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Chapitre 6 : Le Blason Des Glycines

Kanao toqua avec de légers coups, histoire de ne pas trop tirailler l'homme sans doute abattu par la disparition de sa fille. Mais personne ne répondit. Tanjiro s'avança alors et frappa trois coup francs sur la porte, et une voix faiblarde leur répondit.

-Qui est-ce ?

-Monsieur, fit Kanao de sa voix fluette, c'est Kanao et Tanjiro, les nouveaux employés.

-Ah...

La porte s'ouvrit devant eux, découvrant le visage blafard de leur patron. Il avait d'énormes cernes et semblait ne pas avoir dormi pendant 10 ans. Il avait aussi incroyablement maigri pendant cette semaine, bien qu'il ne soit pas déjà très enveloppé à la base. D'habitude rasé impeccablement, il avait une barbe assez épaisse, frisée et sale. Il donnait mal au cœur, faisait peine à voir et pour ne pas mentir, faisait pitié.

Le reflet de ses lunettes avait disparu dans l'ombre de la pièce dans laquelle il s'était immergé pendant une semaine entière et laissait voir ses yeux bleus perçants.

-Vous... On aimerait vous parler, lui dit Kanao.

L'homme les regarda un instant, jugea du regard leur uniforme.

-Entrez, dit-il en leur tournant le dos.

Ils pénétrèrent dans le modeste appartement, qui contrastait avec le restaurant. Sans doute à cause de la perte de sa fille, dont il était fortement accablé, tout était sombre, sale. Des vêtements empilés et roules en boules traînaient çà et là, une assiette vide mais qui semblait dater que plusieurs jours traînait également sur le sol.

On aurait dit un endroit abandonné, habité par le fantôme que jouait le patron.

-Asseyez-vous, leurs dit-il.

Les enfants s'agenouillèrent au sol en face de lui, qui peina à se baisser.

-Eh bien voilà, commença Tanjiro, en fait nous sommes...

-Je sais qui vous êtes, les coupa Yorimoto, enfin, ce que vous êtes et ce que vous faites.

Les adolescents se regardèrent, étonnés. Le patron toussa un instant et se racla la gorge.

-Vous êtes des pourfendeurs de démons, n'est-ce pas ?

-C... C'est exact, répondit Kanao abasourdie. Mais comment... ?

-C'est tout simple, répondit le patron, j'ai reconnu vos uniformes le premier jour où vous êtes venus me voir. Je savais que vous aviez sûrement une mission, en locurence celle de tuer le démon qui enlève les femmes depuis des semaines. C'est pour ça que, il toussa encore, je vous ai engagé immédiatement ce jour là.

-Mais comment connaissez-vous les pourfendeurs ?

Sans répondre, il tourna la tête vers un pan de mur. Sur celui-ci se trouvait un grand cadre recouvert d'un drap. Yorimoto se leva et ils le suivirent. Il attrapa le drap et inspira, avant de le tirer de toute ses forces, laissant s'envoler un nuage de poussière grisâtre. Le geste révéla une vieille porte en bois sombre, peinte d'un motif noir que les pourfendeurs connaissaient bien : la porte arborait fièrement le blason des glycines.

-Votre restaurant... Il coopérait avec notre armée... souffla Kanao.

-Autrefois oui. Plus maintenant.

-Pourquoi avoir arrêté ? demanda Tanjiro.

-Ah... Il y a tout juste 17 ans, alors que ma femme venait de donner naissance à mon fils et ma fille, des jumeaux, un groupe de gens habillés comme vous s'est présenté. Ils étaient quatre. L'un était gravement blessé et nous avons volontiers accepté de le prendre en charge. À cette époque nous ne connaissions pas les pourfendeurs, ni même les démons. Pour nous, ils n'étaient que des légendes, des mythes irréels. On nous a raconté pour ça, pour cette armée destinée à les vaincre, et ma femme, qui avait le don magnifique de vouloir porter secours à ceux dans le besoin, se proposa de devenir l'une des auberges de l'armée. On recevait des blessés, de temps à autre, des pourfendeurs de passage.

-Auberge ? Le bâtiment possède des chambres ?

-Nous possédions le bâtiment de l'hôtel à l'époque, expliqua-t-il encore. Au début tout se passait bien, mais à force d'être en contact avec des blessés et des malades, ma femme a commencée à se sentir mal. Je n'accuse personne, soyez en sûrs, mais à force de les côtoyer et même, elle passait trop peu de temps à prendre soin d'elle-même, elle a finit par tomber gravement malade. Elle devait rester alité, mais même dans cet état elle refusait de quitter le chevet des malades, elle tenait jusqu'à en vomir. Elle disait que sa vie n'était qu'un grain de poussière, alors qu'eux, les braves qui portaient des épées, étaient des héros et qu'ils devaient absolument survivre. Elle ne se rendait pas compte... Il toussa... Elle ne se rendait pas compte qu'avec toutes les vies qu'elle sauvait, elle aussi faisait parti de ces héros.

