Chapitre 32:
Dès que je me suis assise à la table au Macdo ou tout le monde était déjà là, car comme à mon habitude j'étais en retard au point que les autres ne m'ont pas attendu et sont allés au Macdo pour commander en m'attendant,je me suis rendu compte qu'il y a quelque chose qui clochait.
Si je suis en retard c'est à cause de ma...grasse matinée. Oui bon je dois l'admettre les grasses matinées n'ont pas que des point positifs, maintenant vous ne pouvez pas dire que vous n'étiez pas au courant.
Enfin bref, tellement j'étais contente de pouvoir enfin profiter d'une bonne et belle grasse matinée comme je les aime alors je me suis décidée à rester le plus longtemps possible dans ma couette à rouler dans tous les sens en faisant des rêves magnifiques qui on tous des Happy Ending.
Alice, tu es trop romantique...
Ouais bon ça va, chacun c'est kiffe dans la vie. Pour moi c'est les histoires d'amour et les histoires qui finissent bien et puis voilà.
Au moment ou je me suis décidée à sortir de ma couette pour prendre le petit-déjeuner j'ai vu avec horreur sur mon portable qu'il était déjà....
13 heures 30
Ma première réaction a été de gueuler dans toute la maison:
Attention pour personne sensible l'insulte qui va suivre est d'une violence inouïe alors âme sensible s'abstenir, merci de votre compréhension,
La direction qui protège les âmes sensibles de cette histoire.
"PURÉE DE POMME TERRE ÉCRASÉE AU CROTTE DE BIQUE SÈCHE! "
Eh oui, la pire insulte du siècle, ce n'est pas de la purée....mais de la PURÉE DE POMME DE TERRE! Ce n'est pas qu'une simple purée de pomme de terre...c'est une PURÉE DE POMME DE TERRE ÉCRASÉE! Pire encore, plus qu'une purée de pomme de terre écrasée....c'est aussi une PURÉE DE POMME DE TERRE ÉCRASÉE AU CROTTE DE BIQUE SÈCHE! On avait prévenu aux âmes sensibles de s'abstenir. Tant pis si ils n'ont pas suivie nos conseils de près. Ce n'est pas nous qui allons nous suicider au pot de Nutella.
Puis ma seconde réaction a été de vérifié à quelle heure j'ai rendez-vous avec les autres.
14 h 30.
Autant dire à l'avance que je ne serais jamais prête en à peine une heure. PIRE! En moins d'une heure. Sur mon portable c'est écrit...13 h 33.
Oh mon dieu c'est la fin du monde, plus que 57 minutes pour se préparer...jamais on e va réussir cette épreuve et pourtant s on veut continuer de poursuivre l'aventure dans "La fabuleuse vie d'Alice"...il faut franchir cette épreuve difficile et remplie d'émotion, de larme, de crie, d'embrassade et d'obstacle.
Ouais ça les obstacles il y en a eut. Déjà ce p***** d'escaliers qui n'était pas droit aujourd'hui alors je me suis pris le mur en pleine tronche.
Non quel malheur!
Puis après le grille pain qui a cramé mes tartines.
A ta place je me serais déjà suicider. Ces tartines cramés à cause du grille pain, quel affront.
Ensuite, mon jean préférée qui ne voulait plus faire entrer mes cuisses dedans (ET NON JE N'AI ABSOLUMENT PAS GROSSIS! C'est le jean qui a RÉTRÉCI! voilà tout).
N'en dis pas plus on est déjà au bord des larmes avec un couteau de dinette entre les mains.
Après, j'ai eu....attends ma conscience deux secondes...tu ne serais pas en train de te foutre de ma gueule là?
Moi....non jamais je n'oserais me foutre de ta gueule...tu me connais bien enfin...je suis ta conscience!
SÉRIEUX! Tu te fous de ma gueule? Alors que je suis en train de raconter tous mes malheurs. Mais tu n'as aucun respect.
Non mais c'est toi aussi qui dramatise tout, tu as eu 57 minutes pour te préparer...c'est largement suffisant tu ne crois pas?
NON!
Bon, lorsque j'arrive au Macdo, après avoir commandé et fait tout le tralala pour deux muffins aux myrtilles je prends place à côté des filles et face aux garçons. Dès que j'ai posé mes fesses sur le fauteuil j'ai senti une tension de fou.
Donc, me voilà, coincé entre une Lia qui tire la gueule et lance des regards noirs aux garçons et une Laura qui fait semblant de lire son roman pour ignorer cette ambiance de malade. Au bout de mon deuxième morceau de myrtille je craque. Ce n'est pas possible. Je ne peux pas déguster mon muffin au myrtille dans une tension pareille. Ça gâche son délicieux goût et je ne pourrais pas apprécier sa juste valeur.
Attention Mesdames et Messieurs, Alice se rebelle.
