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-6-

Cela faisait un mois. Un mois que Sirius ne me parlait presque plus, à part quelques signes de la main dans les couloirs. Un mois que la pleine lune était passée. Un mois que Sirius avait découvert mon secret.

Cela faisait un mois que je n'avais plus personne à qui parler réellement.

Cela faisait un mois que je redoutais chaque seconde où il pourrait poser à nouveau des questions... ou me dire qu'il regrettait.

Cela faisait un mois que je ne pouvais pas parler à Remus. Un mois que je gardais ce secret au fond de moi. Un mois que je me sentais ridicule avec cette chose qui semblait brûler mes lèvres.
James, toujours aussi peu observateur, n'avait rien remarqué, tout comme les autres. Cela faisait un mois que j'attendais cette soirée avec impatience.

La nuit était tombée. C'était le moment. Je devais me rendre à la Cabane Hurlante. J'avais peur, comme à chaque fois, que quelque chose tourne mal.

Alors que je marchais, mon sac accroché fermement à mon épaule, j'aperçus une silhouette immobile tournée vers l'horizon. Je m'arrêtai, le cœur battant.

— Sirius ?!

Il se retourna lentement, son regard sombre mais doux se posant sur moi.
— Remus...

— Sirius, pars. Je t'ai déjà dit que tu ne devais pas rester ici. Pars...

— Si c'est ce que tu souhaites, souffla-t-il doucement. Je voulais juste te dire que je t'aime. Que je serai toujours là pour te soutenir...

Je baissai la tête, incapable de le regarder.
— Sirius... Je... Tu devrais partir, la lune va bientôt se lever...

Il hésita, puis murmura :
— Très bien... Je t'aime, Mumus.

Il s'approcha et déposa un baiser léger sur ma joue avant de s'éloigner. Je restai un moment figé, la gorge serrée.
— Je t'aime aussi, Sirius...

Je pris une grande inspiration et entrai dans le souterrain, m'efforçant de chasser sa présence de mon esprit. Mais alors que je marchais, une ombre passa devant moi. Trop grande pour être une souris, mais pas assez imposante pour être humaine. Je fronçai les sourcils.

En arrivant dans la Cabane Hurlante, je posai mon sac près de la porte, comme à mon habitude, et m'avançai vers la pièce principale. Là, je vis... un chien. Un grand chien noir, assis calmement dans un coin.

— Qu'est-ce que tu fais là, toi ? murmurai-je, presque pour moi-même. Pars... Tu dois partir, maintenant...

L'animal me regarda, silencieux. Ses yeux sombres semblaient presque humains.

Je n'eus pas le temps d'ajouter quoi que ce soit. À l'extérieur, la lune s'éleva, brillante et implacable.

La douleur me transperça comme à chaque fois. Je sentis mon corps se tordre, mes os craquer. Puis tout devint flou... Mais il y avait quelque chose d'étrange cette fois. Je n'étais pas seul. Le chien était là. Et au lieu de la rage aveugle qui m'envahissait habituellement, je ressentis... autre chose. Une envie de jouer.

La nuit passa dans un tourbillon de mouvements et d'aboiements. Le loup en moi avait joué avec le chien, comme un vieil ami. Une seule blessure s'était ajoutée à mon corps, une légère morsure au poignet. Le chien me l'avait infligée pour m'empêcher de me blesser plus gravement.

Lorsque j'ouvris les yeux, je ne fus pas accueilli par les murs blancs de l'infirmerie. J'étais allongé sur un canapé en cuir, dans ce qui semblait être une maison abandonnée. Je ne ressentais aucune douleur, seulement une étrange chaleur pesant sur mes jambes.

Je baissai les yeux et découvris... un chien. Le même chien. Grand, majestueux, avec un pelage noir et luisant. Il me faisait penser à... Sirius.

Sirius... Il me manquait tellement. Les larmes montèrent, brouillant ma vision. Je laissai échapper un sanglot.
— Tu me manques tellement, Sirius...

Le chien redressa la tête et me fixa. Puis, à ma grande surprise, il bondit sur le sol. Et alors, sous mes yeux incrédules, il changea. Ce n'était plus un chien, mais une silhouette humaine. Une silhouette que je connaissais par cœur.

Je suffoquai, les yeux écarquillés.
— Si... Sirius ?!

Il se retourna, un sourire timide aux lèvres.
— Salut, Moony.

Je restai sans voix, le cœur battant à tout rompre.

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