Prologue : le commencement :
Toutes histoires à un commencement. Et bien mon histoire à moi à commencé lors du pire jour de toute ma vie. Celui de la mort de ma mère... J'étais une petite fille jeune, innocente mais je faisais plus âgé que mon âge, j'étais plus mature. J'étais pauvre, je n'allais pas à l'école. J'étais tombé amoureuse, du mauvais garçon, évidemment... Je m'en rappelle comme si c'était hier.
...
Salut ! Je m'appelle Sophie, j'ai 7 ans ! Aujourd'hui, comme tous les autres jours d'ailleurs, ma mère et moi allons faire la tournée du ménage. Je l'accompagne tous les jours depuis mon plus jeune âge. Ma mère n'a pas d'argent pour payer une nounou. Et je ne vais pas à l'école. Nous arrivons devant la première maison. Ma mère commence à faire le ménage et moi, je m'assois sur une chaise, les mains sur les genoux, sage. Il fait très chaud et je m'ennuie... Je n'ai qu'une hâte : aller faire le ménage chez les Mylo et voir Anthony.
Nous sommes à présent devant la maison des Mylo. C'est une immense villa ! Anthony et son père sont des gens très riches. Tout le contraire de ma mère et moi... Ma mère, Rosa, toque à la grande porte en bois massif. Un homme blond aux yeux bleu d'une quarantaine d'années et fraîchement rasé, vient nous ouvrir. Quand il nous voit, il esquisse un sourire et crit :
- Anthony ! Y a Sophie et sa mère qui sont là !
J'entends des pas dans les escaliers, puis Anthony apparaît dans l'encadrement de la porte. Mon cœur ratte un battement. Il est super beau ! Il est encore plus beau qu'hier ! Il a quatre ans de plus que moi, donc 11 ans. Mais ça m'est égal. C'est pas l'âge qui compte... Il ressemble beaucoup à son père mais en plus jeune et en plus mignon.
- Hey ! Salut Sophie ! Tu viens ?
Je le suis dans la maison. Quand il passe devant son père, les deux hommes échanges un regard entendu. Je me demande pourquoi ? Anthony m'emmène dans sa chambre. Comme d'habitude, il se tourne vers moi et me demande avec un sourire :
- Alors, tu veux faire quoi, So ?
So. J'adore quand il m'appelle comme ça... Je réponds avec un sourire :
- un grand cache cache dans toute la maison !
Anthony me fait un sourire désolé puis secoue la tête :
- désolé So. Mon père ne veut plus qu'on joue à ça... a ce qui paraît on fait trop de bruit quand on y joue...
Je suis déçu mais c'est pas grave... Anthony me propose un autre jeu. Plus calme. J'aquiece. Nous nous mettons donc à jouer.
Nous jouons depuis quelques temps déjà quand j'entends des voix venant du salon. Ma mère parle calmement, le père de Anthony, Georges, crit. Je demande :
- Qu'est ce qu'il se passe ?
- Je n'en sais rien.
- On ferrait mieux d'aller voir.
- Non. Il faut les laisser. Ce ne sont pas nos affaires. Aller, on continue à jouer.
- Si tu le dis.
Nous continuons donc à jouer. Mais les voix dans le salon s'amplifient. Je regarde le visage d'Anthony, il est impassible. Il ne me laissera sûrement pas sortir... Je dois trouver un autre moyen. Je commence alors à me tortiller sur moi-même et je dis :
- Antho, faut que j'aille aux toilettes.
Je me lève et me précipite vers la porte. Anthony me coupe dans mon élan.
- T'es sur que tu peux pas te retenir ?
- Non, désolé mais je dois vraiment y aller.
Mais pourquoi cherche t-il tellement à me retenir dans sa chambre ? Je sors donc de la pièce et, bien entendu, je ne vais pas aux toilettes... Je descends la moitié des escaliers (la chambre d'Anthony est à l'étage) et regarde à travers les barreaux de la barrière. Je ne vois que le visage de ma mère de la ou je me trouve. La terreur s'y trouve :
- Calmez vous, Georges. Je vous en prie.
Son ton est suppliant. Mais qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi maman n'est elle pas en train de faire le ménage, comme d'habitude ? Et pourquoi Georges semble t-il si en colère ? Qu'à donc fait ma mère ? Georges répond avec, dans la voix, toute la colère du monde :
- Je déteste, je hais les pauvres ! Ils ont toujours leur mot à dire, hein ?! Et bien non !! Je vous dis de faire un truc, Rosa, vous le faites point !!
- Je ne veux en aucun cas faire ce que vous me demandez ! J'en ai marre d'être à vos ordres Georges !
- Alors vous n'aurez aucun regret si je vous tue ? Pensez à votre fille, Rosa.
Mon coeur s'arrête de battre. Georges veut tuer ma mère ?! Non ! Il a pas le droit de faire ça ! Je ne peux rien faire, mon intuition me dit qu'il faut que je reste la ou je suis. La discussion continue :
- Ma fille... Elle voudrait sans doute que je meurs en héros... Elle comprendra j'en suis sûr...
