Chapitre 11
Chapitre 11 : « Disparu »
(Nda : Bon j'vais pas mentir j'suis plutôt fière de ce dessin là, ils sont mignons dessus en plus hé hé 😌)
Si ce n'est pas toi, Natsu...
Je ne pourrai jamais.
*♥*
DING DONG
Je sonne doucement à la porte de Natsu. Derrière moi, la pluie bat son plein. Je suis trempée de la tête au pied et mon parapluie est dégoulinant.
Les lumières sont éteintes...
Je me retourne et vais m'appuyer sur la rambarde en face.
Moi : Haa... Soupiré-je doucement.
Je touche mes cheveux dégoulinant et commence à pleurer en regardant le paysage sombre.
Peut-être qu'il est au travail ?
Je revois son doux sourire. Dis Natsu...
Si je t'attends ici, jusqu'à ce que tu rentres...
... me prendras-tu de nouveau dans tes bras ?
Je vais m'asseoir juste à coté de sa porte recroquevillée sur moi-même.
Ce n'est pas grave si tu ne me dis pas "je t'aime".
Même si je devais ne jamais t'entendre le dire de toute ma vie.
Pourrais-tu seulement me serrer fort dans tes bras et m'embrasser...
... comme au soir de notre premier Noël.
La pluie tombe toujours, je regarde ma montre qui affiche presque 1 heure du matin.
J'entends un bruit de clef et pendant un instant, je suis remplie d'espoir. Mais quand je lève la tête, c'est pour voir une femme ouvrir son appartement à côté.
Je me renfrogne et baisse la tête.
- Il a déménagé ! Me dit la femme en ouvrant sa porte.
Je hausse des sourcils en me tournant vers elle, surprise.
- Il est parti tôt ce matin. Continue-t-elle. Regarde, la porte est peut-être ouverte.
Je me lève précipitamment alors qu'elle rentre chez elle.
Non !
Je tourne la poignée et la porte s'ouvre sans difficulté. L'appartement est vide, plus aucune trace de lui.
Natsu...
***
Layla : 39,2 DEGRÉS HIIII ! S'horrifie-t-elle après avoir pris ma température.
Je tousse légèrement en me relevant de mon lit.
Moi : Ça va aller, je dois juste assister à la cérémonie de fin de trimestre aujourd'hui... Kof kof... Déclaré-je faiblement.
Layla : Il est hors de question que tu ailles au lycée ! Tu restes au lit ! M'ordonne-t-elle en m'empêchant de faire un geste de plus. Quelle idée de traîner tard le soir sous la pluie ! On s'est beaucoup inquiétés !!
Moi : Je vais au lycée... Insisté-je. Kof kof...
Layla : NON !!
Elle pose une serviette humide sur mon front et me force à retourner sous les draps.
Je dois y aller ! Il faut que je voie Natsu... Pourquoi il a déménagé ?
Il s'est sûrement passé quelque chose. Son appartement est près de chez Vermillion. Et si Zelef...
Si Zelef revient au Japon, la première chose qu'il fera, c'est se rendre à l'appartement de Natsu.
Pourquoi ?
Natsu...
Que s'est-il passé ?
Que t'est-il arrivé ?
Layla : Lucy ! Je vais à l'hôpital... Me prévient-t-elle au dessus de moi mais je l'entends au loin. Je vais essayer d'avoir un rendez-vous avec un médecin pour cet après-midi. Je reviens tout de suite !
Suite à ça, la porte d'entrée claque, signe qu'elle est partie. J'ouvre alors les yeux.
Natsu.
Natsu.
Avec toutes les forces qu'il me faut, je me déplace hors de mon lit et vais enfiler mon uniforme.
Natsu.
Je prends mon sac et ma cravate puis me dirige vers le salon.
TULULU TULULUT TULULUT
Je me retourne vers le téléphone qui sonne. Je vais m'agenouiller devant la table basse pour décrocher.
Moi : Allô, c'est Heart... Kof...
Juvia : C'est moi ! Juvia ! Réplique-t-elle d'une voix affolée.
Moi : Ah ! Jubi !
Juvia : Lucy, c'est terrible ! Écoute-moi bien et surtout garde ton calme, OK !
Tout mon corps se tend. J'entends un brouhaha derrière elle, signe qu'elle est au lycée.
Juvia : Il paraît que hier, Natsu a fait une demande d'interruption volontaire de sa scolarité !
Le choc m'empêche de répondre, je reste dans voix. Toujours sur le même ton, elle continue.
Juvia : On a trouvé sa demande ce matin, sur le bureau du prof principal ! Il n'a pas précisé ses motifs et comme le lycée n'a pas encore accédé à sa demande, tout le monde se pose des questions ! Le truc le plus préoccupant...
La porte d'entrée s'ouvre.
Juvia : ... c'est que Natsu a disparu.
Layla : Ah ! LUCY ! S'écrie-t-elle en me voyant dans le salon.
Juvia : Et donc... comme tu connais sa petite sœur Mavis... Je me suis dit que tu avais peut-être son numéro de téléphone.
J'éloigne le téléphone de mon oreille. J'ai franchement du mal à assimiler toutes ses informations. Entre ma tête qui va exploser et mon esprit qui tourne au ralenti.
Layla : J'ai eu raison de rentrer en courant ! Te voilà en informe... Soupire-t-elle en posant sa main sur son front. Tu ne changeras jamais... AH LÀ LÀ !
D'un coup, je lâche le téléphone ainsi que ma cravate que je tenais toujours, et sans réfléchir, je cours hors de chez moi.
Layla : LUCY !!
Juvia : Allô !? Fait-elle à l'autre bout de la ligne.
Layla : Attends ! Essaye-t-elle de me retenir pendant que je mets mes chaussures. Où tu vas ? Eeeh !
Natsu.
Je suis au bord de l'épuisement quand j'ouvre enfin la porte du local du comité. J'ai fait tout le chemin en courant. Tous les membres sont présents dans la pièce et Juvia se lève immédiatement quand elle me voit.
J'essaye tant de bien que de mal de reprendre ne serait-ce qu'un brin de souffle.
Moi : Haa... Haa... Haa... Et Natsu ? M'affolé-je en me précipitant vers la bleue.
Juvia : Mais et ton rhume !? Tu es fiévreuse, non ?! S'inquiète-t-elle alors que je la saisis par le manche de son blazer.
Moi : Une interruption volontaire de scolarité !? M'égosillé-je. Mais qu'est-ce que ça veut dire !? Où est Natsu ?
Grey : Lucy !
Moi : Où il est !?
Grey : Lucy ! Me retient-il par le bras. Calme-toi ! Assieds-toi d'abord ! Tu es toute pâle !
Ma tête tourne alors je fais ce qu'il dit, Juvia et lui viennent m'encercler pour me soutenir. Grey pose sa main sur mon épaule. Gajeel, qui est assis en face de moi, prend la parole.
Gajeel : Les profs sont actuellement en réunion pour discuter de son cas. S'il interrompt trop longtemps ses études sans autorisation, il peut être renvoyé ! Mais Gildartz nous a promis qu'il intercéderait en sa faveur alors ça devrait aller...
