Chapitre 1 : La cage
Lorsque j'ouvris les yeux, enfin je pensais les avoir ouverts, je ne vis rien. J'étais couchée sur le dos sur ce qui me semblait être une sorte de grillage froid. Et à force de rester immobile par terre, je commençais à avoir des crampes. Je parvins à me redresser et regardais autour de moi. L'obscurité ne s'était toujours pas dissipée et j'avais l'impression d'être devenue aveugle.
Des questions se mirent à bombarder ma tête.
Que fais-je là ? Pourquoi fait-il noir ?
Pourquoi...
Pourquoi je ne me souviens pas de mon prénom ?! Pourquoi je ne me souviens de rien ??!
Prise de panique, je me levais d'un bond et la douleur que mon dos m'infligeait quelques secondes plus tôt n'était rien comparée à celle qui envahit mon crâne.
Je m'étais cognée. Contre un plafond très bas étrangement...
Si j'étais encore endormie, cette fois c'est sûr, j'étais bien éveillée ! A tel point que je vis plus clair dans l'endroit dans lequel je me trouvais. J'étais dans une cage, entourée de grands murs. Elle n'était pas posée au sol, c'était le vide en dessous. Il y avait des coffres à côté de moi, remplis de matériels.
Pourquoi c'est enfermé ça aussi ?
Comme je ne voyais pas de porte, je me mis à tâter le grillage tout en essayant de pousser afin que cela s'ouvre. Mais toujours rien.
Pourquoi me faire prisonnière si on ne peut pas me faire sortir ? J'ai fais quelque chose de mal ?
Malheureusement, mes questions restaient sans réponse. Car je ne pouvais parler à personne... Ni sortir. Alors si je criais, qu'est-ce que ça ferait ?
« - Hé ! Quelqu'un pourrait me laisser partir ?! Pourquoi vous m'avez enfermée ??? Ce n'est vraiment pas drôle, je commence à en avoir marre !! »
Depuis combien de temps je suis dans cette cage ? Deux heures ? Dix heures ? Un jour entier ???
J'avais tellement mal à la tête qu'il fallait que je me tienne au grillage pour ne pas m'écrouler par terre.
Puis la cage se mit à trembler, et j'avais l'impression qu'elle montait. En regardant les murs descendre j'eus la certitude que la cage allait vers le haut. Le bruit qu'elle faisait était horrible ! C'était comme le grincement du bout d'une fourchette sur une assiette, mais en continue. Ce bruit me faisait peur comme si je l'avais déjà entendu. Alors mes jambes me lâchèrent et je me retrouvai par terre. Je mis mes mains sur mes oreilles afin de ne plus entendre ce son assourdissant et fermai les yeux pour ne plus avoir peur. J'avais l'impression que ça venait de tous les côtés. J'avais la ridicule sensation que ce crissement me reprochait quelque chose... J'avais envie de pleurer et vomir en même temps, j'en eus la chair de poule tellement c'était stressant.
Puis plus rien. Silence. La cage s'était arrêtée de bouger.
J'entendis des pas. Des gens couraient. Mais d'où pouvaient ils venir ? Et des voies...
« - Génial ! Ce soir ça va être la fête !
- J'espère que le nouveau pourra m'aider à l'infirmerie.
- J'espère surtout que ce gars là n'est pas un flémard comme vous tous !! »
La plupart se mirent à crier et d'autres riaient. On aurait dit un zoo agité. Un autre grincement se fit entendre. Comme une porte qui s'ouvre. Mais pourquoi une porte ? Je n'en avais pas vu tout à l'heure... Ensuite, il y eu un « Boum » tandis que la cage trembla d'un seul coup comme si quelque chose était tombé dedans. J'entrouvris les yeux. Une lumière éblouissante me fis cligner des yeux pour essayer de voir ce qu'il se passait. Pendant que je reprenais mes esprits, le silence était revenu. Les voies s'étaient tues. Mes yeux commencèrent à s'habituer à la luminosité et je pus distinguer des ombres... des silhouettes... puis je pus vraiment les voir.
En fin de compte, la cage s'ouvrait par le haut.
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