-Bon mince à la fin, je dis fort pour que tout le monde m'entende (au cas où il y aurait des sourds dans le coin). Qu'est-ce qu'il se passe? Pourquoi vous faites tous une gueule d'enterrement? Quelqu'un est mort? Merde qui? Oh pitié ne me dite pas que Shakira est morte? J'aime trop "waka waka". Mais enfin répondez!
Les autres se regardent tour à tour pour savoir si ils me racontent l'histoire ou si ils me balancent un mensonge à la figure.
Dans les deux cas tu vas les croire.
Non tu raconte n'importe quoi. Je sais très bien distinguer le vrai du faux.
Alice....je suis ton père.
Non c'est vrai?
Bien sur que non gogolle. Je te rappel que tu as rencontré ton véritable père il y a moins d'un mois.
Oui...je le savais...bien sur.
MENTEUSE!
Comment tu as deviné?
Mathieu se décide enfin à me répondre (après quand même une minute de silence, leur temps de réaction est extrêmement rapide).
-En faite en chemin au Macdo on a croisé Sonia, Emma et leur bande quoi. Commence Mathieu un peu gêné. On a peut-être un peu tapé la discussion avec elles et puis...
Et puis...il ne finit pas sa phrase. Génial! Déjà dès qu'il a sorti les prénoms "Sonia" et "Emma" j'ai senti que la fin n'allait pas du tout me plaire. Quand tu sors ces prénoms dans une phrase c'est comme sortir un gros mot à la prof...tu sais que cela va mal se terminé pour toi.
-Et puis? J'insiste en croisant les bras.
-Et puis il nous a proposé de goûter avec vous. Déclare une voix stridente et nasillarde derrière moi.
Même si maintenant tout le monde sait à qui appartiens cette voix je me retourne pour faire face à Sonia, Emma et deux de leurs copines un plateau de Macdo entre les bras.
Ou cela sent mal.
Tu le dis, avant même que je n'ai le temps de réagir je vois les pouffiasses s'assoir l'une à côté de moi et les trois autres se mettent entre les deux garçons (il n'y a que Jules et Mathieu).
Je les suis du regard avant de me tourner vers Mathieu à deux doigts de péter un câble.
-C'est une blague j'espère? Je demande en colère.
En tout cas j'espère que c'en est une car je ne vais pas pouvoir déguster mon muffin à la myrtille face à ces pouffiasses qui sont à la même table que nous.
Mathieu secoue négativement la tête l'air sincèrement désolé. Mais au point ou j'en suis je m'en fous qu'il soit désolé ou non. Ils ont quand même osé invité ces pouffiasses alors qu'ils savent très bien qu'entre nous ce n'est pas l'amitié.
Mais bon, comme je me suis fais une bonne grasse matinée ce matin je me dis que je vais juste les ignorer et manger sans péter un câble devant tout le monde. Seulement Emma et Sonia n'on pas très envie de me lâcher.
-Alors Alice, comment va ta mère? Demande Emma l'air de rien.
Je prends une profonde inspiration avant de répondre:
-Très bien.
-Elle est toujours contaminée? Continue Sonia l'air dégoutée.
OK!
Je pose mon muffin sur la table super en colère et je hurle:
-MA MÈRE N'EST PAS CONTAMINÉE! C'est juste vous qui êtes trop coincé du cul pour vous rendre compte que c'est possible que DEUX PERSONNES DU MÊME SEXE PEUVENT S'AIMER!
-Non mais allez vous faire foutre! Balance Lia en se levant à son tour. C'est juste dégueulasse ce que vous êtes en train de dire.
Tout le monde dans le restaurant nous dévisageait ne sachant si ils devaient réagir en appelant la police pour dire que des jeunes sont à deux doigts de se battre ou nous ignorer. Mais pour le moment je m'en fiche.
-Mais pas la peine de t'énerver! Gueule Emma. C'est juste une question. Non mais tu es trop susceptible Alice.
Je m'assoie rigide et lui lance un regard noir.
-Je ne suis pas susceptible Emma, c'est juste qu'il y a des remarques que vous devriez garder pour vous et qui sont du non respect à la personne.
Je ne sais pas ce que je suis en train de dire mais j'ai entendu Laura la dire une fois à quelqu'un qui insultait ma mère alors je le répète.
-Nous sommes dans un pays ou la liberté d'opinion existe. Déclare Sonia en posant le doigt sur la table. J'ai tout à fais le droit de dire que ta mère est contaminée si je le pense vraiment. Et je le pense vraiment...pour moi elles devraient avoir honte de vivre.
La, s'en est trop pour moi. Entendre une pouffiasse dans ce genre insulter librement ma mère sans aucune raison valable est juste au-delà de mes limites. Je me relève de ma chaise balance mon poing dans la figure de Sonia avec toute la force que j'ai et avant même qu'elle ne se relève et retrouve ses esprits je me barre en courant du Macdo. J'ai juste le temps d'entendre Mathieu crier:
-Alice attends.
Mais je ne l'attend pas. Je ne l'attendrais pas. Là, c'est trop tard.
Signé:
Une fille trop en colère pour se donner un surnom du chapitre.
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