Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

004 | He was scared

Le 12 Août 2020 à 14 H 00 | Los Angeles

Elle ne m'a pas vu arriver. Je vous juge pourtant elle a essayé de faire la maline. Elle pensait que je ne lui ferais rien. C'est quand même dingue non ? Elle est sortie de son trou pour me piquer mon mec, mais elle a cru que je n'allais rien lui faire. Elle m'a mal jugé et je suis sûre que là où elle est, elle s'en mord les doigts. Il ne faut pas me sous-estimer.

Le 27 Avril 2020 à 20 H 46 | Los Angeles

Qu'est-ce que tu fais là, me demande-t-elle.

Je suis venue t'offrir un voyage, lui réponds-je. Dans un autre monde, je suis sûre qu'il va beaucoup te plaire, ajouté-je un sourire en coin collé sur le visage.

Cette réplique, elle me plaît bien. Elle représente tellement bien l'endroit où je vais l'envoyer. Elle va aller au paradis ou en enfer ? Franchement, je m'en fiche à partir du moment où elle n'est plus sur terre moi, ça me va. Je vais me débarrasser d'elle et continuer ma petite vie.

Si tu crois que tu me fais peur, tu te fourres le doigt dans l'œil, me dit-elle. Je connais les filles comme toi, elle parle beaucoup, mais elles n'agissent jamais, ajoute-t-elle.

Tu ne sais pas de quoi tu parles, lui réponds-je. Crois-moi ce soir, il ne restera qu'une d'entre nous, l'avertis-je.

Oui moi, dit-elle.

Est-ce qu'elle se rend compte que je vais la tuer ou elle pense que je déconne ? Je ne déconne pas là. Tu devrais être en train de me supplier. Elle croit vraiment que je vais faire machine arrière ? Est-ce que je vais faire me dégonfler ? Je ne crois pas, je n'en ai pas envie. J'ai envie de voir son sang couler. Je veux voir son visage sans vie et franchement, je ne pense pas qu'elle manquera à grand monde. Je vais rendre service à ses proches en me débarrassant d'elle.

Pff, laisse-moi rire, lui réponds-je en laissant échapper un rire.

ça te servirai à quoi de me tuer ? me demande-t-elle. Kurt va l'apprendre et il va te jeter, c'est vraiment ce que tu veux, finir en prison, poursuit-elle.

Kurt ne va rien apprendre. Je ne vais laisser aucun emprunte ici et je vais me débarrasser de l'arme de façon permanente. Personne ne la retrouvera là où elle sera, vous pouvez me croire. Lui tout comme les flics ne sauront pas où donner de la tête, je vais les rendre fous. Est-ce que je vais regretter ce que je compte faire ? Pas le moins du monde. Elle aurait dû rester dans son trou.

Je n'irais pas en prison parce que ce sera tellement bien fait que personne ne remontera jusqu'à moi, l'informé-je.

Les gens comme toi se font toujours attraper, poursuit-elle avec son plus beau sourire collé sur le visage.

Et les gens comme toi ne devrait pas exister, lancé-je.

Libérant sa chevelure, je pose ma main gantée sur ses lèvres et je tranche. La symphonie que j'aime et que j'adore est en train de se jouer. Du sang qui gicle partout sur la moquette en face de nous. Une tapie blanche qui se retrouve blanche à pois. Les gouttes jaillissent au ralenti, à la même vitesse que son corps quand il s'étale à mes pieds. Je suis une artiste. Si ce que je venais de faire n'était pas illégal, j'aurais pris un souvenir. Après, rien ne m'empêche de venir chercher un souvenir après que les flics aient emporté sa dépouille.

Je vais devoir me montrer discrète maintenant. Parce qu'elle a raison, si Kurt sait que je l'ai tué, il pourrait me dénoncer. Une fois la vitesse revenue à la normale, j'enjambe le corps sans vie de l'ex de mon mec et quitte la pièce en faisant bien attention à ne pas marcher dans son sang. Je rejoins l'évier de sa cuisine et y lave l'arme du crime et mes gants par la même occasion. Je nettoie tout le sang, sans exception.

