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Chapitre 23

La mère de Rémy était une grande femme qui travaillait dans le milieu des finances. Blonde tout comme son fils, elle était strict, mais rempli d'amour. Quand son garçon fut revenu de chez sa petite-amie avec un autre garçon qui s'était visiblement fait frapper, son instinct maternel prit le dessus. C'est plan originel était de parler en privé à son fils pour lui dire qu'il ne pouvait pas inviter un ami à la dernière minute comme ça, mais elle s'était vite ravisé.

''Mon pauvre. Qui ta fait ça?''

Julien offrit un sourire tout naturel à la dame.

''Je ne sais aucunement de quoi vous parlez. Ne vous dérangez pas pour moi. Je ne vais pas rester longtemps.''

Rémy se mordit la lèvre avant de demander à sa mère d'amener un matelas gonflable dans sa chambre. Puis il guida Julien dans la maison. Le faux-roi semblait détailler chaque parcelle de la maison avec minutie. Ils arrivèrent finalement dans la chambre et Rémy déposa le sac de son maître au sol avant de se retourner.

''Ne vous en faites pas maître. Vous prendrez le lit et je dormirais sur le matelas gonflable.''

Puis il retient sa respiration. Il savait que ce jeu entre eux était fini, mais peut-être qu'après l'avoir aidé, Julien voudrait recommencer. Mais son maître ne semblait pas le regarder. Sur son visage un dégoût profond était peint. Il observait les lieux comme s'il c'était trouvé dans une caverne ou les murs de pierre suintait un liquide odorant. S'il se déplaçait, il s'assurerait de ne toucher à rien de peur d'être contaminé de la peste.

''C'est ta chambre?''

''Euh... oui... maître.''

''À bon. J'aurais plutôt cru un dépotoir. Cette pile de vêtements empeste. Ces mouchoirs au sol auraient sa place dans une corbeille et qu'elle est cette odeur. Je comprend mieux maintenant pourquoi tu sens en permanence une touche de transpiration.''

Rémy serra les poing en esquissant un sourire. Ne pas lui crier après. Imagine que vous êtes en jeu. L'humiliation t'excite, c'est ce que ton maître fait en ce moment.

''Je suis désolé, maître. Je tenterai d'être plus soigné de ma personne.''

Julien lui lança un regard d'indifférence avant de promener son regard sur le lit défait.

''Je ne dormirais pas ici.''

''Vous ne pouvez pas rentrer chez vous! Votre père vous frappe.''

''Que sais-tu de la douleur?''

''Pardon?''

''As-tu déjà souffert dans ta vie?''

''Euh... oui. Ça fait mal le fouet.''

La réponse fit échapper un petit rire des lèvres de Julien.

''Tu n'y connais rien.''

Rémy s'offusqua. Il était masochiste, bien sûr qu'il y connaissait un rayon à la douleur, mais où était le lien?

''Vos coups et vos blessures sont bien réelles, maître. Je...''

''Tu n'y connais rien. Il te suffit d'un mot pour que tout s'arrête. Un mot pour que tu sois de nouveau seul et apte à prendre soin des blessures de ton corps. Un mot pour que ta torture cesse et que tu reprennes ton souffle. Tu as le parfait contrôle.''

''Je... oui, mais...''

''Sais-tu ce que ça fait de se faire étrangler et sentir ta conscience te quitter sans pouvoir tout arrêter? Sais-tu ce que ça fait de devoir garder la tête sous l'eau par une main ferme qui refuse de te voir respirer. Sais-tu ce que c'est de regarder impuissant tous les sévices qu'une autre personne à décider de t'infliger sans avoir le droit de crier ou réclamer de l'aide? De te dire qu'aujourd'hui sera peut-être ta dernière journée de vie.''

''Non, mais...''

''Mais il n'y a pas de mais. Tu as toujours eu le pouvoir de tout faire arrêter. Moi je n'ai jamais eu ce pouvoir. J'avais beau supplier, promettre de ne jamais recommencer, je recevais tous les coups qu'elle désirait m'infliger. La vraie douleur, c'est de se rendre compte à quelle point on est impuissant face aux sévices des autres. Toi, tu ne connais pas ça. Toi, il te suffit d'un mot. Tu n'as jamais souffert. Moi j'aurais pu dire tout ceux du monde, ça n'aurait rien changer.''

Rémy observait maintenant Julien qui aurait pu avoir le visage défformer par la haine, mais qui restait étrangement calme.

''Mon père me frappe peut-être quand il picole trop, mais il m'a aussi sauvé la vie à de nombreuses reprises. Si ça n'avait pas été de lui, je serais mort il y a des années. Aucun parent n'est parfait, mais au moins, il essaie. Au moins, il a été prêt à prendre les coups à ma place et me protéger à de nombreuse reprise face a ma mère.''

''Je croyais...''

''À des rumeurs que les gens du quartier racontent? Et bien sache qu'elles ne sont pas fondées. Mon père à toujours tenter d'arrêter sa femme quand elle s'en prenait physiquement à moi.''

La porte s'ouvrit alors sur une femme qui amenait un matelas vide d'air et une pompe qu'elle tendit à son fils. Derrière elle, suivait une petite fille au cheveux brun grichou. Lorsqu'elle vit Julien, c'est yeux s'illumina. Elle le pointa alors du doigt.

''Wow! Tu es tellement beau. On dirait un prince! J'aimerais avoir de beau cheveux comme les tiens.''

''Natalia retourne avec maman.''

Mais écouter son grand frère ne l'intéressait pas. Maintenant, elle pointait sa chevelure à elle.

''Les miens ne sont pas beaux. Les filles à mon école se moquent de moi. On peut échanger nos cheveux?''

Le blond s'apprête à rappeler sa mère pour qu'elle s'occupe de la nuisance, mais contre tout attente, la présence de la fillette semblait plaire à Julien qui lui sourit.

''Je trouve vos cheveux très bien comme ils sont, princesse, mais s'il vous dérange tant que ça, pourquoi ne pas y remédier. Avez-vous pensé les tresser? Ou les aplatir avec un fer.''

''Je sais pas tresser et maman n'a pas le temps de s'occuper de mes cheveux le matin.''

''Conduisez moi à la salle de bain, princesse, et en échange, je verrais ce que je pourrais faire pour vous aider.''

Heureuse d'avoir trouver quelqu'un qui s'intéressait à ses problèmes, elle tendit la main à Julien qui lui prit avant de se laisser guider vers le lieu, un sourire aux lèvres. Pour sa part, Rémy était bouche bée. Qu'est-ce qui venait de se passer? Au moins, sa petite sœur n'était plus dans les jambes. Il se mit alors à gonfler le matelas. Lorsqu'il eut fini, ni Natalia, ni Julien n'étaient revenus. Il se dirigea donc vers la salle de bain à leur recherche. Les deux s'y trouvaient encore. Julien tressait une deuxième natte à la fillette qui lui racontait les émois de sa vie.

''... alors je voulais plus jouer avec elle. Et comme je voulais plus jouer avec elle, elle est allée dire à toute la classe que j'avais des poux. Les gens voulaient plus m'approcher, mais j'ai jamais eu de poux! Elle m'a dit que si je voulais qu'elle arrête de dire ça, je devais me couper les cheveux, car je ressemblait à rien d'autre qu'un yéti avec ça sur la tête. Elle est méchante tu trouves pas?''

''Effectivement, ce n'était pas gentil de sa part.''

''Et bien, je vais me venger. Quand je vais arriver demain avec mes merveilleux cheveux, je vais dire à tout le monde que maintenant c'est elle qui a des poux.''

''Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne chose à faire princesse. Si je puis me permettre, l'ignorance est la meilleure arme. Lorsqu'elle remarquera que tu est capable de t'épanouir sans elle et que tous ses efforts pour briser ton bonheur son vain, elle arrêtera.''

''Mais je veux la voir souffrir moi!''

''Oh, crois-moi. Elle souffrira énormément de ton absence. Plus que tu ne le crois.''

Il finit la dernière tresse, avant de venir les croiser en arrière et dans faire une couronne sur la tête de la fillette. Il maintient le tout en place avec quelques barrettes et s'éloigna pour admirer son oeuvre.

''Et voilà. Ni touche pas trop si tu veux que cela ne tienne jusqu'à demain.''

La petite fille s'admirait dans le miroir comme si elle se découvrait pour la première fois.

''Mais je bouge beaucoup quand je dors. Si c'est défait, tu voudras me les refaires?''

''C'est que je ne dors pas ici.''

''Mais maman m'a dit que oui. Je croyais que tu ne pouvais pas rentrer chez toi?''

Julien voulut répliquer avant de soupirer en souriant. Il aperçut Rémy dans le miroir et tourna son regard vers lui.

''Et bien, je présume que ton grand frère a fini de gonfler le matelas. Il serait vraiment cruel et peut civilisé de ma part de continuer à refuser un invitation.''

''Chouette! Je vais te montrer ma chambre!''

''Natalia, si Julien n'a pas envie de passer la soirée avec toi, il n'est pas obligé de répondre à ta demande.'' Intervient Rémy.

''Oh, mais je veux.'' Répliqua Julien le foudroyant d'un regard noir, le sourire au lèvres.

La petite fille lui reprit la main avant de le diriger vers sa chambre. Rémy ne savait plus quoi dire. Attends! Son maître était plus intéressé à passer du temps avec une gamine de 10 ans plutôt qu'avec lui? C'était blessant, surtout qu'il avait tout fait pour l'aider. À moins que ça fasse partie du jeu. Il avait remarqué que son maître aimait se faire désirer. Mais ça n'avait rien de sexuel. En même temps, ça valait mieux pas, avec ses parents et sa petite sœur dans la maison. Par chance que ses grands frère ont quitté le nid familiale, car il aurait dû éponger toute leur curiosité avec un paquet de mensonge.

Il finit donc par faire un petit ménage et allumer une chandelle parfumée pour montrer à son maître qu'il savait entretenir sa chambre. Puis, il finit par faire des devoirs jusqu'à ce qu'il soit le temps de coucher sa sœur. Julien fut enfin libre de toute responsabilité et avait fini par retrouver l'antre de Rémy. Il inspecta de nouveau les lieux jugeant comme d'habitude tout ce qui ne correspondait pas à la norme de son esprit. Un esprit sûrement torturé pendant des années pour qu'il soit ainsi conditionné. Peut-être détendre l'atmosphère avec un peu d'humour aiderait?

''Tu n'étais pas obligé d'accepter chacun de ses caprices. C'est toi le roi. Pas elle.''

Détendre l'atmosphère son œil. Julien c'était retourner vers lui pour lui balancer toute la haine qu'un seul regard pouvait contenir.

''Ne me tutoie pas, esclave! Quand nous sommes seul, c'est vous!''

Et une boule de chaleur vient naître dans l'estomac de Rémy. Il a pardonné ses erreurs du passé? Merveilleux. Il baissa la tête fier de lui.

''Navré, maître. Ça ne se reproduira plus.''

😱 Alors vous en pensez quoi de Julien?

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