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tw : mutilation et violence parental  ( faites attention a vous 💫) 

Remus :

J'étais là, dans un couloir vide... Sirius était parti... mais où ? Trop de questions tournaient dans ma tête, et pourtant, j'avais la certitude que je devais le retrouver.

Je me précipitai dans le dortoir pour regarder sur la carte où il pouvait être, quand j'entendis des sanglots venant de la salle de bain.

– Sirius... c'est toi ? – Bien sûr que c'était lui... et un coup d'œil sur la carte me le confirma.

Rien. Seulement des sanglots, encore et encore.

– Paddy... ouvre-moi, s'il te plaît...

– Laisse-moi... tu devrais partir, je ne supporte plus la pitié...

Cette phrase me trancha le cœur. Alors Regulus avait réussi à faire croire cela à Sirius... Les larmes me vinrent aux yeux devant l'intonation de sa voix, il me suppliait presque de le laisser.

– Non... Sirius... je ne partirai pas... je ne peux pas...

– Bien sûr que si ! Remus Lupin, pars d'ici ! Va... va te trouver quelqu'un qui te mérite... oui, voilà... et dis à James et Peter d'en faire de même... tu seras bien plus heureux.

– Je ne le ferai pas... Sirius... tu es la seule et l'unique personne qui me rend heureux... Sirius, je t'aime et je ne me vois pas vivre une seule seconde sans toi. En vérité, ce serait plutôt moi qui ne te mérite pas, si on regarde bien... Je suis un loup-garou, je me transforme tous les mois en une bête affreuse... et je n'ai même pas vu à quel point tu souffrais... Sirius, tu es et tu resteras la seule personne avec qui je veux être heureux.

Un son se fit entendre derrière la porte et je me levai brusquement, essuyant les larmes qui avaient coulé sur mon visage. La porte s'ouvrit doucement, dévoilant une partie du visage de Sirius.

– Tu n'as pas pitié ? Tu me le promets ?

Je souris doucement et hochai la tête.

– Je te le promets, little star...

Sirius ouvrit la porte et se précipita dans mes bras. Il enroula ses jambes autour de mon buste et ses bras autour de mon cou, cachant sa tête. J'entourai moi-même son corps de mes bras et embrassai son front en fermant les yeux.

Peu après, Sirius releva la tête et se remit sur ses jambes. J'allai m'asseoir sur mon lit et ouvris les bras pour qu'il vienne. Il s'y réfugia.

– Paddy... tout à l'heure... j'étais là... j'ai entendu votre conversation, à Reggie et toi.

Il baissa la tête, évitant mon regard.

– Sirius... veux-tu bien faire quelque chose pour moi ?

Il hocha la tête.

– Explique-moi pourquoi Regulus a dit que tu avais des traces dans le dos et que toi-même tu as dit que tu avais supporté tous les coups.

Je vis les yeux de Sirius se remplir de larmes.

– Je... je... ne... peux pas – dit-il, les mots se bloquant dans sa gorge.

– Veux-tu bien me montrer alors ? – dis-je en caressant doucement son dos.

Il se leva légèrement et commença à défaire sa chemise. Malgré la situation, je ne pus m'empêcher de rougir. Quand il eut fini d'enlever celle-ci, je vis un tas de cicatrices... rouges pâles sur son corps. Elles étaient assez grosses. Certaines étaient plus anciennes que d'autres... Mais il y en avait une qui attira mon attention, une plus grosse, sur le haut de son dos. Elle ne ressemblait pas aux autres. Elle était blanche, avec quelques marques de brûlures autour.

Les mots me manquèrent. Moi, j'avais l'habitude... c'était devenu un quotidien. Mais Sirius... comment ? Qui ? Pourquoi ? Il ne méritait pas ça...

– Qui ? Je... qui a pu...

Sirius laissa quelques larmes couler sur ses joues.

– Ma... mère...

– Ta... mais... je... pourquoi...

– Elle ne m'a jamais aimé... et...

– Et ? Sirius, il faut que tu me parles... Depuis quand ? Et pourquoi, par Merlin, t'a-t-elle fait ça ?

– Ça a commencé... en... en première année, quand j'ai été envoyé à Gryffondor. À ce moment-là, elle m'a bien fait comprendre que je n'étais plus son fils... Et après, elle a appris que j'avais comme amis un "traître à son sang" et deux sang-mêlé... alors, voilà... mais...

– Mais ?...

– Mais après, elle a appris que j'étais en couple... avec toi. Elle a appris que j'aimais un garçon... donc elle t'a traité de tous les noms et je... t'ai défendu... voilà, je...

Ce ne pouvait pas être vrai. Sirius ne pouvait pas avoir subi tout ça à cause de... de moi... tout ça pour me défendre auprès de sa famille...

Je ravalai mes sanglots, incapable de l'entendre me dire que ce n'était pas ma faute. C'était lui qui devait être consolé, pas moi.

– Et ça ? – dis-je, les yeux remplis de larmes, en caressant le haut de son bras gauche habituellement caché par sa chemise ou un t-shirt.

– Je... c'était... avant Poudlard. Ma mère me détestait et adorait mon frère. Chaque jour... je me sentais de plus en plus comme un fardeau chez eux. Quand Regulus faisait une bêtise ou cassait quelque chose, je disais que c'était moi, pour... le protéger. Et un jour, je me suis fait ça... Et chaque fois que je me sentais seul et détesté, que la situation m'échappait, je me faisais ça... j'avais l'impression que... c'était la seule chose que je pouvais contrôler...

– Et... et maintenant ? – dis-je en caressant son bras.

– C'est fini... je ne le fais plus... En fait, j'ai arrêté quand je suis rentré à Poudlard, quand je vous ai rencontrés, James, Peter... et toi. Vous m'apportiez tout ce dont j'avais besoin. De l'amour et de l'attention... Et même quand je rentrais chez moi et que je me sentais à nouveau vide, pour m'empêcher de recommencer, je m'imaginais des scènes de la vie de tous les jours avec vous...

– Je... je suis désolé... je... – dis-je, les larmes coulant sur mon visage en le prenant dans mes bras.

– Ce n'est pas ta faute... tu ne pouvais pas savoir...

– Je n'ai rien vu... je savais en septembre que tu me cachais quelque chose mais... oh par Merlin, je suis tellement désolé ! Je ne veux plus que ça recommence, je... – dis-je en resserrant mon étreinte.

– Je... je suis parti, parti de chez moi...

Je relevai la tête.

– Où ? Tu es tout seul, je...

Il sourit en caressant ma joue.

– Je suis chez James... ne t'en fais pas...

– Bien sûr que si, je m'en fais... J'ai été tellement égoïste, si je t'avais forcé à me le dire dès la première année, rien de tout ça ne serait arrivé, je...

Il me coupa en m'embrassant tendrement. J'enroulai mes bras autour de son cou et lui rendis son baiser.

– Je ne veux plus jamais que tu me caches des choses aussi importantes... s'il te plaît, Sirius, promets-le-moi.

– C'est promis...

Puis, petit à petit, nous nous endormîmes l'un contre l'autre.


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