Julien l'accueillit avec son attitude habituelle de roi du monde. Il le dévisagea un moment avant de le conduire dans sa chambre. À peine la porte refermer derrière eux qu'il donna ses ordres de son ton froid et calme.

"Enlève ton chandail."

Rémy obéit, gardant le visage au sol. Julien vient prendre les mains de son soumis et les attacher dans son dos. Il vient passer un objet devant la bouche du blond. Une boule attachée à une lanière. Rémy sourit, il savait à quoi sa servait et ouvrit la bouche pour laisser son maître l' installer. Avec ça, il ne pourra ni parler ni avaler sa salive. Il entendit debout torse nu, les mains liées au milieu de la chambre, que son maître l'inspecte. En grande partie se fut son dos qu'il observait.

"Tu guéris bien. On ne voit presque plus les marques."

Il fit un nouveau tour du garçon.

"Je sais que tu me veux en toi. Mais pour le moment, voilà ce que tu auras."

Il mit un cylindre de métal devant ses yeux. Il était aussi gros qu'un pouce conventionnel et devait faire 6 pouces de long. Son maître vient alors lui bander les yeux. Une fois fait, il se colla au corps du garçon pour lui enlever doucement son pantalon. Leur proximité l'excitait déjà beaucoup et il fut heureux que son maître n'attende pas plus longtemps pour lui enlever aussi son boxer. Julien pencha ensuite Rémy par en avant. Pour que son corps face un "L" inversé.

Soudain, sans préparation, un truc froid et visqueux le pénétra lui arrachant un petit cri. L'objet de métal s'insérait de plus en plus en lui avant d'être retiré et enfoncé de nouveau. C'était la première fois que quelque chose le pénétrait à cet endroit. Son corps n'était pas habitué à la sensation et trouvait même cela très douloureux.

Par chance, son maître avait été assez gentil pour recouvrir l'objet de lubrifiant. L'objet s'insérait et se retirait sans cesse. Des filets de baves vient couler le long de sa bouche et il laissa des gémissements sortir par moment. L'opération fut répétée plusieurs fois par le maître avant qu'il décide de le laisser en place et d'activer une fonction de vibration. Aussitôt Rémy se cambra sous le plaisir. Son dos se courba et ses genoux se plièrent. L'objet venait de toucher un point sensible en lui. La vibration dans son corps, n'était pas désagréable, loin de là et des larmes de plaisir viennent rejoindre la bave qui coulait sur son visage. On vient finalement lui enlever son bâillon et prendre d'une main le contour de son visage.

"J'espère que tu bave assez, car tu devras m'humidifier suffisamment pour que je te fasse le moins mal possible."

Le soumis du plié l'échine sous la main dominatrice de son maître et sentit quelque chose proche de ses lèvres. Devinant le sexe de son maitre, il le prit en bouche. Il allait enfin faire l'amour, mais la possibilité que ça fasse horriblement mal l'inquiétait. Il s'appliqua donc à mouiller le plus de surface possible pour que la verge s'insère bien. Le bâillon l'avait fait baver plus qu'il ne faut, donc il n'y avait pas de vrai problème.

Pendant qu'il le suçait, il sentit le vibrateur se retirer et tomber au sol. Il avait tenté de serrer les fesses pour le garder le plus longtemps possible, mais les vibrations avaient réussi à lui enlever cette objet de plaisir. Aussitôt le membre se dégagea de sa bouche et il sentit son maître bouger. Quelque chose de plus gros vient se caler entre ses fesses et Rémy esquissa un sourire lorsque la chose le pénétra. Courbé par en avant, la seule chose qui l'empêchait de tomber fut son maître qui le maintenant en place en tenant ses mains liées.

Le sexe de son maitre se glissa plutôt bien, mais la douleur de sa présence décrocha des larmes supplémentaire au soumis qui poussa des gémissement entre la douleur et le bonheur. Il avait mal. Le sexe de son comparse l'écartelait et il avait été insérer avec si peu de lenteur, que son corps n'avait pas eu le temps de s'habituer. Une fois complètement inséré en lui, le maître vient glisser ses doigts dans la bouche de son soumis pour le forcer à rester ouvert et éviter de tomber par en avant. Puis il commença les va et viens en lui plus violent que tout autre chose.

La férocité des mouvements de son maitre lui fit atrocement mal, mais son sexe ne pouvait s'empêcher de gonfler sous les assaut répéter. Qu'est-ce qui ne fonctionnait pas chez lui pour être ainsi excité par sa propre souffrance? À moins que c'était cette façon que Julien l'utilisait qui m'excitait. Il avait l'impression de n'être qu'un objet.

On vient lui pincer un mamelon ainsi que lui entrer des ongles dans la peau de ses fesses. Son maître se pencha même pendant l'acte pour lui mordre le flanc aussi fort que s'il n'était qu'une vulgaire pomme. Rémy pleurait et gémissait de douleur, mais son sexe avait atteint la grosseur maximale et ne demandait qu'à être stimuler pour jouir.

"Maitre~ puis-je jouir?"

"Non."

"S'il vous plait maitre~"

"Supplie moi autant que tu veux... mmmh~, je ne changerais pas d'idée~ Si tu désobéis, tu seras... ah~... punis."

Rémy se força donc à contrôler son érection, mais plus il sentait les coups portés à son intérieur par son maître, ainsi que le sang qu'il faisait couler sur sa peau, plus se relâcher était une idée intéressante. Son érection lui faisait mal. Il avait l'impression de se retenir depuis une éternité. Il devait tenir bon, mais l'attaque répétée du membre en lui l'empêchait de penser de façon rationnelle. S'il désobéissait, il serait puni.

"Maitre~ je n'en peux plus... Ah~... je vais venir, maitre~."

Les coups de bassin s'arrêtèrent donc et il sentit son maître se retirer.

"Bien, alors je vais m'assurer que tu ne ressens plus autant de plaisir. Fini moi avec la bouche."

Rémy ouvrit ses lèvres et attendit que son maître s'insère par devant pour le lécher et le sucer. Visiblement son maître aussi était arrivé à un point élevé, car en moins d'une minute, il sentit la semence couler dans sa gorge.

"Ne crache pas. Ne crache jamais le cadeau que je te fais."

Le soumis obéit, gardant la substance chaude et visqueuse en lui. Qu'il détestait ça, mais s'il obéissait, son maître viendrait peut-être le soulager. Il fallait espérer. Mais le goût lui donnait de plus en plus envie de vomir et il chercha par tous les moyens à se débarrasser de cette chose visqueuse en lui.

"Puis-je avaler maître?"

Il sentit quelque chose tirer sur son cuir chevelu et le forcer à reprendre une position droite. Il se rendit compte que ses jambes tremblaient et craignait de s'effondrer devant son maître. D'ailleurs, ses fesses lui faisaient horriblement mal et il lui semblait que s'il faisait un pas devant, il s'effondrerait.

"Oui, tu peux avaler. N'en oublie pas une goutte, par contre."

Rémy obéit, avalant la substance dans sa bouche, un doigt vient flatter ses lèvres.

"Tu en as oublié. Ouvre."

Il laissa le doigt entrer dans sa bouche et le lécha avec envie. Il sentit le bandeau lui être retiré et vit son maître devant lui, un sourire vicieux au lèvre l'observer.

"Tu as bien agit soumis. Je vais te détacher."

Il le contourna et viens défaire les liens dans son dos. Aussitôt, ses jambes décidèrent de le lâcher et il tomba au sol en se massant les poignets. Son sexe était toujours bien décidé à le faire souffrir, alors que lui de son maitre avait regagner son pantalon. Pouvait-il se soulager ou son maître allait être en colère? Le maître vient s'accroupir devant lui et se coller à son torse.

"Tu as été un excellent soumis. Je vais te récompenser."

Il vient déposer ses lèvres sur la bouche du blond et agripper le membre levé entre eux. Au bout d'un moment de va et vient et de lèvre douce et fraîche sur les siennes, Rémy jouit entre les deux torse. Lorsque Julien se releva pour le dévisager, le soumis constata que sa semence tâchait les vêtements de son maître. Celui-ci aussi dévisagea ses vêtements souillés.

"Pardonnez-moi maître. Je m' excuse. Je n'aurais pas du..."

"Ce n'est pas grave. Je te l'apporterai demain pour que tu les nettoie. Tu me l'ai ramènera à la prochaine séance. Va prendre ta douche, c'est fini pour aujourd'hui."

Rémy se releva donc avec grande difficulté et agrippait ses vêtements pour aller se doucher. Il avait mal au postérieur et chaque pas était douloureux, mais il avait adoré ça. Le sexe avait été bon. Enfin, il n'aurait plus à mentir à propos de sa virginité. L'eau de la douche se teindit en rose et lorsqu'il s'assura que ses blessures n'avait rien de grave, il sortit pour s'admirer dans le miroir. La morsure sur sa clavicule avait presque disparu et les marques de son dos étaient à peine visibles. Par contre, il avait des traces de dents et du sang crouté sur son flanc et ses fesses était zébré des ongles de son maître. À certaines endroits quelques gouttes de sang voulait encore se promener sur son corps nu il sortit de la salle de bain habillé.

En se dirigeant vers la porte d'entrée, il se rendit compte qu'il n'avait aucune envie de partir. Et s'il voulait une relation plus fusionnelle avec son maître? Se faire dire de partir ainsi après chaque relation, n'était pas gratifiant. Il avait l'impression d'être un condom qu'on jette après l'avoir souillé. Doit-il s'éclipser après chaque ébats? Il cherchait un maître, mais aussi une relation amoureuse à longue durée.

Il tourna de bord et entra dans la chambre. Julien c'était déjà changé et avait enfilé un pyjama, tout ce qu'il y avait de plus respectable. Un ensemble bleu marin avec des boutons sur le devant. Il semblait surpris de voir débarquer son soumis.

"Je peux dormir ici?"

Julien ouvrit la bouche déboussolé. Il venait de perdre toute prestance en quelques secondes. Rémy pouvait presque voir de la peur dans ses yeux.

"Non."

"Mais, je me disais que..."

En faisant un pas dans la chambre, quelque chose se réveilla en son maître qui se redressa de tout son long et lui lança un regard glacial.

"Tu as eu ta réponse, maintenant part si tu ne veux pas que je considère ton insubordination pour la prochaine séance."

"Je..."

Le blond recula quelque peu effrayé. Son maître avait changé d'attitude en un rien de temps. Il voulait juste espérer un peu d'amour après la sauvagerie de leur acte.

"Je voulais juste pouvoir dormir à tes côtés."

"Ne me tutoie pas soumis! Et ta requête est vouée à l'échec. Le soumis n'a aucun droit de partager le lit du maître, à la limite, il dort à terre comme le chien galeux qu'il est."

Rémy voulut répliquer que le rôle du maître et de son soumis était fini et qu'il n'avait plus à le traiter ainsi, mais se retira de justesse. Il avait bien agit pour une fois, allait-il vraiment tout gâcher pour s'endormir dans les bras de son faux couple. Il tourna de bord et quitta l'endroit se sentant encore plus humilié par la façon dont il lui avait parlé que celle qu'il l'avait traité pendant l'acte.