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Chapitre 4 : je n'ai pas tué Jason

Cheryl, en parlant du carnet, s'était écriée :

- C'est quoi ce bordel ? Jenna, pourquoi t'es dedans ? En plus, tu vaux 25 points, comme Polly. Mais surtout... pourquoi tu es a côté du nom de mon frère ? Mais attends, tu as baisé avec Jason ?

J'eu l'impression que mon cœur se stoppait. C'était quoi ces conneries ? Cheryl me lançait un regard meurtrier : si elle avait des flingues des yeux, je serais probablement morte. Veronica, Betty, Ethel et Kevin me regardaient eux aussi d'un air suspect.

- Mais n'importe quoi ! criai-je. C'est la chose la plus stupide que j'ai jamais entendu, montre-moi ça !

Je lui arrachai le carnet des mains. Effectivement, c'était écrit noir sur blanc : Jason / Jenna Thompson / 25 points. Mais c'était accompagnée d'un petit commentaire : « pas facile à avoir ». Franchement, je n'en revenais pas.

- Alors ? s'impatienta Cheryl en tapant du pied. Tu n'as rien à nous dire ?

- Je t'assure que je n'ai jamais couché avec ton frère, enfin voyons tu sais bien qu'il ne m'intéressait pas du tout ! répondis-je.

- Ah ouais ? répliqua la rousse. C'est pas ce que je pense, moi. Tu crois que je n'ai jamais vu la façon dont tu le regardais ? Tu étais toujours gênée quand il était dans les parages, c'est franchement bizarre !

Sur ce point, elle avait raison : Jason me mettait trop mal à l'aise. Mais pas du tout pour les raisons qu'elle pensait, bien au contraire. Mais j'avais trop honte, je ne pouvais pas avouer devant tout le monde ce qui s'était réellement passé.

- Cheryl, je peux te parler en privé ? la suppliai-je.

- Bah quoi, t'as des trucs à cacher ? Puisque tu prétends que non, on n'a pas besoin de s'isoler pour parler.

Les autres ne bougeaient pas, ils se contentaient de regarder la scène comme de simples spectateurs. Bon, c'en était trop, il fallait que je raconte tout à Cheryl.

- Tu veux vraiment savoir la vérité ? Ton frère était un taré ! criai-je, bien plus énervée que ce que je pensais. C'était un psychopathe, qui, dès que tu avais le dos tourné, ne pouvait s'empêcher de me toucher ! J'étais tout le temps chez toi et à plusieurs reprises, quand tu n'étais pas là parce que tu étais occupée, il s'arrangeait pour venir me voir. Et qu'est-ce qu'il me faisait, ton ange de frère, à ton avis ? Il voulait m'embrasser, me tripoter. Je le repoussais à chaque fois, mais il avait bien plus de force que moi. Il ne m'a jamais agressé « sexuellement », mais il m'a plusieurs fois embrassée de force et touchée alors que je ne voulais pas.

Cheryl resta sans voix, les autres aussi d'ailleurs. Ma meilleure amie fronça les sourcils :

- Ce n'est pas possible, tu mens ! Je suis sûre que tu as toujours été jalouse, parce qu'il ne t'accordait pas la moindre importance. Et ce soir-là, le 24 juin, tu as enfin réussi à l'attirer dans ton lit, mais tu ne me l'as jamais dis parce que tu avais peur de ma réaction !

C'était faux, archi faux. Je voulais répondre quelque chose, mais Kevin prit la parole avant moi :

- Attends, le 24 juin ? Comment tu sais qu'ils auraient prétendument couché ensemble ce jour-là ?

J'appréciai qu'il formule ça comme une hypothèse, et non pas comme une vérité avérée. Au moins, peut-être que Kevin, lui, me croyait.

- C'est écrit dans le carnet, répondit-elle.

- Mais ce soir-là, c'était surtout la soirée qu'avait organisé Reggie Mantle, pour fêter le début des vacances d'été ! se rappela Kevin.

