Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

n i n e

Ils courraient, tout les trois, à la poursuite de cet horrible monstre qui avait attrapé la jeune fille de la maison. Armes à la main, le cœur palpitant, les poumons en feu et les articulations grinçantes pour les deux plus vieux, les Pines étaient à la poursuite effrénée d'une hideuse bête kidnappeuse.

Le plus jeune avait peur, peur de voir sa précieuse jumelle morte ou disparue, comme ses géniteurs. Il ne voulait pas que ça arrive, ça ne devait pas arriver. Était-ce sa faute si sa sœur se retrouvait dans une situation pareille ? Et si, au lieu de se taire, il avait parlé ? Peut-être serait-elle encore dans leur chambre à ce moment-là, et non entrain de frapper rageusement son kidnappeur en l'insultant de noms d'oiseaux. Elle risquait sa vie, ils la poursuivaient.

L'un des plus âgés plaça son arme futuriste devant lui, les traits tirés de colère, tandis que le deuxième criait comme une bête enragée, ses musques gonflés de haine et une barre en fer en main.

Et au milieu, un presque-jeune-homme terrifié, et plus en furieux que jamais.

Mais revenons presque une demie-heure avant, voulez-vous ?












Dipper et Mabel étaient remontés dans leur chambre, l'estomac remplit de ce repas, comme ils l'avait attendu, vraiment immangeable. Mais c'était mieux que rien. Seulement, la prochaine fois, ils laisseront Stan cuisiner..

La jumelle posa une main sur son ventre en se laissant tomber sur le dos sur son lit, alors qu'elle laissait une plainte s'échapper de sa bouche, le ventre barbouillé. Elle posa sa main sur ses lèvres fermées, retenant un rot peu élégant, tandis que Dipper s'asseyait plus doucement sur son propre lit.

— On aurait dit une éponge moisie avec encore du savon dedans ! geint-elle. Comment Oncle Ford a pu en reprendre deux fois ?!

— Peut-être que les repas qu'il mangeait dans l'espace-temps étaient comme ça..

— Peut-être.. J'ai pas vraiment pu tester quand je suis allée là-bas !

Une seule minute passa, avant que la châtain ne grimace en sentant son ventre faire des gargouillis étranges. Elle regarda son frère avec détresse, tandis que lui ne faisait que commencer à sentir que la nuit allait être très longue.

— Brobro.. ?

— Hmm.. ?

— Tu veux bien aller chercher des bassines.. ?

Dipper soupira, mais se leva en s'exécutant. Il sortit de la chambre, se sentant très certainement moins barbouillé que sa sœur qui avait tenu à manger la moitié de son assiette pour ne pas vexer Oncle Ford qui avait l'air de se régaler. Sur le moment, il s'était demandé si c'était bien son oncle pour qu'il puisse manger quelque chose d'aussi affreux.

Il descendit les escaliers prudemment, ne tenant tout de même pas à provoquer son estomac quelque peu douloureux, puis se dirigea dans la cuisine afin de chercher les bassines. Il finit par en trouver deux assez grandes, et se dit que ça ferait certainement l'affaire.

En se retournant, il entendit un étrange bruit qui le fit stopper dans ses mouvements. Il regarda partout autour de lui, persuadé d'avoir entendu quelque chose ou quelqu'un frapper avec ardeur contre autre chose.. Du bois, peut-être.

Il ne bougea pas, retenant même sa respiration en se disant que ça allait l'aider à mieux entendre ce fameux bruit à nouveau. Plusieurs minutes s'écoulèrent, avant que Dipper ne se décide à faire du bruit en retour. Il laissa tomber les deux bassines, ne bougeant toujours pas de sa place initiale.

Presque directement, les bruits reprirent. Il se laissa guider par ceux-ci, faisant confiance à son ouïe et son instinct un peu plus développé que la normale. Finalement, il s'arrêta devant la porte qui était, autrefois, la pièce de repos de Soos. Il haussa un sourcil, et se risqua à toquer de son poing contre celle-ci.

Il regarda la porte vibrer sous les forts coups de ce qui semblait être une personne, et Dipper se surprit à voir que cette vieille maison ne tombait pas autant en ruines qu'il le pensait. Le bois résistait encore sous ces coups incessants, et c'était vraiment surprenant.

Il chercha alors autour de lui un moyen d'ouvrir la porte, sachant pertinemment qu'elle était fermée, puis son regard s'arrêta sur une barre en fer posée en évidence sur le mur, ce qu'il trouvait également très étrange.

Décidément, quelque chose ne tournait pas rond, ce soir..

Il l'attrapa, ne se posant pas plus de question, et frappa la poignée de la porte avec. Dans ce moment d'adrénaline, le châtain laissa exploser cette rage en lui qu'il tentait tant bien que mal de contenir. Ces fortes émotions semblèrent être suffisantes, puisque un énorme trou dans la planche de bois se fit, la barre de fer emportant avec elle la poignée de l'autre côté.