Il passe une main sur son visage, tout aussi inquiet que nous tous.
Gajeel : Gildartz nous a dit qu'il y a environ une semaine de ça... Natsu était venu le voir pour lui demander pendant combien de temps il pouvait s'absenter avant d'être obligé de redoubler.
Lévy : Et Gildartz lui a répondu qu'il avait trois mois... c'est pour ça que selon lui, Natsu a sollicité une interruption de scolarité pour ce laps de temps.
Natsu.
Gajeel croise les bras en soupirant.
Gajeel : Mais il ne s'attendait pas du tout à ce qu'il le fasse vraiment... Il n'a pas été très futé sur ce coup-là, Gildartz ! Je ne le suis pas toujours non plus, mais bon...
Pourquoi...
Roméo : La semaine dernière, Aniki a même démissionné de tous les petits boulots qu'il faisait sous prétexte qu'il avait amassé suffisamment d'argent, c'est bizarre, mais... Ajoute-t-il au bord des larmes.
Natsu...
Lyon : S'il a écrit "trois mois" sur sa demande c'est qu'il reviendra dans trois mois, non ? Il n'y a pas de soucis à se faire ! Dit-il sur le ton de la rigolade.
Natsu...
Freed : Seven... Soupire-t-il en ajustant ses lunettes. La question n'est pas là.
Meldy : Vraiment... Tu es sans-cœur, Seven ! Snif...
Lyon : Mais ! S'écrie-t-il soudainement. Vous êtes tous déprimés ! Alors moi, je voulais seulement vous remonter le moral !
Lévy, Gajeel et Roméo restent dépités alors que Grey croise les bras, exaspéré.
Juvia : OK, on a compris, merci ! Soupire-t-elle. De toute façon, tout ce qui importe... c'est de savoir où se trouve Natsu en ce moment. Déclare-t-elle en plissant des sourcils.
Grey : Au fait, Lucy ! Tourne-t-il la tête vers moi. Tu as le numéro de Mav...
Tout commence à devenir flou autour de moi, j'ai incroyablement chaud et que je me sens très mal, mais vraiment très très mal.
Moi : Hein... Fais-je d'une voix faible et tremblante. Mav...
La dernière chose que je vois est le visage paniqué de Grey.
Mavis...
Je revois la petite rousse en train de rire. Elle se dirige vers Natsu qui la prend dans ses bras. Tous les deux rigolent.
"Lucyyy !" M'appelle-t-elle alors que le rose tourne la tête vers moi.
J'accours vers eux et Mavis saute dans mes bras alors que Natsu prend joyeusement ma main dans la sienne.
Ce que je suis contente ! Je voulais tellement qu'on retourne à la plage...
Tous les trois ensemble !
J'ai l'impression de rêver...
J'ouvre les yeux.
Mavis : Lucy ! Crie-t-elle en sautant sur moi.
Juvia et ma mère sont là aussi. Je remarque que je suis sous les draps, dans une chambre toute blanche.
Layla : Lucy !? Se lève-t-elle de sa chaise en même temps que Juvia. Ça va ? Tu te sens mieux ?
Mavis : Ouf ! Pleurniche-t-elle. J'suis rassurée ! J'ai eu tellement peur !
Juvia : Tu es à l'hôpital, Lucy. M'informe-t-elle devant mon air perdu. Tu t'es évanouie au lycée, alors on a dû appeler les pompiers. C'est eux qui t'ont conduite ici.
Moi : Les pompiers ! Écarquillé-je des yeux. Sans blague !?
Layla : Tous tes amis du comité étaient encore là il y un instant ! Mais le médecin les a mis à la porte en leur assurant que tout irait bien pour toi... Ils se faisaient un sang d'encre, eux aussi !
- Nous vous gardons cette nuit en observation, mais vous pourrez rentrer chez vous dès demain ! Me sourit une infirmière. Une fois à la maison, reposez-vous bien sagement ♥ !
Layla : Vous pourrez la garder jusqu'à sa guérison complète, non ? Chuchote-t-elle sans grande discrétion à l'infirmière. Elle pourrait se remettre à délirer, vous ne pensez pas !?
- Vous dites... qu'elle délire ? Répète-t-elle confuse. Mais son état ne nécessite pas d'hospitalisation.
Je ne dis rien, embarrassée et honteuse parce que je ne peux pas donner tort à ma mère.
Mavis : Tu sais, Lucy... Murmure-t-elle. J'étais en train d'attendre chez toi, quand le téléphone a sonné pour dire que tu étais évanouie.
Moi : Hein !? Chez moi !? Tu étais chez moi !?
Mavis : Oui, je ne suis pas allée à l'école. Rétorque-t-elle en se relevant. Il fallait que je te parle !
Mon angoisse revient d'un coup et je me relève légèrement.
Moi : C'est Natsu !? Tu sais où il est, Mavis !?
Juvia : Vas-y Mavis, montre-lui la lettre... Dit-elle à la petite qui prend son sac.
Mavis : Oui.
Elle fouille dans son cartable et en ressort une enveloppe blanche.
Mavis : Cette lettre est arrivée ce matin à la maison. Déclare-t-elle en me la tendant, les larmes aussi yeux. C'est mon grand frère qui l'a écrite... Lis-la.
Je la prends faiblement.
Mavis : Sniff... Je veux pas ça, moi !Même si... on pouvait pas habiter ensemble...
J'ouvre l'enveloppe et lit le contenu de la lettre.
Mavis : Je pouvais le voir quand je voulais ! Éclate-t-elle en sanglots. C'est pour ça que je n'étais pas triste !
Mon cœur rate un battement.
"Ma chère
petite Mavis,
je pars à la recherche de Zelef. Sois sage.
Natsu"
La petite rousse gémit et vient se réfugier dans mes bras. Natsu... Je dépose la lettre sur le lit.
Natsu, Mavis est...
Je lève la main vers elle.
Ta chère petite Mavis est en larmes.
Je prends la petite dans mes bras et les larmes commencent aussi à couler sur mes joues.
Reviens vite !
Tu devrais toujours rester suffisamment près d'elle... pour pouvoir la prendre dans tes bras...
... à tout moment.
***
DING DONG
Quelqu'un sonne à la porte de chez moi, c'est ma mère qui va ouvrir. Moi, je suis couchée dans mon lit, en pyjama. Accompagné de François et un livre dans les mains.
Layla : Tiens ! Ça faisait longtemps, comment ça va !? Résonne sa voix dans le salon. Ah ! Lucy ? Je suis désolée de t'avoir alarmé. Sa fièvre est tombée, mais elle ne se sent pas encore très bien. Elle reste au lit toute la journée elle parle si peu, que c'en est presque étrange. Non, au contraire, la maison n'a jamais été aussi calme depuis une semaine. Vas-y, entre !
J'entends des pas dans le rez-de-chaussée.
Layla : Heureusement que ce sont les vacances de printemps ! Parce que Lucy déteste manquer l'école ! C'est pas courant n'est-ce-pas ? Ah !
Encore quelqu'un... Pensé-je, les yeux fermés.
Layla : Tiens ♥ ! Tu as apporté des gâteaux !?
C'est la troisième personne aujourd'hui.