- Tout s'explique ! hurla Cheryl. T'as profité d'une soirée pour sauter sur mon frère, c'est ça ? Tu n'es qu'une salope, tu savais qu'il était sur le point de sortir avec Polly !

- Bien sûr que je le savais, mais ça n'a strictement aucune importance puisque je n'ai pas couché avec lui je te dis ! répondis-je, plus énervée que jamais.

Cheryl ne répondit pas, s'approcha de moi et me vola le carnet. Elle plissait les yeux et lisait à toute vitesse, comme si elle cherchait quelque chose en particulier.

- Je commence à tout comprendre, murmura-t-elle. C'est écrit, dans le carnet, qu'il est sortit avec Polly le 28 juin.

Certes, et alors ? Personne ne comprenait où Cheryl voulait en venir, mais elle reprit :

- Jason a disparu le 4 Juillet. Sauf que, je vais vous révéler quelque chose d'important, quelque chose que personne ne savait à part Jenna et moi : le 4 juillet, en réalité, il a rejoint l'autre rive parce qu'il voulait recommencer une nouvelle vie, loin de Riverdale, de nos parents, du lycée. Mais pour que son plan fonctionne, j'ai fais croire qu'il s'était noyé. Mais par la suite, je n'ai plus jamais eu de nouvelles : je suis sûre que mon Jay-Jay est mort, parce que des coups de fusils ont été entendu ce 4 juillet. Mais surtout, chose la plus importante : il voulait fuir Riverdale avec Polly.

Betty semblait choquée. Bien sûr, Jason n'avait pas pu partir avec Polly puisqu'entre temps, les Cooper avaient fait interné leur fille. Cheryl continua :

- Et donc, si l'on réfléchit bien : Jenna, amoureuse depuis toujours de mon frère, réussit enfin à coucher avec le 24 juin. Mais le 28 juin, il se met en couple avec Polly : bien sûr, Jenna était au courant puisque je lui dis tout. Et 6 jours plus tard, bam, des coups de fusils et plus de Jason. Vous voyez où je veux en venir ?

Je n'étais pas vraiment sûre de comprendre. Qu'est-ce qu'elle insinuait exactement ? Veronica s'approcha doucement de Cheryl :

- Attends, ne me dis pas que tu penses que Jenna ...

- Jenna a tué mon frère, la coupa Cheryl. Par jalousie. C'est évident !


I-N-C-R-O-Y-A-B-L-E. Réellement, je n'en revenais pas. Comment pouvait-elle pensait ça ? Déjà, je n'avais jamais été amoureuse de Jason, et je n'avais encore moins couché avec lui. Mais alors le tuer ? Cheryl et moi sommes amies depuis toujours, c'était impossible qu'elle pense ça de moi ! Je voulais répliquer quelque chose, j'étais choquée, déçue, en colère, mais aucun son ne sortit de ma bouche.

- Attends, Cheryl, tu devrais peut-être t'asseoir et réfléchir quelques minutes, murmura Veronica. Je comprends que la disparition de ton frère te bouleverse mais Jenna t'assure qu'elle n'a pas couché avec, et puis on n'a pas trouvé de corps.

Cheryl la regarda, les yeux injectés de sang : on aurait dit une folle.

- Mais oui, renchérit Betty d'une voix douce -ça faisait bizarre qu'elle prenne ma défense. Jenna est ton amie, et elle n'a rien d'une tueuse franchement.

- Arrêtez de faire comme si j'étais dingue ! hurla Cheryl, en tremblant. Et toi tu n'as rien d'autre à faire que pleurer ?

C'était à moi qu'elle parlait. Je n'avais même pas remarqué que je pleurais, tant j'étais choquée. C'était ma meilleure amie après tout, comment de telles idées pouvaient lui traverser l'esprit ? Je n'arrivais même pas à mettre de mots sur mes émotions. C'en était trop. Alors que je ne contrôlais ni mes gestes, ni mes paroles, je me mis à courir vers ma voiture, fuyant le lycée et Cheryl. J'eu juste le temps de l'entendre de dire : « On en n'a pas fini Jenna, je saurais te faire avouer la vérité ! ».

