Tom observait son filleul parler avec Regulus. Il voulait désespérément être inclus dans la conversation, retrouver le lien qu'il avait eu avec Alexander. Ça faisait 2 mois depuis que Alexander s'était ouvert à Regulus et pour lui rien n'avait changé. Regulus lui fit un signe de la main et Tom s'approcha mais recula quand il vit que Alexander se détournait.

Regulus soupira et tira Tom jusqu'à Alexander.

"Vous avez besoin de parler, dit Regulus, Donc discuter. "

Et Regulus parti... Laissant un silence gênant...

Alexander allait partir quand Tom lui aggripa le bras et transplana dans sa chambre. Arrivé, Tom enlaça Alexander.

"Je ne t'en ai jamais voulu Alexander, commença Tom, J'étais inquiet pour toi mais je sais que tu ne voulais pas-
- Mais je t'ai blessé !!! Je... je... je suis un monstre..., dit le blond en pleurant.
- Non. Eux le sont. Que tu réagisses de cette manière est totalement normal. Si tu n'avais pas de traumatisme, j'aurais été étonné mais là... Tu prouves juste que tu es humain...
- Mais... mais...
- C'est aussi un peu de ma faute. J'aurais dû t'expliquer ce qu'il s'était passé. Si je l'avais fait tu n'aurais pas paniqué. "

Alexander fixait son parrain bizarrement. Il n'avait parlé à personne de ce qu'il s'était passé alors comment Tom avait compris ? C'est pas comme si il était psy...

"Comment tu sais ?"

Ce fût au tour de Tom de détourner le regard, il ne voulait pas parler de ça... mais si c'était le prix pour renouer avec Alexander...

"J'ai grandi dans un orphelinat moldu...
- Je le sais ça...
- En pleine guerre mondiale... Dans une zone bombardée...
- Je... n'avais pas fait le rapprochement...
- C'est de là que vient ma... thanatophobie...
- Je savais pas...
- Je... je... j'étais..., bafouilla le pseudo mage noir, le seul sorcier... et...
- Harcèlement ?"

Tom hocha la tête, revenant sans le vouloir dans ses souvenirs d'enfance. Lorsque les bonnes sœurs essayaient d'éradiquer le démon en lui ou lorsque les autres enfants le frappaient. Les larmes commencèrent à lui monter aux yeux alors qu'il ouvrait enfin la boîte qui contenait ses émotions.

"Parrain ?, demanda un Alexander inquiet, Ça va ? Tu veux que j'aille chercher Fenrir ?
-... Je... j'ai... j'ai libéré mes...  émotions... pour la première fois... depuis longtemps...
- Et tout explose en toi ?"

Tom hocha la tête en pleurant largement.

"Je te propose un marché, commença Alexander, Reg veut que j'aille voir un psychomage...
- mmh ?
- Je n'y vais que si toi aussi.
- Ok... "

Tom finit par se calmer et sourit doucement à Alexander.

"Tu devrais aller voir Maëlan... Tu l'as un peu négligé...
- D'accord... Mais j'ai une question...
- Vas-y.
- Bah... j'ai remarqué qu'il y a beaucoup de gay et de lesbiennes autour de nous.
- Tu veux savoir pourquoi il y en a autant ?
- Oui.
- Dans le monde magique, il suffit que la semence de deux personnes ou plus soit au même moment dans un corps avec la potion adéquate pour que un enfant naisse. Bien sûr, ça change avec les créatures magiques mais,  basiquement, 50 % environ des sorciers et créatures magiques sont homosexuels ou bisexuels.
- Merci de m'avoir expliqué.
- De rien, d'ailleurs, c'est l'une des raisons de mon combat.
- Comment ça ?
- Les médicomages né de moldu force tout les hommes enceintes à l'avortement... Ils annihilent de nobles lignées parce qu'ils considèrent les grossesses masculines comme immonde, pas naturel et immoral.
- C'est horrible...
- Ça l'est. C'est pour ça que je suis le dernier Gaunt. Mon oncle Morfin est tombé enceinte et on l'a forcé à l'avortement, qui est un processus très dangereux pour les sorciers. Il n'a pas survécu...
- Mes sincères condoléances...
- Il m'avait promis de m'emmener loin de l'orphelinat... De vivre chez lui...
- Comme Sirius..."

Tom fit un sourire triste et serra son filleul dans ses bras. Ils se calmèrent tout les deux et finalement, Alexander retourna dans sa chambre.

Lorsqu'il entra Maëlan était là. Le brun le regardait et le blond se jeta sur lui.

"Je suis désolé !, commençait t-il, Je ne voulais pas t'abandonner mais...
- Hey ! T'inquiète... Je ne t'en veux pas... Tu vas devoir te rattraper mais...
- Je vois où..., se moqua Alexander.
- Tu as plusieurs semaines à rattraper..., fit Maëlan grivois.
- Bien sûr..."

Désolée mais je n'aime pas montrer plus d'une fois le même couple...
Mais bon tout le monde sait ce qu'il s'est passé...

Du côté de Severus :

Severus était heureux. Son amour était de retour... Remus ou Ulysse gâchait un peu le tableau... mais il s'y faisait... Surtout que Ulysse était très mignon et musclé...

Le seul vrai point noir était son filleul... Draconius Narcisse Malefoy... Le blond semblait persuadé d'être la cause de ses blessures et l'évitait comme la peste... Quasiment pire que Alexander le faisait avec Tom... Alors il décida de forcer la discussion.

Il se rendit à la chambre de Drago et tapa à la porte. Pas de réponse. Alors il explosa chacun des sorts de protection de la chambre un à un. Quand il eût fini, il pétrifia un petit blond qui essayait de s'enfuir. Il le lévita jusqu'au lit puis s'assit.

"Je suis désolé Drago..., commença Severus, Mais tu ne me laisse pas le choix. Je veux juste te parler et, toi, tu me fuis.
- C'est ma faute si tu as été blessé..., murmura le blond qui s'était libéré.
- Non ce ne l'est pas. J'ai choisi de te défendre pas toi.
- Justement tu as été blessé parce que tu M'as défendu !!! C'est de MA faute !!, cria le blond.
- Si tu veux réfléchir comme ça... C'est la faute de Dumbledore et de Ronald Weasley car j'ai dû te défendre à cause d'eux. "

Le plus jeune pleurait mais réfléchit aux mots de son parrain, réalisant, un peu tard, qu'il avait raison... Il enlaça le professeur des potion qui sourit, sachant qu'il avait gagné. Drago allait finir par se pardonner. Tôt ou tard mais le processus est enclenché.

"Parrain, demanda Drago, est-ce que tu veux bien me laisser réfléchir ?
- Bien sûr Dray-Dray"

Le brun se rendit au salon et sursauta quand la cheminée s'alluma. Lucius en tomba, blanc comme un linge et vomit sur le sol.

"Lucius, cria Severus en courant vers lui.
- Sev..., gémissait Lucius, Qu'est-ce qu'il m'arrive ?"

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