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Chapitre 10 : pas de pizza-ananas

Je venais de gifler Jughead parce que je n'avais pas supporté de le voir embrasser Betty. Soudainement, je comprenais mieux pourquoi il n'avait pas eu le temps de venir me voir en prison. Et lui, il ne comprenait rien à mon geste.

- Ça va pas, Jenna, qu'est-ce qu'il te prend ? me demanda-t-il en posant une main sur sa joue qui commençait à rougir.

- Sérieux, Jug ? rétorquai-je. Tu ne comprends rien à rien. Laisse-moi.

Je fis demi-tour mais il m'attrapa le bras :

- Explique-moi alors.

- Lâche-moi ! hurlai-je. Une baffe, ça ne t'a pas suffit ?

Il desserra son étreinte et me laissa partir sans ajouter un mot. En fait, à ce moment, j'avais envie qu'il me retienne. Oui, je suis le genre de fille totalement contradictoire qui est trop fière pour admettre à voix haute ce qu'elle voudrait réellement.

Mais j'étais surtout trop stupide. Déjà, je n'aurais pas dû le gifler et au lieu de m'excuser, je lui avais crié dessus. Mais j'étais surtout idiote d'avoir pu envisager que peut-être, hypothétiquement, un jour, -certes, ça faisait beaucoup de conditions- il aurait pu se passer quelque chose. À la place, il avait choisi Betty, et il ne comprenait même pas que ça m'affectait.

Je rejoignis donc mes parents dans la voiture pour rentrer chez nous. Ils me demandèrent pourquoi j'étais partie précipitamment mais ils n'insistèrent pas quand ils comprirent que je ne voulais pas en parler. Après mon séjour en prison, ils voulaient sûrement me laisser un peu d'espace.

Je ne fis rien de bien productif de mon après-midi : mon moral était au plus bas. Mais le lendemain, nous étions lundi et il fallût retourner en cours.

Je fis du mieux que je pus pour éviter Jughead, car je savais qu'il n'allait pas lâcher l'affaire et qu'il allait me demander pourquoi j'avais réagi aussi brutalement. Ceci fonctionna plutôt bien jusqu'au moment du repas où bien sûr, Jughead s'était assis à côté de Betty, juste en face de moi. Alors que l'on mangeait, Betty parlait de l'épreuve que sa sœur avait dû traversé au couvent : pour la réconforter -comme d'habitude-, Jughead passa son bras autour de son épaule. Ce geste parût étonner tout le monde car Archie, Veronica et Kevin se regardèrent avec de grands yeux : étais-je la seule au courant ? Était-ce vraiment quelque chose de récent ?

Je ne participai pas vraiment à la conversation du repas, j'avais seulement les yeux rivés sur mon assiette d'haricots verts que je n'avais même pas touchée. Je n'avais pas faim, et j'avais simplement envie de rentrer chez moi. Cependant, Archie aussi ne semblait pas en pleine forme : il parlait peu et était bien moins souriant et sympathique qu'à son habitude.

À la fin du repas, alors que tout le monde partit ranger son plateau, je demandai à Archie :

- Est-ce que ça va ? Tu n'as pas l'air très en forme.

- Je pourrais te poser la même question, soupira-t-il en affichant un sourire un peu pitoyable.

- Oui, mais moi je sors de prison, dis-je en essayant d'adopter un ton enjoué. Et toi, c'est quoi ton excuse ?

- C'est... compliqué, finit-il par dire. C'est à cause d'une fille. Enfin d'une femme.


- Raconte-moi tout, murmurai-je en le prenant par le bras.

- C'est censé rester confidentiel, dit-il à voix basse. Peu de personnes sont au courant... Miss Grundy et moi, on a beaucoup sympathisé cet été mais...

- La prof de musique ? m'exclamai-je en le coupant. Mais c'est que le petit Archiekins joue dans la cour des grands !

- Pas si fort ! chuchota-t-il en regardant autour de lui. Bref, la mère de Betty l'a découvert, elle l'a dit à mon père et elle a menacé Miss Grundy de la dénoncer si elle ne quittait pas l'établissement. Elle est partie hier. Je ne la reverrai plus.

- Je suis désolée, Archie, compatis-je. Mais sans vouloir t'offenser, votre relation n'avait pas vraiment d'avenir.

- Je sais, murmura-t-il, mais elle a vraiment changé ma vie. Elle m'a aidé dans ma musique et ça représente tellement pour moi...

- Hé ! m'écriai-je. La vie continue et je suis sûre qu'il y a un million de filles, et surtout des lycéennes, qui adoreraient sortir avec toi ! Alors je te propose quelque chose : on arrête d'être tristes tous les deux, on commandes des pizzas ce soir et on regarde un film !