Layla : Merci beaucoup ! Oh, il y en a même pour moi !? J'suis chanceuse ♥ !
Maman dit encore des bêtises.
TOC TOC.
Ça toque à ma porte.
- Vous faites jeune, madame !
GLOUPS
Je reconnais tout de suite cette voix ainsi que cette réplique ! J'ouvre les yeux en grand.
Layla : C'est vrai ♥ ? Tu trouves ♥ ? Rit-elle, flattée. Je vais aller chercher quelque chose à boire, qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Hihihi ! Du café ? Du thé ?
Sting : Un thé vert, s'il vous plaît !
Layla : Tiens ♥ ! Tu as des goûts d'adultes ♥ !
La porte de ma chambre se referme et j'aperçois le petit air taquin de mon meilleur ami.
ZUT !
Moi : Mais pourquoi ? M'affolé-je en jetant mon livre au sol. Comment ? Ouh là là ! C'est pas le moment, là !
Je cache ma tête sous ma grosse peluche et fais semblant de dormir alors que Sting s'approche de moi.
Moi : Zzzz...
Sting : Petite grenouille ♥ ! S'assoit-il en face de moi. Croa croa !
Moi : Zzzz...
Sting : Croa croa !
Moi : ZZZZ !
Il reste un moment silencieux devant ma non-réaction.
Puis sans prévenir, il saisit mon pied qui était sous la couverture et commence à me chatouiller sans scrupule. L'effet est immédiat.
Moi : ARRÊTEEEEE ! HA HA HA ! Éclaté-je de rire face à sa torture.
Sting : Ça a l'air d'aller bien finalement ! Rit-il, toujours en me chatouillant.
Moi : Hi hi hi hi ! Répondis-je, au bord des larmes.
Sting : On mange des gâteaux et après, je te traîne dehors ! Ça te fera du bien de voir un peu la lumière du jour.
Toujours en larmes et en pleurs, je me retourne vers lui en souriant. Sourire qu'il me rend.
Comme dit, comme fait, après avoir mangé Sting m'emmène dehors pour que l'on puisse se promener un peu.
Ah. Qu'est-ce qu'il fait beau !
On s'arrête au niveau d'un terrain vague et je m'assois sur des petites marches.
Sting : Jubi m'a appelé... Déclare-t-il, les mains dans les poches. Elle m'a appris ce qui s'était passé.
Le vent est agréable.
Sting : Il reviendra dans trois moi, non ? Trois mois... Ça va te paraître une éternité, si tu l'attends en broyant du noir ! Mais si tu souris et que tu t'amuses, ça te semblera moins long !
Oui...
Sting : Alors, tiens bon Lucy !
Merci...
Sting : Je t'emmènerai en balade pour te changer les idées !
Merci Sting !
Sting : Mais t'inquiète, je ne tenterai plus de t'embrasser ! Ironise-t-il.
J'éclate de rire.
Sting : Tu oses rire, petit crapaud ?! Me pousse-t-il avec son pied.
Au bout d'un moment, après avoir bien ri et discuter, il s'en va.
Sting : A bientôt ma petite grenouille ♥ ! Me crie-t-il au loin tout en faisant des grands gestes.
Je lui souris. Je décide de rester là, à regarder le ciel alors que le vent balaie mes cheveux.
Moi, de mon côté... Je mets mes mains dans les poches de ma veste. Ça va, je tiens le coup.
Je suis entourée d'amis géniaux qui me soutiennent. Ce qui m'inquiète...
C'est toi, Natsu...
Comment tu te portes ? Où es-tu ? Que fais-tu ?
Pourquoi as-tu décidé tout d'un coup de partir à la recherche de Zelef ?
Et si ou bout de ses trois mois...
Tu ne l'avais toujours pas retrouvé... reviendrais-tu quand même ?
Finalement, je rentre chez moi. Je passe une main dans mes cheveux tout en soupirant alors que j'ouvre la porte d'entrée.
Layla : Ah ! Elle est rentrée ! Elle est rentrée, Mademoiselle !
J'ouvre les yeux, légèrement intriguée.
Layla : Lucy !
Une tête blonde apparaît à l'entrebâillement de la porte du salon.
Layla : Ta prof t'attendais ! Viens, dépêche-toi !
Mlle Vermillion se montre devant moi, un doux sourire apparaît sur ses lèvres.
Moi : Mavis... Murmuré-je.
Ma gorge se noue et les larmes me viennent aux yeux. Je ne peux pas me retenir, j'éclate en sanglot et commence à pleurer comme une enfant.
Mavis... Natsu est...
Elle accourt vers moi alors que je reste debout à l'entrée.
... parti loin d'ici.
Comme Zelef...
Mlle Vermillion vient me prendre dans ses bras alors que je gémis.
Natsu aussi...
Natsu...
Je ne veux pas !
Elle me serre fort contre elle.
Ne m'abandonne pas !
Ma mère nous laisse seules, et nous allons nous asseoir dans le salon. Mlle Vermillion vient s'accroupir en face de moi. Mes joues et mes yeux sont rouges à cause des larmes. Je renifle.
Vermillion : Tu sais, Lucy. Je me suis rendue à Paris. Me confie-t-elle. Je suis allée voir un ami proche de Zelef et je lui ai demandé de me joindre dès qu'il aurait des nouvelles de Natsu ! Me sourit-elle, comme pour me donner espoir. Le jour où tu as perdu connaissance, juste après la réunion, je suis venue te voir à l'hôpital et j'ai rencontré la petite Mavis. Elle m'a montré la lettre de Natsu... et j'ai aussitôt pris l'avion pour Paris. Je lui ai même laissé sa photo !
Elle prend mes mains dans les siennes.
Vermillion : D'après lui, Zelef n'est plus à Paris. Mais je pense que Natsu s'y est tout de même rendu. Comme cet ami est très serviable et qu'il tient un café, il m'a promis qu'il me montrerait la photo de Natsu à tous ses clients qu cas où l'un d'eux l'aurait vu.
Une larme coule doucement sur ma joue.
Vermillion : Donc, on va vite le retrouver ! Rassure-toi Lucy... Je suis sûre que nous aurons très bientôt de ses nouvelles.
Elle essuie ma joue de sa main.
Mavis...
Après ça, je raccompagne Mlle Vermillion à l'arrêt de bus.
Vermillion : Si j'avais pu, je serais restée à Paris pour le chercher moi-même. Mais bon... Soupire-t-elle alors que nous marchons.
Moi : Ah ! C'est vrai... Après les vacances, tu deviendras la prof principale des première année ! Tu dois avoir beaucoup de travail.
Je ris.
Moi : Gajeel était dégoûté d'apprendre ça ! Il voulait être dans ta classe ! Hi hi ! Moi aussi d'ailleurs...
Elle soupire une seconde fois.
Vermillion : J'aurais bien aimé ! Si toi et Gajeel étiez mes élèves, je serais un peu moins stressés !
Mon sourire disparaît alors que je me tourne vers ma prof.
Moi : Dis Vermillion... Est-ce que Natsu va être renvoyé ?
Elle me sourit.
Vermillion : Non.
Nous arrivons à l'arrêt juste au moment où un bus arrive.