Une fois propre, j'essuie mes gants encore sur mes mains puis l'arme du crime que je range dans la poche intérieure de ma veste. Je quitte ensuite l'appartement de cette dernière par la fenêtre. Je descends les escaliers avec la plus grande prudence. Je rejoins mon véhicule et je disparais. Arrivée devant mon immeuble, je quitte ma voiture et fait mon entrée.

Le 30 Avril 2020 à 09 H 30 | Los Angeles

Je fais disparaître l'arme. Je l'ai fait fondre avec un bon vieux chalumeau. Elle est devenue un disque métallique que j'ai envoyé à la flotte en mode ni vu, ni connu. Depuis le fameux soir, je n'ai pas entendu parler de Bridget pour mon plus grand plaisir, ce qui montre que personne ne l'a trouvé. Son corps doit être en état de décomposition. J'aurais aimé voir ça, mais aujourd'hui, j'ai un autre programme. Repeindre notre chambre. Je ne sais pas, j'ai envie de lui donner un peu plus de personnalité.

Du coup, je suis allée acheter de la peinture rouge bordeaux et je prévois de l'appliquer sur le mur derrière notre lit. Ça fera un plus bel effet, je le vois déjà dans ma tête. J'ai déplacé le lit et installé une bâche devant le mur, j'ai tout ce qu'il me faut, des pinceaux, des rouleaux, des récipients pour enlever le surplus de peinture que j'ai d'ailleurs, déjà mélangé. J'ai aussi posé du ruban adhésif sur les bords pour que ça ne déborde pas sur les murs blancs à côté.

Attrapant un gros pinceau, je le trempe dans la peinture et essuie le surplus sur mon récipient. Je commence ensuite à peindre le bas du mur en passant de l'avant à l'arrière en faisant bien attention à ne pas déborder. Je veux que ce soit beau et net. Je veux que ce soit parfait. J'espère que ça plaira à Kurt. Je sais, ce que vous vous dites pourquoi avoir choisi du rouge bordeaux ? Parce que c'est la couleur du sang et je ne voulais rien de trop voyant. Cette couleur est juste parfaite.

Une fois en bas terminé, je m'attaque à la partie du haut, toujours de haut en bas. Si je veux que ça rends bien, je ne dois pas changer de direction. C'est-ce qu'on nous apprend en école d'art. Il faut toujours colorier dans une seule direction. Ça rend bien. Je poursuis avec un rouleau au bout d'une longue perche. Le mur se peint tout seul. Ça prend du temps, mais c'est plutôt pas mal. C'est magnifique, c'est poignant. Une couche puis deux, c'est encore plus beau. Ce n'est qu'un mur rouge pourtant pour c'est plus que ça, c'est...

Joe, m'appelle mon chéri.

Il est rentré.

Plongeant le rouleau dans la peinture rouge, je quitte la chambre pour aller le rejoindre dans le salon. Ce dernier a l'air au bout de sa vie, il doit sûrement l'avoir découvert, vous savez Bridget. Je rêve ou il se retient de pleurer ? Son regard passe du plafond à ses pieds. Ses mains sont posées sur ses hanches. Ayant remarqué que je suis là, il se tourne dans ma direction. Il me dévisage un instant avant de croiser ses bras sur son torse.

Qu'est-ce que tu as sur les mains, me demande-t-il.

De la peinture, j'ai repeint notre chambre, lui réponds-je.

Ce dernier a l'air confus. À quoi il pense ? Que je suis en train de tuer quelqu'un dans notre chambre ? Voyons, je suis plus intelligente que ça. Si je devais tuer quelqu'un, je ne le ferais pas ici. Je le ferais chez lui ou dans un endroit où je suis sûre que personne ne me verra et je ferais ça quand ils s'y attendront le moins. Relax, je n'ai tué personne mise à part ton ex.

En rouge sérieux ? me questionne-t-il. Enfin, ce n'est pas le sujet Bridget est morte, m'annonce-t-il. La police l'a trouvé à son appartement aujourd'hui, apparemment les voisins ont senti une odeur bizarre qui se dégageait de l'appartement et ils en ont parlé au proprio, poursuit-il.

D'accord, lui réponds-je en haussant les épaules.