- Très bien... alors vous allez mourir et ça me ferra des vacances !
Il sort de sa poche un objet brillant. Le visage de ma mère est maintenant déterminé.
- Allez y. Je suis prête !
Je voudrais bouger mais j'en suis incapable. Je voudrais crier mais aucun son ne sort de ma bouche. Je suis comme paralysée. Georges pointe le pistolet sur Rosa. J'ai l'impression que les secondes passent aux ralentis. Que les images passent unes à unes devant mes yeux effrayés. Le doigt de Georges appui sur la détente. La détonation du pistolet résonne à mes oreilles. Je vois ma mère tomber à la renverse, la poitrine en sang. Et la, tout se réanime en moi. Je cours jusqu'au corps de ma mère en criant :
- Maaaman !! Noooooooon !
Je me penche sur elle. Ses yeux noir regardent un endroit que je ne peux pas voir. Elle a la bouche entrouverte... J'essaie de trouver son poul mais elle n'en a aucun. Alors les larmes commencent à couler. Ma mère adorée est morte. Tué par Georges ! Mon regard se tourne alors vers lui avec toute la haine qu'une petite fille de 7 ans peut avoir et je hurle de ma petite voix fluette :
- Pourquoi ?! Je vous déteste !!!
Georges, lui, regarde un point derrière moi et dit avec un sourire :
- Merci, mon fils de l'avoir empêché d'être dans mes pattes. Dommage que tu ne l'ai pas retenu assez longtemps.
Tout s'écroule autour de moi. Anthony est du côté de son père depuis le début. Il m'a trahit. Je me lève, chancelante. Je vais vers la porte pour sortir de la maison. Juste avant de sortir, je me tourne une dernière fois vers les deux hommes et je dis d'une voix aussi froide qu'une tombe :
- Je me vengerais. Ma vengeance sera terrible et vous souffrirez comme jamais vous avez souffert...
J'ai l'impression qu'une autre personne a prit possession de mon corps... Que cette phrase vient de sortir de la bouche d'une personne qui a des années de plus que moi... Mais non, c'est bien moi. Et c'est effrayant.
Je quitte la maison. Je cours. Je ne sais pas où je vais. Les larmes coulent abondamment sur mon visage. Combien de temps ai-je couru avant de trébucher ? Je n'en sais rien mais je sais une chose, mes tongues se sont cassées tellement j'ai couru et c'est à cause de ça que je suis tombé. Je ne sais pas où je suis ni combien de temps je suis resté la, à pleurer mais, par contre, je sais à quel point mon cœur souffre.
Au bout de je ne sais combien de temps passé assise au sol à pleurer, je sens une main se poser sur mon épaule. Je sursaute et je regarde à qui appartient cette main. Deux garçons de à peu près 12-13 ans se tiennent derrière moi. Ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau, ils doivent être jumeaux... Celui qui me touche l'épaule me demande :
- Qu'est ce que tu fais ici, toute seule ? Et pourquoi tu pleures ?
J'hésite avant de lui répondre. Je sens que je peux leur faire confiance.
- Ma mère s'est fait tuer devant mes yeux.
Les deux garçons paraissent choqués. Celui qui m'a touché l'épaule s'assoit à mes côtés. L'autre reste au arrière. Le garçon à côté de moi m'adresse ses condoléances. Le temps passe, je m'arrête peu à peu de pleurer. Je me tourne vers le jeune garçon et lui demande d'une voix timide :
- Comment tu t'appelle ?
- Je m'appelle John. Et lui la bas c'est mon frère jumeau. Il s'appelle Julien. Et toi ?
- Sophie. Vous habitez ou ?
- Dans la forêt. Tu veux venir ?
J'aquiece. Je ne sais pas où aller alors autant aller avec eux... Ils m'emmènent donc dans la forêt.
J'apprends que leurs parents sont morts dans un accident de voiture et qu'ils vivent seuls depuis l'âge de 10 ans. J'apprends aussi qu'ils étaient des frères siamois et qu'ils avaient trois mains pour deux. C'est pour ça qu'il manque une main à Julien...
...
Depuis ce jour, je vis en compagnie des frères John et Julien. Ils sont comme des frères pour moi... John m'appelle même petite sœur. Julien par contre se montre moins amicale avec moi même si je sais qu'au fond il m'aime bien...
Je me rappelle de mon anniversaire de mes 10 ans. Ils m'avaient offert une puce à implanter dans mon cerveau. Ils m'avaient expliqué qu'ils faisaient partis d'un gang d'agent secret, ils en sont même les chefs, et ils voulaient que j'en fasse partie, moi aussi. Alors, j'ai accepté, ils m'ont implanté la puce et ils m'ont présenté aux membres de leur gang.
Depuis ce jour, j'ai fais de nombreuses missions que j'ai toujours réussis... En gardant toujours au fond de moi un goût de vengeance.
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