Vermillion : Bon...
Moi : Merci pour tout Vermillion... et désolée de t'avoir causé du souci.
Je lui souris, même si tout ce que j'ai envie de faire c'est de pleurer jusqu'à ne plus pouvoir. Vermillion baisse un peu la tête, comme si elle semble réfléchir. Elle relève finalement les yeux vers moi.
Vermillion : Natsu m'a demandé de ne pas te le répéter mais...
TUTUUUUT
- Alors, vous montez ou pas ?! S'impatiente le conducteur.
Vermillion : Désolée... Se retourne-t-elle rapidement vers lui. Partez sans moi !
Je la regarde, confuse et le bus s'en va. Elle se retourne une seconde fois vers moi.
Vermillion : Il voulait tout recommencer à zéro avec toi. M'avoue-t-elle. Pour le nouvel an, on est allés au temple Shintô ensemble... C'est à ce moment-là qu'il m'a dit que vous aviez rompu. Mais il souhaite vraiment tout rependre depuis le début... "J'aimerais tout recommencer à zéro avec Lucy"... Voilà ce qu'il m'a dit...
J'écarquille des yeux.
flashback
Vermillion : Dis Natsu, qu'est-ce que tu as souhaité, toi ? Demanda-t-elle alors qu'ils descendaient tous les deux les escaliers.
Natsu : Rien de spécial.
Vermillion : Tu n'as aucun vœu à formuler ? S'étonna-t-elle.
Natsu : Si... Mais je trouve ça lamentable d'avoir à payer dix yens pour émettre un souhait... alors je préfère m'abstenir !
Ils continuent de descendre les grands et interminables marches du temple. Là où d'autres personnes allaient et venaient.
Natsu : Je croyais que quoi qu'il arrive... Lucy me suivrait ! Donc, je redoublais d'efforts. Poursuit-il. Le jour de Noël... elle m'avait pourtant bien dit qu'elle ne m'attendrait pas ! Ses yeux étaient emplis de larmes en disant ça. Mais moi, comme un idiot, je ne l'ai pas pris au sérieux ! Jusqu'à ce que je retourne à la gare, j'étais persuadé qu'elle serait encore là ! Je suis le dernier des crétins !
Mavis le regardait, légèrement attristée.
Natsu : J'ai essayé de lui expliquer, mais je n'ai fait que m'enfoncer d'avantage ! Tous les deux, on n'avait plus d'autres choix que de se séparer. Elle ne m'a fait aucun reproche, elle ne s'est pas plainte... Elle m'a juste souri et proposé qu'on reste amis...
Il releva la tête, le regard gorgé d'émotions.
Natsu : J'aimerais tout recommencer avec elle... J'y pense vraiment très sérieusement...
fin flashback
***
Vêtue de ma jupe d'uniforme, d'un pull coll roulé et d'un autre pull attaché au niveau de mon cou, je reviens du supermarché. Un sachet à la main, je me dirige tranquillement vers mon lycée.
Meldy : A tout à l'heure grand-père ♥ ! Dit-elle avec un énorme sourire aux lèvres. Je pars cueillir des fleurs dans la forêt ♥ !
Lyon : ~~~Haradaaaaa ! Râle-t-il, le script dans les mains.
Il commence à furieusement le sol des pieds, agacé.
Lyon : Combien de fois il va falloir que je te le répète ?! On joue "La princesse insensible" ! T'as pas besoin d'être charmante !!
Freed : Calme-toi, Seven ! Tente-t-il.
Meldy : Je suis désolée. Sniff !
Roméo : Allez, c'est pas si grave ! Ça lui correspond mieux, de le jouer comme ça ! Relativise-t-il avec humour, les mains dans les poches.
Lévy : C'est bien vrai ♥ ! Approuve-t-elle, accroupie au sol, le script ouvert devant elle. Et puis ce qui était marrant dans la pièce de l'année dernière, c'est qu'ils jouaient tous en restant eux-même ! Ah ha ha !
Roméo : C'est vrai !
Lyon : Faites ce que vous voulez ! Soupire-t-il, toujours autant agacé.
Meldy : Beuh ! Tire-t-elle vulgairement la langue à l'argenté alors qu'il est de dos.
Freed et Roméo reste incrédule face à ce changement de comportement de la parte de leur présidente.
Lévy : Oh ! S'écrie-t-elle soudainement.
Elle se lève et court hors de la scène.
Lévy : LUCYYYYY ! Crie-t-elle en ouvrant grand ses bras.
Je lui fais le signe "peace" accompagné d'un sourire au coin.
Lévy : Ça y est, tu es enfin guérie !! Ce que je suis contente !
Ils descendent tous pour venir à ma rencontre.
Moi : Je suis passée vous faire un petit coucou et voir où vous en étiez avec les préparatifs ! Il ne vous reste plus qu'une semaine avant les fête de bienvenue des nouveaux ! Tenez, c'est cadeau ♥ ! Leur tendis-je joyeusement mon sachet
Lévy : Youpi ♥ ! Merci beaucoup !
Meldy : Lucy ! Tu veux bien assister à notre répétition s'il te plaît ♥ ? Me demande-t-elle en souriant.
Lyon : Pfeu ! Agite-t-il du doigt. Tu vas vite constater qu'Harada est une piètre comédienne !
Freed : Je t'apporte une chaise ? Propose-t-il, l'objet dans la main.
Roméo : Tu as soif Lucy ? Tu veux que j'aille te chercher quelque chose à boire ?!
Je leur souris gentiment. Ensuite, je prends place sur la chaise et ils retournent répéter sur la scène.
Roméo : Yo ! Démoniaque trafiquante ! Dit-il, des lunettes de soleil noir sur le nez. J'aimerais me débarrasser d'une chieuse. Dis-moi ce qu'il faut faire !
Il a accroché des bretelles à son pantalon et Lévy est assise d'un air penaud sur une chaise.
Lévy : C'est pas sorcier ! Utilise une des pommes empoisonnées que je cultive dans mes champs de l'enfer ! Elles sont bios et très saines ♥ !
Roméo : Qu'est-ce que je raconte ?! Il se reprend. Je comprends pas trop mais, aboule la golden !
Lévy : Nan, nan, nan ! Agite-t-elle du doigt devant lui. C'est pas gratuit !
Je rigole devant leur prestation comique. Ça me rappelle la fête de bienvenue de l'année dernière. Nous aussi on courait dans tous les sens et on se chamaillait en répétant la pièce.
Juvia : Natsu est trop flippant ! Avait-t-elle dit alors que nous étions tous déguisés pour la pièce.
Moi : T'es trop à fond dans ton personnage, tu vas effrayer les nouveaux ! Dis-je au rose alors qu'il était accroupis au sol, en costard blanc.
Natsu : La ferme !
Gajeel et Grey se moquent.
C'était il y a un an déjà.
Il s'est passé tellement de choses durant cette période. Je m'inquiétais pour tout et je fondais souvent en larmes. Malgré ça, j'étais quand même très heureuse...
Parce que Natsu était toujours à mes côtés.
Ce n'est que maintenant que je réalise que ce qui compte le plus pour moi... c'est d'être avec lui.
"Il voulait tout recommencer à zéro avec toi."
Vermillion : Quand j'ai appris que vous n'étiez plus ensemble, je me suis sentie coupable de t'avoir fait souffrir. M'avait-t-elle dit alors que j'attendais le prochain bus avec elle. Je voulais faire quelque chose mais... Natsu a refusé mon aide.
Il faisait déjà nuit, nous étions assise sur une rambarde alors que la lumière des réverbères nous éclairait.
Vermillion : C'était ses problèmes et il voulait les résoudre lui-même ! Et puis je me suis dit... que si j'ajoutais mon grain de sel, je ne ferais que peut-être compliquer la situation.
Elle soupira, le regarde maussade rivé sur le sol.
Vermillion : Quand j'y pense, il devait certainement beaucoup souffrir de ne pas réussir à trouver le moyen de te reconquérir. Elle me sourit. Après le match de rugby, une rumeur circulait sur toi et un garçon d'un autre lycée. Ça m'a inquiétée, alors j'ai essayé d'en parler avec lui...
Elle secoua la tête.
Vermillion : Il m'a ignoré. Depuis toujours... à chaque fois que son cœur est meurtri, il se renferme sur lui-même et reste seul. Il ne sait pas réagir autrement.
Son regard revient vers le sol, et s'assombrit légèrement.
Vermillion : Si seulement Zelef était là... Tout serait différent. Je suis sûre que Natsu aussi pensait ça. Et s'il est parti à sa recherche... c'est sans doute parce qu'il avait vraiment besoin de le voir.
La fois où Natsu m'avait ignoré me revient à l'esprit. Alors...
Ce n'était pas pour me blesser. Ce regard... C'était sa manière à lui de me dire... "Je suis...
... triste."
Une main se pose sur mon épaule. Alors que les larmes me venaient aux yeux à force de repenser à tout ça, je relève la tête vers une tête bleue.
Juvia : J'ai appelé chez toi. Me sourit-elle. On m'a dit que tu étais là.
Je lui souris en retour. Ensuite, nous allons aux toilettes toutes les deux.
Juvia : Qu'est-ce qu'elle joue mal, Harada ! Raille-t-elle en se lavant les mains. En plus, je le lui ai dit sans faire exprès !
Moi : Ah ha ha ! Tu as dû la vexer !
J'imagine une Meldy horrifiée de se faire réprimander par la bleue.
Juvia : Mais c'est pas de ma faute si elle est aussi nulle !
Moi : Ah ha ha !
Nous sortons.
Juvia : Si on allait déjeuner dehors ? Me propose-t-elle.
Moi : Ah désolée ! Faut que je rentre... Je suis invitée chez la petite Mavis ! Sa mère a longuement insisté pour que je vienne. Mais au fait, si t'as appelé chez moi, c'est que tu voulais me parler de quelque chose, non ?
Juvia : Non... Sourit-elle en ramenant sa natte en arrière. Je voulais juste avoir de tes nouvelles. Passe le bonjour à Mavis de ma part !
Moi : Oui !
La blonde fait un petit signe de la main à la bleue avant de s'en aller. Un air attristé prend place sur le visage de Juvia. Elle retourne ensuite dans le gymnase.
Juvia : Je vais acheter des bento, quelqu'un en veut ?
- Mo~~~iiii ♥ ! Lèvent la main Roméo, Freed, Lévy et Lyon.
Meldy, qui lisaient son script, relève la tête vers eux.
Meldy : Je viens avec toi ! Se lève-t-elle de sa chaise.
Juvia : Pourquoi ? Tranche-t-elle en se retournant. Tu n'en veux pas, non ? Tu n'as pas levé la main.
La rose s'offusque, blessée par la dureté des paroles de son ainée.
Juvia : Je rigole ! S'exaspère-t-elle.
Mais finalement, elle y va seule.
- Merci beaucoup ! La remercie la vendeuse de bento après son achat.
La bleue soupire et va attendre le bus sur le trottoir. Un peu plus loin, un blond descend d'un autre bus, chapeau sur la tête et guitare dans le dos. Il aperçoit tout de suite la tête bleue de Juvia qui patiente tranquillement.
Lentement et silencieusement, il s'approche d'elle puis pose ses mains sur ses yeux.
Sting : Devine qui c'est ♥ !
Juvia : OUAAAAAAAAAAAH ! Crie-t-elle d'une voix forte et stridente.
Elle tombe à genoux, effrayée, alors que Sting se bouche les oreilles.
Sting : T'as failli me crever les tympans ! Se plaint-t-il. Tu m'as fait peur ! Soupire-t-il en haussant les épaules.
Juvia : MAIS C'EST TOI QUI M'AS FAIT PEUR !! Réplique-t-elle, outrée.
Elle se relève et se dépoussière ainsi que son sachet.
Sting : Pourquoi t'es en uniforme ? On est en vacances, non ? Questionne-t-il. J'ai une répèt' qui m'attend, là, mais avant d'y aller je pensais passer vite fait chez Lucy ! Hier aussi, je l'ai vue ! Ah ha ha !
Juvia tourne la tête vers lui, le regard noir et accusateur.
Sting : Bah ! Se fige-t-il. Ce sont... mes jambes qui m'y ont emmené malgré moi...
Juvia : Si je t'ai parlé de l'histoire de Natsu au téléphone c'est parce que je pensais que toi au moins, tu saurais lui mettre du baume au cœur ! Mais si tu attends plus d'elle, ce n'est vraiment pas le moment ! S'énerve-t-elle. Tu ne feras que la tourmenter davantage !
Le regard du blond s'attriste et la bleue se sent un peu coupable.
Sting : C'est vrai. Désolé... Je vais rentrer. Soupire-t-il en, réajustant son chapeau. Je mentirais en te disant que je n'attends rien d'elle. J'aimerais pouvoir l'oublier et aller de l'avant... mais... Allez...
Il tourne des talons et s'en va.
Juvia : Attends, MONSIEUR STING ! L'appelle-t-elle.
"M. Sting". Ce dernier tombe à la renverse face à cette appellation. Il s'imagine en kimono, une énorme cicatrice sur la joue, semblable à un guerrier qui vient de faire la guerre.
Juvia : Désolée de m'être montrée si dure. S'excuse-t-elle alors que le blond est toujours au sol. Toi aussi, tu souffres dans cette histoire.
Sting : T'en fais pas pour moi ! Réplique-t-il. M. Sting ?!
Juvia : C'est juste que... Je suis en colère contre moi-même parce que je ne peux rien faire pour l'aider. Continue-t-elle, peinée. Aujourd'hui, elle souriait comme d'habitude, mais je sentais bien qu'au fond, elle était triste... Et moi... J'aurais voulu lui réchauffer le cœur mais je ne savais pas comment faire. Tu sais, je ne suis pas quelqu'un de drôle.
Le blond tique à cette phrase.
Juvia : Je suis incapable de raconter une blague.
Il pouffe puis finit par éclater de rire.
Sting : POUAH HA HA HA HA !
Juvia : Mais quoi ?! Je suis sérieuse, là ! Se vexe-t-elle. Eeeh ! Mais ?!
Sting : Ça n'a aucune importance ça, Jubi !! Peine-t-il à dire.
Il lui sourit.
Sting : Lucy me parlait tout le temps de toi, tu sais. "Jubi a fait ceci", "Jubi a dit cela"... Elle ne s'en rendait même pas compte. Moi, je ne pense pas qu'on puisse admirer autant quelqu'un que l'on trouve ennuyeux !
"Dis Sting, sourit la blonde. Jubi a... Jubi a..." La bleue écarquille des yeux.
Sting : Ne te crois pas obligée de lui remonter le moral... Sois juste toi-même et tu verras que ce sera largement suffisant !
Juvia sourit, légèrement soulagée.
Sting : Ah ! Se penche-t-il. Mon bus.
Les mains dans les poches, il se dirige vers celui-ci.
Juvia : Je suis vraiment désolée pour tout à l'heure. Le suit-elle.
Sting : C'est rien, oublie ça !
Juvia : De toute façon, tu ne l'aurais pas trouvée chez elle, elle est sortie !
Sting : Tant mieux ! Ça veut dire qu'elle est sur la bonne voie ! Toi aussi, garde courage Jubi ♥ !
Juvia : Quoi ? S'étonne-t-elle.
Le blond se retourne, un sourire malicieux plaqué sur les lèvres.
Sting : Accroche-toi de toutes tes forces à elle si tu veux pleurer toutes les larmes de ton corps ! Tu vas essayer de conquérir Gray-man, non ? Je te souhaite bonne chance !
Sur ces mots, il monte dans son bue, laissant la bleue sceptique.
Juvia : Elle lui a aussi parlé de Grey. S'exaspère-t-elle alors qu'elle mangeait son bento avec les membres du second comité. Qu'elle bavarde celle-là alors !
Meldy : Oh ! Qu'est-ce qu'il est mignon ton collier, Lévy ♥ ! Encore un petit ours !
Lévy : Oui ♥ ! Brandit-elle le pendentif de son bijou.
Roméo : Diiiiis ? C'est un garçon qui te l'a offert ?!
Lyon : Ah ! Sourit-il sournoisement. Ce serait pas Gajeel ?
Lévy : Mais ! S'outre-t-elle. C'est pas ça du tout !
Lyon : Je l'aurais pourtant parié ! Vous vous entendez à merveille tous les deux !
Juvia s'apprête à mettre un aliment dans sa bouche mais elle hausse des sourcils à l'entente leur conversation. Tout devient soudainement clair dans sa tête, son aliment glisse entre ses baguettes.
Moi : Ah ! J'ai fait tomber quelque chose sur la nappe, désolée ! M'excusé-je alors que je mangeais.
- Ne t'en fais pas, j'apporte une éponge. Me rassure-t-elle en souriant.
Mavis : Ah ha ha ! Qu'est-ce que t'es étourdie, Lucy ♥ ! Se moque-t-elle
SPLASH
Elle vient de faire renverser son verre d'eau et maintenant l'eau s'écoule sur le sol.
- Ah là là ! Se baisse-t-elle pour essuyer. Tu n'es pas mieux Mavis !
Mavis : Pardon maman ! Descend-t-elle de sa chaise pour l'aider.
Je ris. Je suis contente qu'elle va bien. Et sa mère a l'air si gentille.
Je regarde cette dernière enlever un peu de nourriture près de la bouche de la rousse.
J'ai du mal à croire que...
"Quand j'étais petite, papa et maman se disputait tout le temps..."
Je suppose qu'il s'est passé quelque chose de vraiment grave entre eux ?
Après manger, Mavis m'emmène dans sa chambre.
Moi : Aah ! Fais-je à la vue des deux peluches qu'on lui avait offertes à son anniversaire, sur son lit. Tu les as toujours ♥ !
Elle s'assoit sur le rebord de son lit alors que je prends les deux peluches dans mes bras.
Mavis : Biens sûr ♥ ! Que je les adore ces peluches ! C'est comme si grand frère et toi étiez toujours près de moi ! Je dors tout le temps avec ♥ ! Sourit-elle joyeusement.
Moi : Ah bon, c'est vrai ? Ris-je, flattée. Tu sais, on étais allés te les acheter ensemble, Natsu et moi. Il a choisi ce diablotin parce que selon lui, il me ressemblait...
"Y'a comme un air de famille, tu trouves pas ?!" Me rappelé-je de ses paroles ainsi que de son air narquois, ce jour-là.
Moi : ...vraiment... Dis-je la voix tremblante.
Je sers les deux peluches contre moi, en pleurnichant.
Moi : Il a toujours manqué de délicatesse...
Natsu...
Le visage de Mavis perd un peu de sa jovialité, alors je sèche mes larmes en rigolant.
Moi : Ah ha ha ! Naan... Désolée. J'ai la larme facile ! Ah ha !
Mavis : Retrouve ta gaieté Lucy ! Me dit-elle soudainement.
Elle vient s'asseoir près de moi.
Moi : Merci de te soucier de moi. Mais rassure-toi Mavis, je vais bien ♥ ! Lui souris-je.
Mavis : Ce n'est pas vrai ! Réplique-t-elle. Tu ne vas pas bien du tout ! Je le sais moi ! Parce que quand tu vas pas bien, t'es pas la vraie Lucy ! Tu sais, je ne voulais pas que maman et papa s'inquiètent pour grand frère alors, je ne leur ai rien dit... et j'ai essayé de me comporter comme d'habitude. Mais mon beau-papa... Il a bien vu que je n'allais pas bien et il est devenu tout triste !
Les larmes me viennent encore aux yeux alors que j'écoute la petite Mavis.
Mavis : C'est pour ça que j'ai décidé de redevenir heureuse ! Toi aussi, il faut que tu essaies, Lucy ! Parce que sinon, tu vas faire de la peine à ton papa, ta maman et tous tes amis !
Elle prend mes main dans les siennes.
Mavis : Quand on est triste et que les gens qu'on aime sont malheureux, alors on devient encore plus triste qu'avant, pas vrai ?
Moi : Oui... Répondis-je, touchée.
Elle me sourit gentiment. C'est tellement vrai ce que tu dis, Mavis ! Tu es une petite fille exceptionnelle !
Je lui rends son sourire.
Tu es un ange, un véritable petit ange !
Balle dans la main, Gajeel regarde Juvia fouiller dans les buissons comme si sa vie en dépend.
Gajeel : Qu'est-ce que tu fais Juvia...? Lui demande-t-il finalement, plus qu'intrigué par le comportement étrange de son amie.
Cette dernière, pleine de terre sur son uniforme et de feuilles dans les cheveux, se retourne subitement vers le noiraud.
Juvia : Gajeel ! T'es à l'école ?! Donne-moi un coup de main au lieu de glander ! S'écrie-t-elle se relevant.
Gajeel : ... Je glande pas...
Il est là pour son entraînement de rugby, nuances.
Gajeel : Mais s'il s'agit d'une chasse au trésors, alors je suis partant !
Juvia : Oui c'est ça ! Il y en a un caché quelque part dans le lycée !
Gajeel : Hein ? Ses yeux s'illuminent. Un trésor ?!
Juvia : C'est un collier avec un pendentif en forme d'ailes d'anges !
Au même moment, un goutte de pluie tombe sur ta tête de la bleue.
Mavis : Ouh là ! Fait-elle alors que nous sommes devant la baie vitrée de salon. Oh. Il pleut. Continue-t-elle en mettant un sucette dans sa bouche.
- C'est bizarre, il faisait beau tout à l'heure ! S'étonne-t-elle.
Je pose ma main sur la vitre, tout en regardant l'extérieur.
Moi : Je peux vous emprunter un parapluie, s'il vous plaît ? Je dois rentrer.
- Si vous voulez, je peux vous raccompagner en voiture. Me propose-t-elle.
Moi : Mais... Me retourné-je vers elle.
Mavis me prend la main.
Mavis : Oui, accepte ! Comme ça, je pourrais venir avec vous !
- Ah non ! Toi, tu as un cours de piano à dix-sept heures !
Mavis : Ah nooooon ! Bouh, je suis obligée d'y aller ?
- Oui ! La semaine dernière, tu as déjà manqué ta leçon !
Moi : Ah bon ? Tu fais du piano ♥ ?! Je ne savais pas !
Finalement, Mavis est venue avec nous, mais uniquement pour la déposer au conservatoire de musique.
Mavis : Au revoir Lucy ! Me salue-t-elle en refermant la porte de la voiture, son petit parapluie au-dessus de sa tête. On se téléphone bientôt, d'accord ?
Moi : Oui ♥ ! Bon courage pour ta leçon !
Mavis : Bye bye ♥ ! S'éloigne-t-elle, toute souriante.
La mère de Mavis redémarre.
Moi : Je vous remercie beaucoup pour le déjeuner ! C'était vraiment délicieux.
- Bon ! Merci, c'est gentil... Me sourit-elle gentiment. J'avais envie de faire un gâteau pour le dessert mais finalement, je n'en ai pas eu le temps... J'espère que vous reviendriez pour le goûter !
Moi : Oui !
- Je suis assez fière de mon gâteau au chocolat. Continue-t-elle. Ah là là... hi hi ! Voilà que je me fais des compliments ♥ !
Moi : Elle est adorable ♥ ! C'est vrai que Mavis et Natsu adorent le chocolat ! Vous avez dû souvent leur en préparer, de ce gâteau !
- Oui... à l'origine... c'est mon ex-mari... leur père... qui adorait le chocolat. Me confie-t-elle, sans quitter la route du regard.
Je perds un peu de mon sourire.
- Lucy... Si je vous ai invité aujourd'hui... c'est parce que je tenais à vous remercier depuis longtemps.
Grey : Fiuu. Souffle-t-il en passant une main dans ses cheveux mouillés.
Quelques feuilles tombent de sa tête. Il est accroupi parmi les buissons, lui aussi à la recherche du collier. Il est habillé en uniforme mais sans son blazer.
Un parapluie apparaît au-dessus de sa tête, le surprenant. Il relève les yeux
Juvia : Désolée... de t'avoir embarqué là-dedans ! Tiens... il s'est fait couper les cheveux.
Elle aussi les cheveux mouillés et a retiré son blazer. Le brun lui sourit.
Grey : Mais non ! Je sais bien que Lucy tenait énormément à ce collier ! Ce serait génial de le retrouver. Surtout dans un moment pareille !
Juvia : Oui... Hoche-t-elle doucement la tête.
Grey continue de la regarder, un doux sourire sur les lèvres.
Gajeel : Eh ! Arrive-t-il. Si on demandait aux première année de nous aider ?!
Juvia ferme son parapluie et s'éloigne de Grey à une vitesse fulgurante, laissant de ce dernier dérouté.
Juvia : Il sont occupés ! Réplique-t-elle, accroupie dans les buissons et en allumant un lampe torche.
Gajeel : Mais... Le lycée est beaucoup trop grand, c'est peine perdue ! Et il va bientôt faire nuit ! Ajoute-t-il. En plus, il pleut ! Si elle l'a perdu il y a six mois, peut-être que quelqu'un l'a déjà trouvé.
Juvia : Flemmard ! Se retourne-t-elle.
Gajeel : Mais ! S'offusque-t-il. Pourquoi elle est jamais aussi sympa qu'avec toi ?! Hein, Grey ?!
Grey : ... L'ignore-t-il en levant les yeux vers le ciel. Si au moins, on savait à quel moment elle l'a perdu !
Ils décident alors tous les trois, de se rendre dans le local du comité.
Grey : Ça y est ! S'exclame-t-il, un cahier en main. Voilà le programme de la rencontre sportive de l'année dernière !
Juvia : On était en plein après-midi quand elle a remarqué qu'elle ne l'avait plus sur elle. Explique-t-elle. Un collier ne se détache pas facilement, il a dû s'accrocher à quelque chose sans qu'elle s'en rende compte.
Gajeel : Ah ha !
Grey : Voici les épreuves qui se sont déroulées le matin... Ouvre-t-il le cahier. Tir au panier ?
Gajeel : Ha ! Peut-être ! Dit-il avec détermination.
Grey : Tir à la corde ?
Gajeel : Ha ! Peut-être ! Répète-t-il, toujours sur le même ton.
Juvia : ... On perd notre temps là ?! Désespère-t-elle en leur donnant le dos.
Grey : Ah... Se rend-t-il compte. Elle avait remporté la première place à la course d'obstacle ! Déclare-t-il. Juvia !
Cette dernière se retourne vers lui, un brin d'espoir lui revient.
Grey : Où est-ce qu'on a rangé le filet qu'on avait utilisé pour cette course ?
Juvia : Dans le local du matériel sportif ! S'écrie-t-elle.
La mère de Mavis a garé sa voiture dans un coin de la rue, le temps de ma parler. Il fait calme dans la voiture, mise à part le bruit de des gouttes de pluie tombant sur la carrosserie.
- Natsu ne m'ouvrira peut-être plus jamais son cœur de toute sa vie. Déclare-t-elle tristement.
Je reste silencieuse, l'écoutant attentivement.
- Quelque temps après la naissance de Mavis... J'ai découvert le terrible secret de mon mari. J'étais désespérée, j'avais l'impression qu'il avait réduit à néant ce bonheur qu'on avait construit tous les deux. Des années durant, j'ai refusé de prendre les choses en main. A la maison, l'ambiance se dégradait de plus en plus. Puis, quand j'ai vu Natsu faire tout son possible pour préserver Mavis de ce climat de tensions... J'ai réalisé que ça ne pouvait plus continuer ainsi. Mais je ne me sentais plus la force de tout recommencer. Il pleuvait de jour-là, comme aujourd'hui... Quand j'ai décidé de quitter mon mari. Natsu était à l'école, Mavis n'était même pas réveillée quand je l'ai prise dans ms bras et mise dans la voiture.
J'imagine la scène sans mal.
- Natsu... Je pensais le récupérer une fois que la situation se serait stabilisée. Mais j'étais incapable de lui proposer de s'en aller comme je l'avais fait. Je craignais de devoir faire face à un regard accusateur. A ce moment-là, je me reposais tellement sur lui... que je n'étais pas en mesure de s'avoir s'il avait besoin de moi ou pas.
flashback
Sac dans le dos, parapluie sur la tête et un sachet dans les mains - signe qu'il revenait du super marché. Le petit Natsu revenait de l'école et se dirigeait vers sa maison jusqu'à ce qu'il aperçoive une femme au long cheveux roses portant plusieurs sacs vers sa voiture.
Natsu : Qu'est-ce que tu fais, maman ?! Lui demanda-t-il, confus.
La pluie continuait de tomber alors que sa mère se retournait vers lui, les joues baignées de larmes.
- Natsu... Désolée... Pardonne-moi... Lui dit-elle faiblement.
Ce dernier comprit instantanément ce qu'il se passait, c'est alors qu'il s'élança vers sa mère. Lâchant ses courses ainsi que son parapluie.
Natsu : Maman !! Attends !! Où vas-tu ?! Mam...
Il l'a saisit par le poignet pour la retenir, mais cette dernière le rejeta d'un geste brusque et violent. Puis sans se retourner, elle s'en alla en courant vers sa voiture.
Le rose resta choquée, fixant sa propre main alors que la voiture démarrait, le laissant seul, sous la pluie et un trou béant dans le cœur.
fin flashback
- Qu'a-t-il ressenti... Qu'a-t-il ressenti quand sa propre mère a violemment repoussé sa main ?! A cette instant précis, je lui ai fait tellement de mal, que cette blessure restera a jamais gravée dans son cœur ! Éclate-t-elle en sanglots.
Les larmes me viennent aussi aux yeux. Je pose ma main sur ma bouche. Et moi... Et moi alors ?Le jour du match du rugby...
J'ai fait une chose terrible...
Je me revois entrain de me dégager de sa poigne alors qu'il m'aidait à me relever.
Une chose que je n'aurais jamais dû faire !
J'ai rouvert cette blessure... J'ai à mon tour mutilé son cœur !
- Un jour, j'ai enfin réussi à lui demander de venir habiter avec Mavis et moi, mais il n'a jamais accepté. C'était prévisible... Regarde-t-elle par la fenêtre.
Moi : Sniff... Continué-je de pleurer.
- Mon acte était impardonnable ! Surtout pour une mère !
Je ne cesse de reniflant, ne pouvant pas imaginer ce que tout ce que Natsu a pu ressentir jusque là.
- Le problème, c'est qu'il en voulait plus à son père, il ne lui pardonnait pas d'avoir trahi sa famille ainsi. Comme il avait perdu ses repères... il a fini par devenir quelqu'un d'autre. Il multipliait les bêtises et les petits délits.
Elle se tourne vers moi, toujours en larmes.
- Mais ces deux dernières années... J'ai eu l'impression qu'il était redevenu le gentil petit garçon d'avant... Même si je n'ai de nouvelles de lui que par l'intermédiaire de Mavis !
Elle sort un mouchoir de son porte-feuille pour me le tendre.
- Tout ça, c'est grâce à vous, Lucy.
Moi : Snif...
- Je vous remercie beaucoup.
Moi : Non, ce n'est pas ça ! Secoué-je la tête, les mains sur mon visage. Natsu a toujours été gentil avec moi ! Depuis le premier jour !
Et moi... Je lui menais la vie dure et j'en réclamais toujours plus !
Je suis désolée...
Désolée, Natsu !
- Merci Lucy... Pose-t-elle sa main sur mon épaule. Merci beaucoup ! Merci pour tout l'amour que tu lui donnes.
Pardonne-moi... Je t'en prie...
Reviens Natsu !
Recommençons tout à zéro !
Je ne suis pas un ange...
... mais pour toi, je le deviendrai !
Juvia : Je l'ai trouvé... Souffle-t-elle, le filet sur la tête et le collier pendant au dessus d'elle.
Gajeel : YOUPIII !! YOUPIII !! S'exclame-t-il en pleurant de joie. T'es vraiment génial d'avoir pensé à ça Gray-man ♥ !
Assise au sol, Juvia prend le collier dans ses mains, émue, alors que Grey lui retire le filet sur la tête.
Grey : Bravo Juvia, tu t'es bien débrouillée ! Lucy sera contente ! La félicite-t-il en souriant.
Juvia : Oui. Mer.. Merci...
Gajeel : Fiuuu bon bon ! Je vais enfin pouvoir me changer !
Grey : Ha ! Quoi ? T'as pas arrêté de te plaindre alors que tu as de quoi te changer contrairement à nous ?! C'est pas juste !
Gajeel : J'ai un faim de loup ! Quitte-t-il la pièce en courant.
Le brun commence à se lever à son tour.
Grey : On y va Juvia ? Lui tend-t-il sa main. On risque d'attraper froid trempés comme on est.
Submergée par le soulagement et la joie, Juvia s'était mise à pleurer. Grey hausse des sourcils, surpris.
Juvia : Pourvu que... Dragneel... revienne vite et... Lucy... Elle se tourne vers Grey, serrant le collier dans ses mains. Elle sera véritablement heureuse cette fois ? Hein ?!
Grey reprend place à ses côtés, un sourire bienveillant se dessine sur ces lèvres alors qu'il regarde Juvia avec admiration.
Grey : Oui... Lui répond-t-il.
Et Juvia sourit, d'un vrai sourire, une sourire pure et sincère.
Grey est charmé.
Juvia sèche ses larmes et contemple joyeusement les petites ailes d'anges entre ces doigts. Elle tourne la tête vers Grey qui s'était rapproché d'elle. Tellement près, qu'elle pouvait sentir son souffle sur son visage. Elle ne bouge pas d'un poil.
C'est ainsi que leurs lèvres se rencontrent dans un doux et tant rêvé baiser.
-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
Bonjour et désolé du retard, ce chapitre n'est pas long mais a pris plus d'une semaine pour être écrit T.T Pourquoi ? Mon enfoiré d'ordinateur est mort et c'est pas facile d'écrire sur portable, j'me déteste.🤡
Bref on s'en fout T__T apprécions enfin le GrUvia si bien mis en avant en fin de chapitre !
Bon, je pense que Natsu n'est plus vraiment un personnage mystérieux pour certaines d'entre vous, vu qu'on en sait plus sur sa vie et ses traumatismes, lol.
Mais sinon, ou peut-il bien être ?? Pourquoi n'a-t-il pas attendu d'avoir fini l'école (parce que ouais il est déjà en dernière année notre bg) avant d'aller chercher notre cher Zeze ?? 😧
Bon, je m'attarde pas trop avec toutes ses intrigues à la con, j'ai mal aux doigts à force d'avoir écrit tout l'après-midi.💀
Vous en pensez quoi de la petite Mavis, tiens 🥰 ?
Et de sa mère aussi ?
Bientôt le papa fera son apparition, vous inquiétez pas !😉
#Juviaestlemeilleurpersonnagedecettefanfictionjveuxriensavoir
#elleméritetoutlebonheurdumonde
#weloveJuvia
Mais sinon en vrai de vrai, apprécions aussi le fait que l'amour que Lucy a pour Natsu est énorme et incommensurable😭
Bon je vais dormir, moi.
Bye bye <33
(Chapitre corrigé ♥)
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