Choqué, ce dernier me dévisage encore plus alors, que moi, je le regarde juste les mains sur les hanches. Je suis désolée, mais je ne connaissais pas cette fille et je ne l'aimais pas et surtout, je ne regrette pas ce que je lui ai fait donc s'il croit que je vais me mettre à crier ou pleurer, il se fout le doigt dans l'œil. Certaines personnes pourraient penser que tout ça me hante la nuit. C'est tout le contraire y repenser m'aider à bien dormir. J'imagine même ce que j'aurais pu faire d'autres avec sa dépouille. J'aurais pu faire tellement de choses.

C'est tout ce que tu as à dire, me crie-t-il.

Tu veux que je pleure ? Que je crie à la mort ? Que je demande au bon dieu ce qu'elle avait fait pour finir comme ça ? le questionné-je. Sache que je ne le ferais pas. Je ne la connais pas et je ne l'aimais pas, lui rappelé-je.

Quelqu'un est mort, comment peux-tu te montrer aussi insensible, me demande-t-il.

Comment ? Il ose poser la question ? Il a déjà la réponse. J'écris sur la mort et la torture tout ce qu'il y a de plus glauque sur cette terre. Il croit que si j'avais été sensible, j'aurais écrit sur ce genre de chose ? Moi qui pensais qu'il me connaissait. Je suis intouchable, je suis immunisée.

Je ne vais pas répondre à ça parce que tu as la réponse tout à fond de toi, lui dis-je en lui tournant le dos.

Je rejoins la chambre et regarde mon chef d'œuvre. Il me suit, je l'entends. Me retournant, je regarde sa réaction face à mon art. Il n'a pas l'air d'aimer. Est-ce que je suis surprise ? Un peu après nous ne sommes pas fait du même bois. Il est plus fragile, plus sensible, plus humain. Est-ce que c'est-ce qui m'a plus chez lui ? Sûrement.

ça te plaît ? lui demandé-je.

Quelqu'un vient de mourir, me rappelle-t-il. Et j'ai ce mur, symbole du sang en face de moi, poursuit-il. À ton avis ça me plaît ? me questionne-t-il avant de quitter la pièce.

Je regarde donc le mur en face de nous. Il voit la même chose que moi, mais nous avons une approche différente en ce qui concerne l'art. Bon, j'ai terminé, je devrais peut-être aller lui tenir compagnie pendant que ça sèche. Il est triste et mon devoir de copine est de lui tenir la main et l'aider à remonter la pente. Je n'aime pas ça, mais si je ne le fais pas qui va le faire ? Personne.

Du coup, je quitte notre chambre et vais le rejoindre dans le salon. Ce dernier est assis sur le canapé avec son air perdu sur le visage. Je me rapproche de lui et viens le prendre dans mes bras. Il se laisse faire parce qu'il en a besoin.

C'est à partir de ce moment-là que tout a dérapé.

Le 7 Mai 2020 à 15 H | Los Angeles

Ça fait une semaine. Les flics n'ayant pas trouvé l'arme du crime ou un quelconque début de preuve, ont décidé de classer l'affaire après tout, elle vivait dans un quartier peu fréquentable qui sait quel genre d'affaire, elle a dû faire pour maintenir son mode de vie. Pour une raison que j'ignore, Kurt est encore plus bizarre que d'habitude, il tourne en rond et il est à la recherche de tout et n'importe quoi pour rouvrir l'affaire.

Est-ce que je stresse ? Non, je sais que j'ai bien fait mon boulot. Il ne trouvera rien. Donc, je le laisse continuer sa petite chasse aux sorcières et je le soutiens dans ce qu'il croit même si je trouve ça complètement stupide. On est dimanche du coup, je suis assise dans le salon téléphone en main, je me divertis.

J'aimerais comprendre, me dit-il.

Ne comprenant pas de quoi, mon compagnon me parle, je porte mon regard sur sa personne. Il a mon carnet de dessin à la main. Il est ouvert sur le dessin que j'ai fait de son ex, le soir même de notre rencontre. J'aurais dû mieux le cacher. Ça ne prouve pas que je l'ai tué, ça montre juste que je voulais sa mort après un dessin reste un dessin et elle n'est pas morte de cette façon. Son visage est resté lisse. Je n'y ai pas touché.

