Chapitre 3
Retour point de vue Jayson
- Jayson, il faut que tu sortes de là un jour, dit ma mère de l'autre côté de la porte de la chambre à Amélie.
- Non, dis-je en me retournant dans son lit.
- Viens au moins rendre visite à Amélie.
Silence. Je veux pas répondre. J'entends ma mère soupirer de l'autre côté de la porte et partir. Ça fait maintenant 4 jours que je suis enfermé ici. Amélie ne c'est toujours pas réveillé. Vincent est venu me voir trois fois pour me convaincre de sortir avec lui, pour au moins me changer les idées, mais je veux pas. Tous ce que je veux c'est ma princesse, mais je ne sais pas quelle va être sa réaction lorsqu'elle va se réveiller et me voir. C'est surtout ça que j'appréhende.
- Jayson?
- Quoi, grognais-je?
- Je peux rentrer?
- Ouais.
Mon père ouvre doucement la porte avant de rentrer dans la pièce et la refermer derrière lui. Il s'avance vers moi avec un petit sourire triste avant de s'assoir sur le lit, à côté de moi.
- Qu'est-ce qui se passe dans ta tête Jayson, demande mon père?
- Beaucoup de chose, soufflais-je en jouant avec mes doigts.
- Comme quoi?
- Comme le fait que je suis un gros enculé, que j'ai mis la fille que j'aime dans un état horrible, que je suis qu'un faible qui n'est pas capable d'affronter ses erreurs, que j'ai peur de la réaction d'Amélie lorsqu'elle se réveilleras et qu'elle me verra, mais en même temps que j'ai hate qu'elle se réveille pour que je puisse l'embrasser... Et plein d'autres trucs.
- Arrêtes de dire que tu n'es qu'un enculé et un idiot qui n'arrête pas de faire des conneries Jayson, c'est pas vrai. Oui tu as fait des erreurs envers Amélie, mais on est tous humains, on fait des erreurs et on apprends à partir de ça...
- On dirai que j'ai de la misère à apprendre, parce que j'arrête pas de refaire les mêmes erreurs.
- Tu as juste de la misère à te contrôler.
- Je sais, soupirais-je.
- C'est ça que tu dois apprendre alors pour ne plus refaire des erreurs envers Amélie. Tu comprends?
- Oui, je comprends, mais j'aurai du apprendre avant d'en arriver là. Papa, tu peux pas savoir à quel point je m'en veux...
- Arrêtes de t'en vouloir Jayson, dit mon père en me frottant le dos. Amélie sait que tu as de la misère à te contrôler sous le coup de la colère, non?
- Oui, elle a dit "Tu es en colère, tu ne sais pas ce que tu dis" lorsque je lui criais après.
- Tu vois?
- Oui, mais le truc c'est que après qu'elle ait dit ça, j'ai crié "Je sais très bien ce que je dis et je le pense surtout". Qu'est-ce que tu crois qu'elle pense maintenant?
- Ouais, j'avoue que ça a dû la blessé un peu...
- Pas qu'un peu pour qu'elle se fasse ce qu'elle s'est fait.
- Mais tu n'as pas pensé qu'elle c'est blessé comme ça seulement à cause du décès de sa mère Jayson?
- Non...
- Est-ce qu'elle s'est déjà coupé après une de vos disputes?
- Non...
- Oui, peut-être que ce que tu as dit à rajouté une couche de misère et une raison de plus pour qu'elle se coupe, mais ce n'est pas la raison principale.
Il me fait un sourire réconfortant avant de reprendre.
- Tu ne vas pas rester caché ici toute ta vie Jayson. Tu vas devoir faire face aux conséquences de tes gestes. Par commencer à aller voir Amélie à l'hôpital.
- Je sais pas si je vais être capable, dis-je en posant ma tête sur l'épaule à mon père.
- Bien sûr que tu vas l'être. Les médecins disent qu'elle peut entendre ce que tu lui dit. Peut être que c'est la meilleure façon de lui parler pour l'instant. Tu pourras dire tout ce que tu as sur le cœur, tes craintes, tes peurs face à la situation. Au plus pire des cas, elle ne t'entends pas, mais tu auras déjà tout sortis et tu pourras seulement répété.
- Ouais, peut-être. J'irai peut-être demain.
- C'est une bonne décision ça, tu ne vas pas le regretter, sourit mon père. Maintenant, va jouer avec ton frère. Il s'inquiète beaucoup de ton état. On lui a expliquer la situation, il comprends se qu'il se passe, mais s'inquiète surtout pour toi.
- D'accord. Je vais juste aller prendre une douche avant.
- Bonne idée, tu commence sérieusement à puer!
- Hé! C'est pas vrai!
- Oui! Aller, files à la douche!
Je me chamailles un peu avec mon père et un souvenir me reviens en mémoire. Avant que je sortes avec Amélie, quand elle était venu me regarder faire de la boxe dans le sous-sol. Je voulais lui donner un câlin, mais elle disait que je puais. C'est un bon souvenir parmi tant d'autre que je garde en mémoire. Avec mon père, notre chamaille se transforme en "le premier qui arrive à faire tomber l'autre du lit". Mon père réussis à me distraire un millième de seconde et profite de mon moment d'inattention pour me poussé en bas.
- Maintenant que j'ai gagné, tu peux allé prendre ta douche, rit-il en débarquant de mon lit pour m'aider à me relever.
- C'était pas juste, t'es plus fort que moi, boudais-je!
- C'est ça, c'est ça!
Sans rajouter un mot, mon père sors de la chambre à Amélie le sourire aux lèvres et moi je files sous la douche, profitant du moment pour réfléchir de ma discussion avec mon père. C'est vrai qu'entre notre dispute et l'annonce du décès de sa mère, l'annonce du décès était surement un plus gros choc émotionnel que notre dispute. C'était aussi surement la raison principale pour qu'elle se coupe. Tout de même, je me sens mal de se que je lui ai dit. Je lui ai dit plein de chose horrible qui n'aurait pas du sortir de ma bouche. Maintenant, je suis nerveux pour demain... Putain...
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