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Chapitre 25 (1ère fin) : il faut fêter ça

PDV Sophie :

Je monte à l'arrière de la voiture, songeuse. Hugo est donc dans le coma et ils veulent le débrancher... Il va donc mourir et tout ça à cause de moi ! J'aurais du ne pas tirer et laisser Anthony m'étrangler. Hugo ne mérite pas de mourir !

Je retiens les larmes de couler car les jumeaux entre, à leur tour, dans la voiture.

Julien me lance un regard par dessus son siège, tout souriant. Je lui rends son sourire tant bien que mal. Je vois à son regard qu'il comprend que quelque chose ne va pas mais il ne dit rien, à mon plus grand bonheur.

John démarre la voiture et met la musique à fond. Les jumeaux commencent à danser, tout en conduisant, et je souris malgré moi.

Il faut que je me détende. Je dois fêter comme il se doit la fin de ma mission ! Je penserais à mes problèmes plus tard ! Je me met à rire et rejoins les garçons dans une danse endiablée.

John gare sa voiture dans un parking situé devant une boîte de nuit.

Nous sortons tous les trois du véhicule et entrons dans la boîte en montrant nos cartes d'identité au videur. Il nous laisse entrer.

Tout de suite, une chaleur étouffante m'envahit. La musique bas son plein à une puissance folle. Je sens tout à coup une étrange euforie s'installer en moi. Un immense sourire s'affiche sur mon visage. Julien s'approche de mon oreille et me demande :

- Ma lady voudrait-elle prendre un verre ?

Je ris et hoche la tête. Évidement que je veux prendre un verre ! On est là pour s'amuser non ?

On se fraye un chemin entre tous les corps qui dansent, jusqu'au bar. John ne nous a pas suivit. Je le repère dans la foule. Il est en train de danser, ou plutôt de se défouler. Je le vois faire un clin d'oeil à une fille qui le regarde avec envie.

- Qui est ce qui va ramener une fille dans son lit ce soir ? C'est John ! chantonne Julien.

Je ris. C'est exactement à ça que je pensais !

Notre boissons arrive, servit par un jeune barman. Quand celui-ci me tend mon verre, il me fixe avec un sourire enjôleur. Je souris en froncant les sourcils. Que voulais dire ce sourire exactement ? J'entends Julien grogner :

- Pour qui il se prend lui ?

- Quoi, t'es jaloux ?

Il me fixe avec un regard que je n'arrive pas à décrypter.

- Bien sûr que je suis jaloux ! Ce type était en train de draguer ma copine !

J'éclate de rire. Une chose est sûre, là, maintenant, c'est que je suis folle de lui.

Je bois quelques gorgées du breuvage -je ne sais même pas ce que c'est- et pose le verre sur la table.

- On va danser ?

Je tends ma main et il me l'a prend avec un grand sourire. Je me met à sauter comme une dégénérée au rythme de la musique. Julien fait de même.

J'oublie tout. La mission, Anthony, Hugo, Georges, tout. Seule la musique existe. Et Julien. Il semble tellement heureux à cet instant que ça me rends encore plus heureuse.

J'ai tout oublié, je saute comme si ma vie en dépend. Je chante aussi, en gueulant comme une folle. Je suis bien.

Soudain, la musique s'arrête et toute la foule s'arrête de bouger d'un même mouvement. Je suis essoufflée et je meurs de chaud.

Je jette un regard à Julien, il est tout transpirant. Encore plus sexy. Je souris, le dévorant des yeux. Il fait de même avec moi.

La musique reprend mais, elle aussi, je l'ai oublié. Seul Julien existe. Je ne danse plus, lui non plus, les autres nous bousculent mais on s'en fou. Ils n'existent plus.

J'entrouvre la bouche. Il s'approche peu à peu de moi. Mon coeur bat à tout rompre. Je n'y tiens plus et lui saute dessus. Je l'embrasse à pleine bouche, pendue à son cou. Il me rend mon baiser et recommence à sauter. La musique est revenue. Nous dansons maintenant en se serrant l'un contre l'autre. Notre transpiration et nos souffles se mélangent. Nous bousculons les autres mais peu importe.

Je suis comme dans une transe sans fin mais je me sens bien. Je ne me suis jamais sentis aussi bien.

PDV John :

Je me sépare des deux tourtereaux dès le début. Je n'aime pas trop tenir les chandelles et puis, je n'ai pas envie de boire. Je préfère avoir les idées claires.