Pourquoi tu dessines ça ? me questionne-t-il.

Est-ce qu'il faut vraiment que je lui dise pourquoi j'ai dessiné ça. Il sait que je ne la portais pas dans mon cœur. Il commence à m'épuiser. Il n'est pas fatigué de chercher la petite bête comme ça ? Elle est morte et les flics n'ont pas trouvé l'arme du crime. Il faut vraiment qu'il lâche prise. Soupçonner sa propre copine, juste pour un dessin.

Répond-moi, insiste-t-il en jetant le cahier sur la table basse en face de moi.

Je ne dis rien. Je n'ai rien à dire. Je repose mon attention sur mon téléphone. N'étant pas décidé à laisser tomber mon compagnon m'attrape la chevelure et fait basculer ma tête en arrière pour que je le regarde. Vu que je n'ai pas le choix, je le regarde.

J'étais en colère, j'avais besoin de m'exprimer donc, j'ai dessiné ça, lui réponds-je simplement en haussant les épaules.

Ayant sa réponse, il lâche ma chevelure puis, me tourne le dos. Passant sa main sur son front le temps d'un instant, il revient ensuite vers moi.

Je peux plus continuer Joe, me dit-il en s'asseyant sur la table basse.

Qu'est-ce que tu ne peux plus continuer ? lui demandé-je en me redressant.

Tout ça notre histoire, précise-t-il.

Je rêve ? Il n'est pas en train de me larguer là ? Après 7 mois de relation ? Tout ça pourquoi ? À cause de cette pouffe ? Pourquoi ça lui tient temps à cœur qu'elle soit morte. Ça me dépasse. Les gens meurent ce sont des choses qui arrivent. Enfin, du moins, les gens se font tuer se sont des choses qui arrivent. Elle l'a mérité. On aurait dû être heureux ensemble à la place, il est en train de prendre ses distances. Qu'est-ce que j'ai fait de travers hein ? Qu'est-ce que j'ai fait de travers ?

Tu me fais flipper ma race, poursuit-il.

Ouais, ça, je le sais. Il n'avait pas dit qu'il aimait ça ? C'est lui-même qui m'avait dit qu'il aimait mon côté chelou. Maintenant, il a peur de moi ? Je ne comprends pas. Je suis comme d'habitude. Je n'ai rien changé à mes habitudes et il flippe sa race ? Je ne vais pas vous mentir, je ne comprends rien à ce qui est en train de se passer en tout cas, je ne le laisserais pas me quitter.

Avant je trouvais ça cool, mais quelqu'un est mort et ton comportement est de plus en plus étrange, ajoute-t-il en haussant le ton tout en se levant.

Étrange ? lui demandé-je en me levant.

Qu'est-ce qu'il veut dire par là ?

Tes dessins et ce mur couleur sang dans notre chambre, ajoute-t-il en montrant la porte de cette dernière. Je n'arrive plus à fermer l'œil, poursuit-il. Tu es si détachée et vidée, ça ne te fait ni chaud, ni froid que ma meilleure amie soit morte, ajoute-t-il.

Sa meilleure amie était une pute, j'ai rendu service au monde entier en me débarrassant d'elle. Et puis, je ne vois pas pourquoi le mur l'empêche de dormir. C'est juste un mur et il est dos à ce dernier. En ce qui concerne mon dessin, je ne vois pas ce qui le choque, ce n'est pas comme si je n'avais jamais dessiné de personne en fin de vie. Je l'ai déjà fait avant j'ai déjà écrit à ce sujet tout ça, ce sont que de fausse excuse.

La meuf, je l'ai vu quoi 2 heures grand max ? Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse qu'elle soit morte ? lui demandé-je. Ce n'est pas ma faute, si je ne ressens rien pour elle, poursuivis-je.

Quand, je pense à elle et à la façon dont je l'ai tué et vous savez ce que ça me fait. Ça me fait sourire parce qu'elle n'a jamais été aussi belle. Dans son pyjama la gorge tranchée. Elle aurait fait un superbe cadavre dans un film d'horreur dommage qu'elle soit vraiment morte.