Je montai dans ma voiture à toute vitesse et partis. Je m'en voulais un peu d'avoir laissé les autres sur place, sans même les avoir remercié ou quoi que ce soit, mais actuellement je n'arrivais pas être lucide. Je pleurais encore et mes larmes me gênaient pour voir la route : je failli percuter un poteau électrique.

Il était 22h30. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire ? Rentrer chez moi ? Je n'avais pas du tout envie de croiser mes parents, ni même d'être seule, confrontée à mes pensées. Je me rendis donc chez Pop's, le seul lieu ouvert 24h/24.

Le visage chaleureux de Pop me réconforta un peu. À cette heure-ci, un soir de semaine, il n'y avait plus grand monde. Mon chagrin disparut subitement : je venais d'apercevoir un bonnet fort sympathique, des yeux verts et un sourire à tomber par terre. Jughead. Je ne savais pas pourquoi il me faisait tant d'effet, on ne se connaissait que très peu. D'ailleurs, peut-être pas assez pour que j'aille m'asseoir en face de lui mais après tout, vu la soirée que j'avais passé, je m'en fichais. Je le rejoignis donc. J'appréciai le fait qu'il ne fasse aucune remarque concernant mon état : je devais avoir les yeux et le visages rougis à force d'avoir pleuré, et le mascara qui avait coulé. Honnêtement, je n'avais pas envie de me voir dans un miroir à ce moment-là, et je plaignais silencieusement Jughead d'être assis en face d'un truc pareil.

- Salut, murmura-t-il en levant vaguement les yeux de son ordinateur.


Mon Dieu, sa voix. Tout à coup, j'avais vraiment oublié tous mes problèmes, et ça faisait du bien.


- Salut, répondis-je.


La lumière de l'écran d'ordinateur sur son visage lui donnait un air angélique.

- Alors qu'est-ce qui t'amène ici ? demanda-t-il. J'y suis pratiquement tous les soirs et je ne t'y vois pas souvent.

- Soirée de merde, murmurai-je.

-Ah, pas cool. Tu veux un café peut-être ? Il n'y a rien que le café ne puisse résoudre.


J'acquiesçai. Il fit un signe de la main à Pop, qui m'apporta immédiatement un café.

- Qu'est-ce que tu écris sur ton ordi ? voulus-je savoir.


-Je raconte l'histoire de Jason Blossom, pour qu'on puisse s'en souvenir même quand cette enquête sera terminée.


Le nom de Jason me serra le cœur. Cheryl pensait que je l'avais tué !

- Un conseil : si tu veux terminer ton histoire rapidement, inscris-moi comme coupable. Au moins ça en rendra une heureuse, grognai-je en remuant machinalement la cuillère dans mon café.

Il leva un sourcil, signe qu'il ne comprenait pas trop de quoi je parlais.

- Cheryl. Elle pense que je l'ai tué.

- Outch. Je suppose que ça explique la soirée de merde.

- Tu supposes bien.

- Et tu l'a tué ? dit-il très sérieusement. Non mais juste histoire de savoir en face de qui je suis assis quoi.

- Sérieusement ? m'indignai-je. Non mais c'est ...

- Tranquille, c'est une blague, me coupa-t-il. Je te propose un truc : puisque j'ai besoin de faire avancer mon livre et que, je suppose que tu veux prouver que Cheryl a tord, on pourrait travailler ensemble. Genre mener l'enquête quoi.

C'était tout à fait surprenant comme proposition venant de sa part. Et puis surtout, je ne m'étais jamais imaginé m'intéresser d'aussi près à la disparition de Jason.

- Je pensais que t'étais plutôt un gars solitaire, murmurai-je.

- C'est le cas, mais là je suis vraiment dans une impasse, sourit-il. Alors ?

- Alors c'est d'accord, dis-je. On va découvrir ce qui est arrivé à Jason.

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