-Votre femme... Était admirable, dit Kanao.

-Merci jeune fille... Bref, un jour, alors que nos bébés avaient deux ans, elle a voulu sortir acheter de quoi soigner les malades. Par un jour de tempête, de vent et de neige, même malade à mort, elle tenait à y aller. Elle avait de la poigne et un fort caractère, et je ne pouvais rien lui refuser. Elle voulait tellement aider, tellement bien faire, que je l'ai laissée se faire emmener loin de moi et de nos enfants. Elle est tombée à peine deux mètres devant la maison. Morte. Elle était morte.

Un silence pesant s'abatit dans la salle. Yorimoto toucha du bout des doigts la peinture formant la fleur tellement crainte des démons qui s'effritait, puis reprit :

-Après ça, je n'avais plus les moyens de m'occuper des gens autres que ceux de ma familles. Je n'avais plus les moyens de continuer à entretenir l'hôtel, c'était une dure époque... Je l'ai vendu et me suis retiré de la chaîne des aides aux pourfendeurs. Je me suis senti... Lâche... Mais, j'avais des enfants, et pour moi, après avoir perdu ma femme, ils étaient tout ce qu'il me restait, je devais m'occuper d'eux, y consacrer corps et âme. Mais en souvenir de ma femme, j'ai gardé ça. Cette porte, cette jolie porte comme elle aimait le dire, c'est vrai qu'elle est jolie, elle l'adorait. Elle aimait les fleurs. Je pensais ne jamais avoir à aider d'autres pourfendeurs. Je pensais que ça serait incorrecte, après tout ce temps à m'être retiré, à avoir fuis comme un lâche, parce qu'au fond c'était la vision que j'avais de cet acte. Et puis vous êtes arrivés. Jeunes et déjà si courageux, si dévoués. Je ne pouvais pas vous abandonner...

Le silence retomba.

-Nous vous remercions infiniment...

-Non, je vous remercie. Vous m'avez aidé à y voir un peu plus clair, à me dire que je n'avais pas fait ça en vain. Mais bon, j'imagine que vous n'êtes pas venus pour parler de ça, alors dites-moi.

Tous s'assirent à nouveau

-En fait, c'est sur... Eum...

-...Votre fille. On sait qu'elle a été kidnappée, on veut vous aider. On cherche des informations sur le démon qui capture les filles, comme vous le disiez.

Yorimoto sembla réfléchir.

-Je... Je ne sais pas, lâcha-t-il. Ma fille s'est faite enlevée devant moi et je n'ai rien pus faire... J'ai encore son cri, son cri rempli de terreur qui m'appelle et me hante voilà bientôt une semaine entière. Je ne pense pas être prêt à parler, ni vous être d'une grande aide... Vous devriez partir...

-Écoutez, fit Tanjiro, je sais que c'est dur d'en parler. Même moi je n'arrive pas à parler de mes frères et sœurs, de mes parents, alors que ça fait plus de trois ans qu'ils sont morts. Je... Je sais que parler de votre fille, alors que vous ne savez pas si elle est encore vivante, est difficile, mais vous devez nous aider, on a besoin de vous. Aidez nous, pour votre femme.

L'homme réfléchit un instant. Un instant qui dura infiniment. Tanjiro et Kanao se regardaient du coin de l'œil, anxieux.

-C'est d'accord.

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Salut à tous

Oui c'est déjà re moi

Mais vous SAVEZ à quel point j'aime écrire, surtout cette fanfic.

Alors oui, me revoilà :)

Encore un nouveau chapitre donc, j'espère que vous l'aurez trouvé à votre goût. J'imagine que ça a du être un peu pénible à lire à la longue avec le loooong discours du patron, après à vous de voir

Je pense aussi que vous voulez un peu d'action, de combat, après tout nous en sommes quand même au 7e chapitre et il s'est pas passé grand chose, mais après on me reproche que c'est trop long, déjà que j'ai du mal à m'arrêter d'écrire en temps normal XD

Au passage merci à tout ceux qui me suivent, sur cette fanfic ou en général, ça me fait énormément plaisir !

J'espère que ça vous a plus

À la prochaine !

P.S : il est plus de quatre heures du matin à l'heure où je poste ce chapitre (;-;). Je viens de terminer un travail en italien et je dois réviser pour un contrôle. Non je ne suis pas restée éveillée, je me suis réveillée. MAIS C'EST QUOI MON PROBLÈME ????

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