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Chapitre 12 : Père et fils

PDV Anthony :

Mon réveil retentit, il est 6h. Je me lève, vais prendre ma douche et m'habille.
Je me regarde dans la glace avec un sourire. Je suis fier de moi ! J'ai réussis à trouver la supercherie de Sophie. Elle voulait me piéger pour se venger !
Je retourne dans ma chambre et m'empare de la photo que je lui ai volé hier. Elle est beaucoup plus reconnaissable sur cette photo que maintenant... Soudain, quelqu'un frappe à la porte de ma chambre.

- Entre, Hugo.

Mon meilleur ami entre dans la pièce, un sourire étincelant aux lèvres.

- Eh ben ! Ça a l'air d'aller aujourd'hui !

- Pas tout à fait en fait... euh... t'as réussis à trouver ?

Je soupire. J'en étais sur qu'il était venu me déranger juste pour elle. Il n'y a que elle qui l'intéresse... Il devrait passer à autre chose, c'est peine perdue avec elle...

- Ouais ! J'ai réussis à découvrir qui elle est vraiment...

- Et alors ?

- Regarde cette photo, Hugo.

Le jeune blond contemple la photo pendant quelques instants. Puis il me regarde sans comprendre en haussant les sourcils.

- Et... alors ?

- Je la reconnais dessus. C'est bien la gamine complètement tarée qui nous a menacé de mort, mon père et moi, sans aucune raison...

Hugo me regarde, horrifié.

- On ne peux pas lui faire confiance à cette fille. Je t'interdis de lui parler.

- Mais...

Je lui jette un regard exaspéré.

- Écoute Hugo... Il y a plein d'autre filles libres. Oublie Sophie, elle ne te donnera rien.

- Mais je... je l'aime...

Je secoue la tête. Hugo arrête d'insister tu m'énerve ! En plus tu la connais seulement depuis quelques jours... Je me force à faire un sourire et le regarde dans les yeux.

- Tu devrais essayer avec Cristal... Je suis sûr qu'elle craque pour toi !

- Ah bon ? T'es sûr ? Moi je trouve plutôt qu'elle craque pour toi...

- Non, je t'assure !

- Ah... et bien je...

- Tu vas essayer avec Cristal et ignorer Sophie !

- Euh... oui...

- Super ! Bonne nouvelle ! Bon, tu permet ? Je dois prévenir mon père de la présence de Sophie ici.

Je m'empare de mon portable et compose le numéro de mon père. Mon père répond à la deuxième sonnerie.

- Salut fiston ! Comment tu vas ?

- Super bien ! J'ai un truc d'urgent à t'annoncer !

- Je t'écoute mon fils.

- Il faudrait mieux... qu'on se voit face à face...

- C'est si urgent que ça ?

- Hyper hyper urgent !

J'entends mon père soupirer à l'autre bout du fil.

- Très bien ! Je viens te chercher, on aura toute la journée pour discuter.

- Génial ! T'es super papa !

- Je sais fiston je sais... a tout de suite.

- A toute !

Je raccroche. Je me tourne vers Hugo qui est resté dans ma chambre pendant mon coup de fil.

- Tu pourras dire à madame Echier que... je me sentais pas bien et que, du coup, mon père est venu me chercher pour la journée ?

Mon meilleur ami aquiece et se lève. Il quitte ma chambre sans un mot, sans doute en train de réfléchir à ce que je lui ai dis sur Sophie... Je regarde l'heure : 8h. Hugo va encore être en retard !
Avec un sourire, je sors de ma chambre et vais dans la grande cour. J'attends mon père assis sur un banc juste devant l'entrée de l'université. Soudain, une limousine se gare juste devant moi. La tête de mon père sort par la fenêtre et il me lance :

- Aller ! Grimpe fiston ! Allons discuter entre père et fils !

Je souris et grimpe dans l'immense voiture aux côtés de Georges Mylo, mon père.

- Veux-tu aller au parc pour discuter plus tranquillement, mon fils ?

- Euh... oui, pourquoi pas...

Mon père tape sur l'épaule du conducteur en disant :

- Direction le parc, Pedro !

Pedro aquiece et enfonce la pédale de l'accélérateur avec le pied.