Je danse comme un fou sur la piste, à côté d'un groupe de fille. L'une d'entre elles m'a d'ailleurs repérée et n'arrête pas de me fixer. Je lui souris et lui fais un clin d'oeil, usant de mon charme de gentleman. Elle se détourne en rougissant. Je hausse les épaules et continu de danser. Elle ne sait pas ce qu'elle rate.

La musique s'arrête quelques secondes. Juste le temps pour moi de reprendre mon souffle. Puis, elle repare de plus belle. Je danse à nouveau.

Je repère Sophie et Julien. Ils dansent collés-serrés l'un à l'autre. Je souris, attendris.

Je m'arrête de danser, essoufflé et me dirige vers le bar. Je vais peut-être boire un peu tout compte fait.

J'arrive au bar. La fille de tout à l'heure est assise, seule. Je décide d'aller lui parler dans un élan de courage. Je m'assois à ses côtés. Elle me fixe avec de grands yeux. Je cris pour qu'elle m'entende :

- Désolé pour tout à l'heure... j'y suis peut-être aller un peu fort.

Elle sourit en rougissant et contemple le fond de son verre presque vide.

- C'est pas grave. C'est oublié t'inquiète pas !

Je souris.

- Je m'appelle John et toi ?

- Marguerite.

Un nom de Fleur ? J'aime les fleurs.

- Tu veux un verre ? me demande t-elle soudainement.

- Oui, je veux bien mais je peux payer tu sais...

- Non, je t'invite.

Je hausse les épaules. Si elle y tient tant... Ma commande arrive et je commence à boire doucement.

- Tout à l'heure, j'ai vraiment cru que t'étais un connard qui était venu ici juste pour draguer.

Je ris quand elle m'avoue ça.

- T'inquiète. Je suis venu ici pour me vider la tête. Et puis... tu me regardais alors j'ai cru que...

- C'est vrai que je te trouve mignon mais de là à coucher le premier soir ! Je crois pas non ! Crois moi, je ne suis pas une fille facile !

- Ça, je veux bien le croire !

Elle rigole. Je la suis. Je me sens bien. Cette Marguerite me plaît bien. Elle passe sa main dans ses cheveux dorés et se penche vers moi :

- T'as l'air sympa.

- Je le suis !

- Et si on allait danser, John ?

- Bonne idée, Marguerite.

On rigole et on rejoint la piste de danse. Nous dansons comme des fous en rigolant.

PDV Anthony :

Je regarde mon meilleur ami, couché sur un lit d'hôpital. J'entends le ''biiiip'' infernal de la machine qui nous prouve que le jeune homme ne se réveillera jamais. J'entends aussi les lamentations de ses parents.

Je me sens vide. Je ne ressens plus rien. Je m'approche du corps sans vie de Hugo. J'espère toujours qu'il ouvre les yeux et qu'il me dise une de ces conneries qu'il avait l'habitude de dire. Mais non. La machine m'annonce clairement qu'il ne le fera pas. Hugo n'ouvrira plus jamais les yeux, ne dira plus jamais de conneries.

Des larmes coulent de mes yeux sans que m'en rende compte. Je n'arrive pas à croire que je ne le reverrais jamais. Je n'arrive pas à croire que ma vie peut continuer mais pas la sienne.

On allait de paire, lui et moi. Comment je vais y arriver tout seul ?

Je sers les dents pour retenir mes sanglots. Je ne veux pas pleurer devant ses parents. Je les regarde, ils sont abbatu. Ils viennent de perdre leur seul fils. Les voir comme ça, eux qui étaient, d'habitude, si heureux, me fends le coeur.

Je jette un dernier regard au visage sans vie de mon meilleur ami et me lève. Il faut que je parte. Je sens que je vais exploser.

Je sors de la chambre d'hôpital sans un regard en arrière. Le premier sanglot éclate, suivit par les autres. Je me met à courir. Il faut que je sorte d'ici, que je m'éloigne de cette horrible réalité.

Dehors, je m'arrête devant un poteau, à bout de souffle. Je pousse un hurlement de rage et de détresse et abbat mon poing contre le poteau, de toute mes forces. J'entends mes os craquer. Nouveau hurlement, de douleur cette fois-ci.

Je tombe à genoux et regarde le ciel. Les étoiles brillent.

Un nom me vient en tête, Sophie. Tout ça, c'est à cause d'elle ! Je me vengerais pour la mort d'Hugo ! Je veux la voir souffrir autant que je souffre à cet instant ! Je veux la voir patauger dans son malheur !

Un sourire diabolique fend mes lèvres tandis qu'une infirmière, qui passait par là, accourt vers moi...

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