Chapitre 18:
En chemin je raconte ce qu'il s'est passé avant qu'elle ne débarque. Elle n'a pas cacher sa surprise lorsque je lui ai annoncé que mon père se trouvait dans la cuisine lorsque ma mère a avouer que j'étais sa fille sans MON autorisation. Je n'avais pas encore choisi ma décision sur le fait que je dis mon " identité " ou pas. Et elle prend la décision toute seule. Ma mère se rebelle! Quand on arrive sur la place principal de la ville, là ou se trouve les centaines de café collés les un aux autres. Ce qui ne nous aide pas en gros chose.
Oh arrête de voir les choses négatif!
Pardon? De voir les choses négatif! Sache que je viens de rencontrer mon "Père" il y a à peine deux heures. Que ma mère à faillit le tuer sous mes propres yeux. Et qu'ils se sont cassés de la maison sans donner de nouvelle depuis plus d'une heure! Alors, écoute moi bien mon COCO mais je ne vois pas les choses de manière négatif! C'est juste que pour le moment je trouve que la chance n'est pas de mon coter voilà tout!
Et voilà! En plus de tous cela, elle est de mauvaise humeur! Et c'est qui qui va ce la farcir! C'est Bibi!
JE NE SUIS PAS DE MAUVAISE HUMEUR!!!!
Pas la peine de GUEULER! Comme je suis ta conscience je ne suis pas à côté de toi mais dans toi. Alors pas la peine de hurler, je t'entends très bien comme cela!
Et puis d'abord, depuis quand tu t'appelle "Bibi"? D'ailleurs comment tu t'appelle en vrai? Tu as un prénom?
La fille qui demande à ça conscience comment elle s'appelle après 14 ANS! C'est un petit pas entre nous mais un grand pas pour ta sociabilité!
Et! Sérieux! Ne te moque pas de moi. Et sache que je suis très sociable. Je bats toujours maman et Samira aux jeux de sociétés. BIM!
Heu...Alice...
-Les voilà! Hurle d'un coup Samira dans mon oreille (R.I.P mes tympans) en pointant un terrasse de café.
La café en question se nomme "La Liberté". Putain le nom pourri s'il vous plait. Aucune imagination. Pour l'imagination du titre 0/10! Non. Sur 20. Pire. Sur 100!! Ahaha (rire de méchant)!!
Je trouve sans peine ma mère et mon père qui sont en vive discutions. Mon père agite les bras dans tous les sens pendant que ma mère fronce les sourcils mécontent et serre les lèvres. Signe qu'elle est sur le point d'exploser à tout moment. Dès qu'on les remarque, avec Samira on fonce vers eux. On se met à courir de manière chelou (car on ne sait pas courir).
Ce n'est que lorsque on arrive près de leur table qu'il remarque notre présence. Hors d'haleine, il nous faut une minute pour reprendre notre souffle.
Alors que vous avez courue que 10 mètres. Waouh!
TOI, AUCUN COMMENTAIRE!
Enfin bref, pendant cette minute ou l'on reprend (avec difficulté je l'admet) notre souffle, mon père dévisage Samira avec curiosité. C'est là que je me rappel que mon père ne connait pas l'existence Samira. Peut-être que ma mère lui a dit pendant leur vive discutions mais j'en doute.
-Cela fait plus d'une heure qu'on vous attends, réussis-je à sortir à bout de souffle.
Ma mère me regard l'air perdu. Comme si elle ne me reconnaissait pas. COMMENT CELA ELLE NE ME RECONNAIT PAS?? Mais je suis sa FILLE, quand même! Elle cligne des yeux et répond l'air embarrassé.
-On devait discuter de chose sérieuse entre adulte, dit-elle.
-Et moi je ne suis pas une adulte? Grogne Samira en croisant les bras sur sa poitrine. Je compte pour du beurre c'est cela?
Mon père lance un regard à ma mère qui veut dire: "C'est qui cette fille?". En poussant un soupir elle pointe du doigt Samira et dit d'un ton lasse:
-C'est Samira, ma femme.
Mon père lance un regard vide à ma mère en clignant des yeux. Je crois qu'il n'a pas compris ce qu'elle vient de lui dire car il ne réagit même pas. Il est figé sur place, en dévisagent ma mère. Au bout d'un moment il peut sortir:
-Pardon? Comment cela c'est ta..."Femme"?
Je sens le souffle de Samira se coupé, signe qu'elle est sur le point d'exploser. Elle déteste ceux qui sont homophobe. Et ne se retient pas de lui dire:
-Eh bah cela veut dire que je l'ai épousé! Crie Samira en se penchant vers mon père pour qu'ils sont de face. Et si tu es homophobe tu n'as qu'à dégager d'ici tout de suite pauvre con! On a pas besoin de ton aide.
Au moins, le message est claire. Ma mère pousse un grognement.
-Samira!
-Bah quoi. Je ne lui dit que la stricte vérité. On est bien mariée! Il est bien un pauvre con. Et on a véritablement pas besoin de son aide.
-Oui mais pas la peine de lui dire comme cela. Rugit ma mère. Il vient juste d'apprendre il y a deux secondes que je me suis mariée...avec une femme. Laisse lui le temps de digérer la nouvelle.
-Quelle nouvelle. Tu avais une heure devant toi pour lui expliquer la situation. De quoi vous avez parlé alors?
Pendant la dispute super passionnante (notez l'ironie s'il vous plait) de Samira et maman, mon "père" les regardaient tour à tour sans trop comprendre. Soudain il se lève du siège ou il était confortablement installé.
-Depuis quand? S'exclame-t-il surpris.
Aussi surprise qu'il se lève on sursaute et Samira lui répond plus calmement.
-Il y a un an? Pourquoi?
Mon père nous regarde tour à tour aussi surpris et pose une main sur son cœur l'air soudainement ému.
-Moi aussi je me suis mariée l'année dernière.
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Mais c'est quoi cette nouvelle mode de se mariée? Non mais franchement moi si c'est comme cela je ma marie!
Ouais, seulement tu ne peux pas!
Oh toi on t'as pas sonné la conscience qui n'a pas de prénom.
Tu ne m'as jamais posé la question aussi!
Bon bah je te la pose, tu t'appelle comment?
Bah...Alice..vue que je suis TA conscience, dans TON corps.
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Trop compliqué pour moi.
-Ah oui, c'est qui l'heureuse élu? Demande ma mère aussi surprise que nous tous sur cette terre.
Ouais, peut-être pas exagérer.
-IL s'appelle Nicolas.
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Signé:
Une fille qui vient de comprendre que sa conscience s'appelle comme elle vue qu'elle habite avec elle.
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