Son visage sembla s'illuminer :

- J'en dis que c'est une excellente idée ! Chez moi, 19h ?

- Je serai là ! répondis-je gaiment. À ce soir alors.


Nous nous saluâmes et chacun partit assister à son cours respectif. L'après-midi passa et comme prévu, je me rendis chez les Andrews pour 19h tapantes -je n'aimais pas être en retard. Un homme qu'une quarantaine d'années vint m'ouvrir la porte, et je devinai qu'il s'agissait de son père. Il avait l'air adorable.

- Jenna Thompson, je présume ? Ravie de faire ta connaissance, sourit-il gentiment en me tendant la main.

-De même, M. Andrews, répondis-je en la lui serrant.

Il me fit entrer et je découvris une charmante petite demeure. Archie descendit de sa chambre et me rejoignit dans le salon, un papier répertoriant les différentes sortes de pizzas à la main. Nous nous installâmes sur son canapé et il me demanda :

- Une préférence pour les pizzas ?

- Ce que tu veux, répondis-je, sauf celle avec de l'ananas. C'est tellement dégueu.


Il me regarda d'un air bizarre, et je repris :

- Quoi ? Ne me dis pas que tu fais partie des personnes totalement bizarres qui aiment cette pizza, qui, au passage, n'en est pas une.

- Et bah... ce n'est pas ma préférée mais j'aime bien, avoua-t-il un peu gêné.

- Quelle honte, Archie Andrews ! m'écriai-je en le tapant avec un coussin. Mais quelle idée j'ai eu en te proposant de manger des pizzas !

- Tu peux toujours partir, répondit-il d'un air satisfait. Pas grave, je les mangerai tout seul.


Ah, il savait me prendre par les sentiments. Il n'eut pas besoin de me prier davantage pour que je reste. Finalement, notre choix se porta sur une pizza jambon-fromage-champignons, et sur une autre avec du chorizo. M. Andrews paya les pizzas, ce qui me mit mal à l'aise, mais il avait fait en sorte de donner son billet au livreur avant moi. Il goûta une part des deux pizzas et parti s'isoler dans une autre pièce pour nous laisser seuls. Nous nous mîmes donc à choisir le film à regarder.

- Tu as une idée ? me demanda Archie.

- Hum... Forrest Gump ? proposai-je.

- De quoi ça parle ? voulut savoir Archie.

- Sérieusement, Archie ? Tu ne connais pas Forrest Gump et en plus de ça, tu aimes la pizza à l'ananas ? Ça commence à faire beaucoup, le taquinai-je.

Pour toute réponse, Archie saisit un coussin et me le balança en pleine figure.

- Super mature ça, Archie ! rigolai-je.

- Oh, mais je ne fais que te rendre le coup que tu m'as mis tout à l'heure, sourit-il.

- Pas faux, répondis-je. Par contre, tu ne paies rien pour attendre !

Je frappai à nouveau Archie avec un coussin, mais il ne se laissa pas faire, prit un autre coussin et me frappa avec à son tour. La bataille dura quelques instants mais elle s'arrête assez rapidement lorsqu'Archie se cassa littéralement la figure du canapé, et finit étalé au sol comme une crêpe. Nous rigolâmes tous les deux, surtout que son rire était assez aigu, ce qui me fit pouffer d'avantage.

- Bon, tu as gagné, avoua Archie, toujours au sol.

- Ne jamais défier Jenna Thompson, ajoutai-je en l'aidant à se relever.

Il retourna s'asseoir sur le canapé et soupira :

- C'est cool de penser à autre chose qu'à Miss Grundy. Merci d'avoir eu l'idée de passer la soirée ensemble.

Nous étions redevenus calmes mais j'entendais mon cœur battre fortement dans ma poitrine et la respiration encore un peu hachée de Archie, après notre bataille.

- J'ai toujours des bonnes idées, me ventai-je avec un petit sourire.
Archie se rapprocha doucement de moi et murmura :

- Je crois que moi aussi, j'ai une idée...

Il s'approchait toujours plus de moi, et sa voix était très douce, même trop douce. Qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Avant même d'avoir pu réfléchir davantage, il plaqua ses lèvres contre les miennes. Elles étaient douces, et c'était vraiment agréable. Son baiser était lent, sensuel et délicat. Mais était-ce bien de faire ça ? Il passa doucement la main dans mes cheveux, alors que je restai totalement statique, ne sachant que faire. Merde enfin, j'étais en train d'embrasser Archie ! Ou du moins, il m'embrassait et je ne le repoussais pas, mais quand même ! C'était mal, parce que ce n'était pas sa bouche que j'avais envie d'avoir contre la mienne : c'était celle de Jughead. D'un côté, il était avec Betty, alors pourquoi résister à Archie ?

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