Nous voilà arrivé au parc. Mon père et moi marchons côte à côte du même pas. Pedro, quant à lui, est resté dans la voiture.

Je reste muet. Je ne sais pas pourquoi mais je commence à avoir peur de lui dire à propos de Sophie... J'ai peur de sa réaction, en fait.

Mon père s'assoit sur un banc à côté duquel il y a un petit lac. Je vais m'asseoir à ses côtés. Sur les eaux bleu et limpide du lac flottent deux magnifiques cygnes blanc et majestueux.

- Regarde, mon fils, comme ces oiseaux sont gracieux !

- Oui... ils sont magnifiques...

Le silence s'installe entre nous. Mon père contemple les cygnes mais je sais que, en fait, il attend juste que je lui dise ce que j'ai à lui dire. Je le racle la gorge pour parler. Le regard de mon père reste fixé sur les cygnes.

- Papa... Sophie est revenue.

-Fiston, rappelle moi : qui est Sophie déjà ?

Je lève  les yeux au ciel. La mémoire de mon père commence à se dégrader...

- Celle dont tu as tué la mère et qui nous a menacé.

Mon père regarde toujours les oiseaux mais je remarque qu'il s'est raidit.

- Aaah ! Tu parle de cette gamine là ! Alors, qu'est ce qu'elle est devenue ? Vous vous entendiez bien à l'époque, je me trompe ?

- Oui... Mais là n'est pas le sujet ! Elle est revenue papa ! Elle s'est inscrite dans la même université que moi !

- Ce n'est peut-être qu'une simple coïncidence, fiston.

Je pousse un profond soupire. Le regard de mon père se tourne enfin vers moi. De la malice y brille. Mon père est en train de se foutre de moi... Je déteste qu'on se moque de moi !

- Arrête de te foutre de ma gueule, tout de suite !

De la colère brille maintenant dans le regard de mon père. J'avais oublié à quel point il s'énervait vite... comme moi.

- Tu parle autrement à ton père !!

Quand mon père est énervé, il ne faut surtout pas le chercher...

- Je m'excuse papa. Je me suis un peu emporté... Je suis un peu à cran ces temps ci...

- C'est la venue de cette Sophie qui t'inquiète tant ?

- Je ne sais pas... J'ai peur de ne pas pouvoir lui faire confiance... J'ai peur que sa venue t'envoie en prison...

- Fiston, quoi qu'il arrive, je te promet que jamais, jamais je n'irais en prison.

- Comment peux-tu en être aussi sûr ?

Le silence s'installe. Il ne sait pas quoi répondre... Il sait que la promesse qu'il vient de me faire est un mensonge... Il sait qu'un jour ou l'autre il se ferra prendre...

Sans que je veuille, les larmes commencent à couler le long de mes joues. Mon père l'a remarqué car il me prend dans ses bras avec une tendresse que seul un père pourrait avoir pour son fils.

- Tu... tu pourrais arrêter. dis-je.

- Arrêter quoi, mon fils ?

- Tout arrêter ! Le trafic de drogue, le meurtre... Tout !

Je sens mon père se crisper dans mes bras. Je crois que j'ai encore dis un truc qu'il fallait pas... Mais il ne dit rien. Le silence revient. Je reste dans les bras de mon père. Pour une fois qu'il montre un signe d'affection envers moi, je dois en profiter ! Au bout d'un long moment, mon père me lâche. Il me regarde droit dans les yeux, je soutiens son regard. Au bout d'un certain temps à se regarder sans bouger ni parler, mon père prend enfin la parole :

- Si tu veux vraiment savoir si tu peux faire confiance à cette Sophie, tu n'as cas la mettre à l'épreuve.

Je réfléchis. Je me demande où mon père veut en venir...

- La mettre à l'épreuve ? C'est-à-dire ?

- Je ne sais pas moi... a toi de trouver.

Je plonge dans mes pensées. Mmm... c'est une super bonne idée que mon père a eut là ! J'affiche sur mon visage un sourire satisfait.

- Super ! Merci papa !

- Mais de rien fiston ! Ça fait toujours plaisir de t'aider. Ça te dis une bonne glace avant de retourner à ton université ?

- Oui pourquoi pas !

Mon père me sourit et se lève. Je me lève aussi et nous nous dirigeons ensemble vers le vendeur de glace du parc. Mon père prend 2 boules au chocolat quant à moi je prends une boule à la vanille et une boule au chocolat.

Après avoir dégusté chacun notre glace respective, nous retournons à la limousine où Pedro nous attend sagement.

- Aller en route, Pedro ! Direction l'université de mon fils !

Sans broncher, le conducteur appui sur l'accélérateur.

Ma voilà arrivé dans ma chambre. Les cours sont terminés... Je soupire. Il va falloir que je rattrape tous les cours... J'espère que quelqu'un a penser à me faire des photocopies...
Toc, toc, toc ! Quelqu'un toque à ma porte... Je reconnais ce frappement entre mille.

- Entre, Hugo !

Mon meilleur ami entre, pour la deuxième fois de la journée, dans ma chambre.

- Qu'est ce que tu veux, Hugo ?

- Euh...

Il se gratte la nuque, gêné.

- Eh bien quoi ?

- Ce... ça n'a pas marché avec Cristal... Elle me déteste maintenant.

- Qu'est que t'as fais encore ?

- Je...

Je soupire. Pourquoi c'est toujours si compliqué avec Hugo ? Pourquoi est ce qu'il a fallut que ce soit lui mon meilleur ami ? Des fois, j'aimerais remonter dans le temps et ne jamais l'avoir rencontré... Je secoue la tête. Je suis horrible ! Je ne devrais pas penser ça de mon meilleur ami... Je vais m'asseoir sur mon lit et regarde le jeune homme blond.

- C'est quoi le problème avec Cristal ?

- Je ne l'aime pas, Anthony, voilà le problème ! Je ne l'aimerais jamais ! Je suis amoureux de Sophie !

- Elle te ferra souffrir Hugo crois moi !

J'ai dis cette phrase en levant les yeux au ciel. Il est vraiment exaspérant quand il s'y met !

- Et puis, j'ai un autre problème ! Et il te concerne, Anthony !

Je fronce les sourcils. Qu'est ce que j'ai fais moi ?! Le blond continu sur sa lancée :

- j'en ai marre que tu me prenne pour un con, Anthony !!

- Quoi ?! Mais qu'est ce que tu raconte ?! Je ne t'ai jamais pris pour un con !!

- Arrête de nier !! Tu m'as dis qu'elle vous avez menacé sans raison !

- C'est la vérité !!

- Tu vois ?! Tu continu à me prendre un con ! Je te signale que j'ai discuté avec Sophie !! Elle m'a tout raconté !

Je le regarde avec de gros yeux. Elle lui a tout raconté ? Mais... Pourquoi ?

- Que... qu'est ce qu'elle t'as dis, au juste ?

- Ton père a tué sa mère, c'est pour ça qu'elle vous a menacé.

Alors elle lui a vraiment dit la vérité... Mais qu'est ce qu'elle a derrière la tête ? Peut-être que mon père a raison... Peut-être que ce n'est qu'une coïncidence qu'elle ce soit inscrite dans la même université que moi ? Non ! Ce n'est pas possible !

- Pourquoi tu m'as raconté des conneries, Antho ? Je suis vraiment un abruti à tes yeux ?

- Non, pas du tout, Hugo ! C'est juste que... Je ne voulais pas que tu nous juge, moi et mon père...

- Ne t'inquiète pas. T'es mon meilleur ami. Je ne te jugerais jamais...

Cette phrase me serre le coeur. Je ne sais pas ce que je ferrais sans lui... Dire qu'il y a quelques minutes je souhaitais ne jamais l'avoir rencontré ! Je ne sais pas ce que je veux moi ! Hugo vient s'asseoir à mes côtés sur mon lit.

- J'ai une dernière chose à te dire.

- Je t'écoute.

- Tu peux faire confiance à Sophie. Elle m'a juré qu'elle était venue ici pour étudier et pas pour se venger.

Je me force à sourire et répond :

- Il faut que j'y réfléchisse, Hugo. Laisse moi seul, s'il te plaît.

- Très bien.

Il se lève et sors de ma chambre. Je pousse un long soupire. Désolé Hugo mais je pourrais faire confiance à Sophie que si elle réussit l'épreuve que je vais lui faire subir...

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