Il calma alors sa respiration, et ouvrit la porte qui ne demandait que ça. Et, complètement sous le choc, il observa son oncle Ford bâillonné et les mains et chevilles attachées, l'air complètement hors-de-lui.

— Oncle Ford ?! s'exclama finalement l'adolescent en aidant le plus âgé à sortir de cette étroite pièce à la chaleur étouffante.

Il lui détacha précipitamment les mains, le scientifique pouvant dorénavant retirer le tissu de sa bouche, pour ensuite détacher ses chevilles. Puis, tout en se libérant, il dit, paniqué :

— Le Shape Shifter a usurpé mon identité !

Il se redressa, ne laissant pas le temps à son neveu d'avaler la nouvelle, pour enchaîner en l'attrapant par les épaules.

— Il faut qu'on l'arrête Dipper !

Mais, à peine termina-t-il sa phrase, qu'on entendit à l'étage un cri d'effroi suraigu, et le bruit du verre se brisant.

Trop tard.











Et voilà la raison pour laquelle la famille Pines courrait derrière le Shape Shifter dans les bois, Stanley en pyjama mais armé de sa force, de sa rage, et d'une barre de fer. Les ventres de ce dernier et de son neveu étaient mis à rudes épreuves, à s'agiter dans tous les sens ainsi après un repas loin d'être nourrissant. Mais celui de sa sœur devait être dans un pire état.

Maintenant qu'il y pensait, c'était évident : Dipper se sentait franchement bête de ne pas avoir remarqué les détails étranges de la soirée, qui aurait pu l'alerter bien plus tôt de la tournure que tout cela allait prendre. Vraiment, qui mangerait des plats infâmes en s'en resservant deux fois, qui accepterait de cuisiner avec Mabel et surtout même : de la laisser faire ? Et puis, Oncle Ford n'était pas sorti, il y a quelques heures ! Il était censé être resté confiné dans son laboratoire.

Stupide, stupide, stupide ! Il était stupide ! Et maintenant, sa sœur était en danger !


La créature à la peau beigeâtre courrait, tenant l'humaine de son deuxième bras, bien plus épais et imposant que le premier, tout fin, et aussi fragile qu'une brindille. Il ne prenait pas le temps de changer de forme, devant simplement courir sans se préoccuper des coups de poings de la demoiselle, perchée sur son épaule.

— Lâche moi ! AAAAHHH ! LÂCHE MOI SALE BÊTE- SALE BÊTE HIDEUSE ! 

Mabel s'époumonait à crier du plus fort qu'elle le pouvait, comme si briser les tympans de la créature serait suffisant. Mais elle se coupa bien rapidement, posant ses mains devant sa bouche avec un visage bien soudainement pâle.

— J'crois que je vais vomir.. balbutia-t-elle, en voyant au loin les silhouettes de trois hommes les pourchassant.

A la vitesse à laquelle allait le métamorphe, il allait être difficile pour Dipper de les rattraper, bien que Stanford s'efforçait de tirer en essayant de viser au plus juste possible. Mais avec cette créature habile, montant sur les arbres et disparaissant dans les feuillages, ce n'était clairement pas facile.

Elle devait faire quelque chose. Au moins pour la ralentir ! Allez Mabel, réfléchis, réfléchis !

Le cœur battant, nauséeuse, et en proie à une potentielle rapide perte de conscience sous les fortes émotions combinées à tous ces symptômes, elle regardait tout autour d'elle en se redressant, cessant ses coups. Eurgh, pourquoi est-ce que la peau du Shape Shifter était aussi.. flasque ? Elle avait l'impression de s'enfoncer dans du gras. Du pur gras.

Elle réprima un frisson et une grimace de dégoût. Finalement, le métamorphe changea de direction, et passa sous une multitude d'arbres aux branches plus-ou-moins basses. Elles étaient cependant trop fines, elle ne pourrait pas s'y accrocher. Pourquoi n'avait-elle pas prit son grappin avec elle ?!

Mais si les branches se cassaient facilement, elle pouvait essayer de..

Elle se retint de vomir, se redressant en balançant ses bras en avant. Elle saisit une branche, qui se décrocha facilement du tronc auquel elle était précédemment bien attachée, et Mabel eut le plaisir de laisser son visage rencontrer la peau du dos de la créature. Elle grimaça, non seulement car ses mains se furent écorchées contre l'écorce de la branche, mais aussi car c'était tout simplement trop dégoûtant.

— Beuurrkk.. ne put-elle s'empêcher de dire, en se redressant à nouveau, appuyant ses poings contre son kidnappeur.

— Tu veux pas arrêter de bouger, sale petite humaine faible ? râla la créature.

Elle tourna la tête vers lui, et s'agita suffisamment pour faire pivoter son corps un peu mieux, afin de pouvoir apercevoir la chose qui la répugnait beaucoup, après son repas au goût d'éponge. 

— T'as qu'à me regarder en face, pour que je t'écoute !