Tu ne ressens rien du tout, tout court, me dit-il.

Ce n'est que maintenant que tu t'en rends compte ? lui demandé-je.

En ce qui concerne mes émotions, je peux vous dire que je ne ressens pas grand-chose. Ça fait 7 mois que nous sommes ensemble et ce n'est que maintenant qu'il le remarque. J'ai du mal à le croire. En fait, il veut juste se débarrasser de moi parce qu'avant aujourd'hui rien de tout ça ne le dérangeait. Il m'aime encore, c'est sûr, mais pourquoi il veut me quitter ?

Écoute, je ne peux plus supporter tout ça, me dit-il. Je crois qu'on devrait faire une pause, me répond-il.

Tu es en train de me quitter, lui demandé-je.

Ouais, je crois qu'en fait notre histoire était une mauvaise idée, me répondit-il. J'ai besoin de réfléchir, ajoute-t-il.

Réfléchir à quoi ? Il croit que je vais le laisser partir aussi facilement ? Je l'ai prévenu dès le début, j'ai joué franc jeu avec lui dans l'espoir de l'éloigner de moi, mais non il demandait encore et toujours plus et là, il ne veut plus de moi. Ce dernier ayant fini de dire ce qu'il a sur le cœur rejoint notre chambre. La dispute ne fait que commencer, je le suis donc. Il attrape une de ses valises qu'il ouvre sur notre lit avant de rejoindre notre placard commun.

Tu te fous de qui en fait ? lui demandé-je. Le problème ne vient pas de moi, tu savais à quoi t'attendre dès le début avec moi, lui rappelé-je. J'ai joué franc jeu avec toi, ajouté-je.

Oui, c'est vrai, tu as joué franc jeu ben sache que, je ne suis plus sûr de vouloir continuer avec toi, ajoute-t-il en attrapant des vêtements qu'il balance dans sa valise. T'inquiète, je te laisse l'appartement, me dit-il. J'ai besoin d'être seul.

Il est tellement pressé de se débarrasser de moi qu'il ne se bat même pas pour son appartement ? Il se rend compte qu'il est en train de marcher sur ce qu'il reste de mon cœur ? Je l'aime et je ne sais pas ce que je deviendrais sans lui. Il m'apportait quelque chose de nouveau et de différent. Il ne peut pas tout jeter comme ça.

Je m'en fiche de cet appartement, l'informé-je en me rapprochant de lui. Tout ce que je veux, c'est être avec toi, ajouté-je en attrapant son visage.

Et moi, je veux être seul, insiste-t-il en enlevant mes mains de son visage. S'il te plaît, ne rend pas la situation encore plus compliquée qu'elle ne l'est déjà, poursuit-il.

Mais, je t'aime, lui informé-je en le regardant dans les yeux.

Dans ce cas laisse-moi un peu d'espace, me demande-t-il.

Tu veux respirer. Okey, tu vas respirer. Du coup, je quitte notre chambre. Je rejoins notre salon et m'assois sur notre grand canapé. Je vais attendre qu'il termine. Je sens que si j'insiste trop, je ne vais plus jamais le revoir donc, je vais lui donner ce qu'il veut et j'espère qu'il ne profitera pas de cette pause pour se trouver une nouvelle blondasse parce que je n'aurais aucun problème à la tuer et là, je lui ferais bien comprendre que ça vient de moi.

Trois heures, plus tard, il quitte enfin notre chambre avec deux valises à ses pieds, un sac de sport et un sac à dos. Il n'a vraiment pas fait les choses à moitié. Il pose ses bagages dans l'entrée avant de s'approcher de moi. Les bras croisés sous ma poitrine, je le regarde.

Je vais squatter chez Kaz quelque temps, me dit-il.

Je ne bouge pas et je ne dis rien.

Prend soin de toi, ajoute-t-il en venant poser un bisou sur mon front.

Sur ses mots, il rejoint l'entrée. Il récupère ses sacs qui finissent sur ses épaules et ses valises qu'il traîne jusqu'à la sortie. Je le regarde comme ça. Incapable de faire quoi que ce soit pour qu'il reste. Il ne veut pas rester. Je ne peux rien faire de plus. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro