Depuis quelques jours, Ciel Phantomhive se comportait un peu plus affectueusement avec Sebastian, son majordome. Comme s'il voulait le remercier d'être toujours là pour lui.
C'est alors que, lors du goûter de Ciel, le démon ne put s'empêcher de lui poser cette question :

- Vous m'aimez n'est-ce pas ?

 Le comte manqua de s'étouffer avec l'une des pâtisseries préparées par Sebastian. Il ne comprenait pas pourquoi Sebastian lui demanda soudainement ça. Il respira calmement, reprend son sang-froid.

- P-Pourquoi une telle question ?
- À voir votre réaction, je n'ai pas tort. Répondit-il dans un sourire mutin.
- J-Je.. Non ! Ne dis pas de t-elles sottises. Dit-il en avant de reprendre une bouchée de la sucrerie.
- Vous êtes sûr ?
- Évidemment.
- Alors pourquoi vous ne pleurez que devant moi ? Pourquoi vous ne vous confiez qu'à moi ? Pourquoi vous vous raccrochez tant à moi?

 Ciel déposa la pâtisserie en se mordant la lèvre inférieure. Les joues rougies et les sourcils froncés, il prit une légère inspiration tentant de calmer son cœur affolait.

- Parce que... Je... Je n'ai que toi ! Je ne peux compter que sur toi ! Tu es le seul qui...Ne me laissera pas..

 Ses derniers mots se fondirent en un murmure presque inaudible qui arriva tout de même à l'oreille de Sebastian. Le comte resta interdit devant ce qu'il venait d'étaler à son majordome, il se sentait honteux de s'être dévoilé à ce point. Il se leva, voulant quitter la pièce afin de s'enfermer dans la chambre ou plutôt de se cacher. Mais, lorsqu'il passa devant son serviteur, il sentit sa main gantée le retenir.
Ce geste fut vite suivi de ses bras qui entourèrent le corps frêle du comte, qui lui, fut surpris, mais se détendit instantanément à ce contact. Il aimait cette sensation de sécurité que lui apportaient les bras de son majordome, néanmoins, il se défit vite de son emprise. C'est alors, les joues légèrement rougies qu'il se racla la gorge avant de prononcer ses quelques mots:

- Qu'est-ce qui te prend tout d'un coup ?

 Malgré la froideur de ses mots, Sebastian remarqua qu'un léger sourire étirait les lèvres de son maître, ce qui le ravit et ne put l'empêcher de sourire à son tour.

- Pourquoi tu souris ?
- Et vous monsieur?

 Le jeune brun remarqua qu'un sourire ornait son visage et il en savait la raison, ce qui le troubla un peu.

- J-Je ne sourit pas. Fit le jeune comte en se tournant dos à Sebastian avant de continuer: Et puis, comment oses-tu être si familier avec moi?
- Après votre déclaration, je n'ai pas pu m'en empêcher monsieur.
- Ce.. Ce n'était pas une déclaration ! Qu'est-ce que tu vas t'imaginer ?

 Le majordome fit quelques pas afin de se remettre en face du comte.

- Monsieur? Fit-il en se penchant vers l'appeler.

- Quoi encore ? Répondit le comte en croisant ses bras sur son torse.

- Regardez-moi.

 À peine, la tête du comte relevait que ses lèvres se firent capturer par celle de son majordome. Ciel fit quelques pas en arrière, défaisant ses lèvres des siennes, choquer. Il porta sa main à sa bouche, les joues rougies et les yeux emplis de surprise.

- Se-Sebastian...

  Sa voix était plus que troublé, Sebastian se rapprocha de lui un sourire aux lèvres. Il porta sa main sur la joue laiteuse de son maître, qui lui, agrippa la chemise de Sebastian d'une de ses mains, la tête baissée.

- Monsieur, cesser de cacher vos sentiments.

 Le jeune comte resserra la prise autour de la chemise en fronçant les sourcils, les dents serrées. Ce baiser avait était comme un électrochoc. Le majordome glissa sa main, de la joue du comte à ses cheveux les caressent avec tendresse.

- Puis-je vous embrasser à nouveau ?

 Ciel releva la tête, plongeant son regard dans celui de Sebastian, qui approcha alors son visage du sien. Ce silence, ainsi que ce regard voulait tout dire. Le démon prit alors sa tête entre ses mains. À ce contact le plus jeune fermi alors les yeux. Le souffle de son majordome lui caressait le visage avant que ses lèvres s'écrasèrent avec légèreté sur celle de son maître. Le baiser était doux et tendre. Le jeune comte se mit sur la pointe des pieds, répondant au baiser offert par Sebastian. Puis, doucement leurs lèvres se séparèrent,laissant place un à long silence pendant lequel les deux hommes se regardèrent dans les yeux. Puis, le comte décida de briser le silence.

- Ne me laisse jamais, c'est un ordre.

 Le majordome sourit avant de s'agenouiller devant son maître.

- Yes, my lord.

The(ฅ•.•ฅ)End