Le Shape Shifter grogna, et pivota son visage dans sa direction, mais il eut à peine le temps de voir la jeune fille pâlotte sourire, en brandissant un étrange objet pointu marron et biscornu, qu'il reçut dans son œil droit le bout de celui-ci, tout en percevant un :

— Tu regardes dans la mauvaise direction !

Il poussa un hurlement inhumain, aigu et désagréable aux oreilles de Mabel, qui fût soudainement lâchée dans le vide. Elle ne tomba pas de si haut, mais la rencontre avec l'herbe de la petite clairière dans laquelle ils étaient arrivés, ne lui fit pas que du bien aux côtes, ni au ventre.

Le Shape Shifter avait posé sa main à trois doigts, au maigre bras, sur son œil blessé par la branche désormais tombée au sol. Mabel couvra sa bouche de sa main à nouveau, et roula sur le dos pour guetter la créature tout en reculant de grands pas grâce à ses pieds, se faisant glisser sur la verdure. Elle s'éloigna le plus possible, alors qu'elle entendait son frère crier son nom.

Mais le métamorphe n'était pas décidé à la laisser tranquille. Pour une raison inconnue, il avait décidé de l'emmener. Elle ne savait pas où, ni pourquoi, mais il en avait décidé ainsi. Alors l'œil piqué fermé, il se plaça devant elle, en position d'attaque, et cria une nouvelle fois en projetant un venin acide dans sa direction.

La demoiselle eut l'impression de ne plus savoir comment utiliser un corps, et pourtant, elle roula une nouvelle fois sur l'herbe pour éviter le projectile qui manqua de lui brûler le visage. Elle recula, puis se remit sur ses jambes tremblantes de par l'adrénaline et la peur présente. Elle fit un bond en arrière, lorsqu'un nouveau jet d'acide la visa.

— Je déteste les humains, mais je déteste plus particulièrement ta stupide famille ! gronda la créature. J'ai déjà failli te tuer. Cette fois-ci, je te manquerai pas, et ton frère non plus !

Les sourcils se fronçant, et la colère s'emparant d'elle, elle se baissa subitement en ramassant tout ce qui traînait au sol. Branches, cailloux, feuilles. Tout était bon pour être jeté, même les insectes !

— Parle pas de ma famille comme ça, espèce de monstre super laid !

Puis le Shape Shifter reçut une pluie de projectile, se protégeant de ses bras, en reculant de plusieurs pas.

— ARRÊTE ÇA ! s'énerva-t-il, son corps vibrant un instant sous la colère.

Et après un temps de silence, durant lequel ni lui, ni la jeune humaine ne bougea, Mabel lui envoya son dernier caillou dans son seul œil valide. Il cria à nouveau de rage en se ruant vers elle, alors que Mabel partagea sa peur dans un son aigu en essayant de fuir.

Sauf qu'elle se prit son propre pied, en ayant voulut pivoter rapidement, et rencontra le sol après quelques minutes debout seulement. Elle se tourna, se mettant sur son dos, mais la créature était déjà penchée vers elle, sa tête cachant la lune ronde dans le ciel noir. Refusant de mourir sans avoir eu le dernier mot, elle fronça ses sourcils, sifflant entre ses dents :

— Mourir avec ton visage hideux gravé dans ma mémoire me donne vraiment pas envie.

Il la regarda encore un instant, et ses sourcils semblèrent se froncer davantage, serrant ses poings. Elle lui cassait vraiment, vraiment les pieds, cette gamine à l'ego trop présent !

— Tu peux ARRÊTER ? se laissa-t-il emporter, avant que trois Pines sautant dans la clairière à pieds joints ne l'interrompent.

— MABEL ! crièrent les voix de Stanley et Mason en synchronisation.

Stanford visait dorénavant la créature qu'il avait autrefois vu grandir du canon de son arme, qu'il tenait à deux mains. Son visage était concentré, façonné dans une colère noire, et il tira une première fois.

Le métamorphe recula en poussant une plainte de douleur, son gros bras touché. Dipper se dépêcha de rejoindre sa sœur, mais l'ennemi n'avait pas dit son dernier mot. Il les regarda, et un jet d'acide fût jeté dans leur direction.

— Les enfants ! s'exclama l'Oncle Stan, voyant une substance dangereuse prête à s'écraser sur sa seule famille restante.

Il se sentait impuissant, s'élançant pourtant dans leur direction, et Dipper serra sa mâchoire dans la seconde où il se rendit compte qu'il ne pourrait esquiver ceci. Ils s'en sortiraient avec des trous énormes dans la peau, ou consumés par l'acide.

Mais, subitement, le temps s'arrêta. Le monde prit une teinte grise, et l'arme de leur potentiel meurtre se suspendit dans les airs, comme si la gravité n'avait jamais existé. Stan s'arrêta, sa course se ralentissant, et Ford blêmit en regardant tout autour de lui.

Puis une forme apparue. Une forme que personne ici, n'aurait jamais voulu revoir.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro