Je crois que je suis resté 15 minutes seul dans la salle de sport après que Amélie soit partie prendre sa douche. J'ai passé ces 15 minutes assis par terre à penser. Penser à ce qui venait de se passer. Je l'avait finalement embrassé et finalement dit mes sentiments pour elle. Je ne lui ai pas dit LA phrase, parce que j'avais perdu mon courage, mais je lui est tout de même dit que j'avais des sentiments pour elle depuis longtemps. Ne vous en faites pas, LA phrase, je vais lui dire bientôt.

J'étais tellement soulagé lorsqu'elle a répondu a mon baiser au lieu de s'évanouir. Dans ma tête, j'étais comme "YES!!! FINALEMENT!!!". Ou comme quand ton équipe de hockey gagne la coupe Stanley, t'es juste trop fier d'eux. Mais en se moment, je suis fier de moi. Mon cœur bat super fort dans ma poitrine même si ça fait 15 minutes qu'Amélie m'a embrassé. J'ai toujours se sourire niaiseux collé aux lèvres et il ne va pas s'enlever de si tôt.

Mais j'avoue que j'ai un peu peur. Peur de comment ça va se passer avec Amélie. J'ai peur de la brusquer. Elle a dit que c'était mon son premier baiser, donc surement sa première relation, seulement si elle accepte de sortir avec moi. J'ai peur de comment elle va réagir. Peur qu'elle est peur. Mais peu importe. Il faut laisser les choses aller et voir comment elles vont se passer.

Je décide finalement de me lever et de sortir de la salle de sport. Je monte les escaliers qui mène au rez-de-chaussée et dès que je rentre dans le salon, mon frère me saute dessus, littéralement, ce qui me fait tomber à la renverse.

- Maintenant je peux savoir ce que vous faisiez?

Il m'exaspère. Mais au moins, là c'est un bon moment pour me poser la question.

- Tu veux vraiment savoir bonhomme, demandais-je en me relevant.

Il hoche la tête frénétiquement.

- Est-ce que tu peux garder un secret, demandais-je en me penchant pour être à sa hauteur.

Il hoche de nouveau la tête.

- Tu promets de rien dire?

- Je promets, dit-il avec un grand sourire, impatient de savoir.

- Bon... moi et Amélie on c'est donner un bisou.

- Un bisou où?

Je soupire. Il est obligé de savoir où? Juste dire un bisou c'est pas assez? Il est vraiment obligé de savoir qu'on c'est embrassé?

- Sur la bouche.

Son sourire devient encore plus grand qu'il ne l'était.

- Alors vous êtes des amoureux, demande-t-il presque en criant.

Je poses subitement une main sur sa bouche pour qu'il se taise.

- Chhhuuuut!

- Ddiwbz, dit-il toujours avec ma main sur sa bouche.

J'enlève ma main et dit;

- Quoi?

- Désolé.

Ah.

- Pour répondre à ta question, il se peut que moi et Amélie soyons des amoureux, mais il n'y a rien de certain pour l'instant. Tu ne dit rien au parents, tu as promis.

- J'ai la bouche cousu, dit-il en faisant comme s'il avait une fermeture éclaire à la place de la bouche et qu'il la fermait.

- Bien.

- Maman as dit qu'on mange dans 15 minutes.

- D'accord. Je vais me changer.

Mon frère part rejoindre ma mère dans la cuisine et moi je monte dans ma chambre me changer. Je porte toujours un simple short de gym, je suis encore torse nu. Je crois pas que ma mère va apprécier ça à table. Je mets un jogging gris et un chandail noir écrit "Lazy to get dress" dessus. Je sors de ma chambre pour aller rejoindre ma famille dans la cuisine. Dès que je vois mon père en habit d'avocat, le procès de David me reviens en tête.

- Salut Jayson, me dit mon père en me voyant. Bonne journée?

- Merveilleuse, dis-je avec un ton rêveur en repensant à l'épisode de la salle de sport.

-Est-ce que ça va mon chéri, demande ma mère. On dirais que tu es parti dans un autre monde.

Le monde de l'amour surement, me dis-je.

- Oui ça va, pas besoin de t'inquiéter, dis-je en lui faisant un bisou sur la tempe.

Je me retourne vers mon père.

- Alors, le procès de David? Commet ça c'est passer?

- Je le dirais lorsque Amélie seras présente, dit-il avec un visage neutre.

Je déteste quand il a le visage neutre! Ça m'empêche de savoir si ça c'est bien passer ou non.

- En parlant d'Amélie, est-ce que quelqu'un pourrait aller la chercher? Le souper est près dans quelques minutes à peine, dit ma mère.

- Je m'en charge, dis-je avec un grand sourire.

Je monte à l'étage des chambres et vais cogner à la porte de ma princesse. J'entends ma permission d'entrer et ouvre la porte. Je rentre dans sa chambre, mais ne vois personne. Je m'avance un peu plus et j'arrive à la porte de sa salle de bain ouverte. Amélie y est , avec une serviette sur ces épaules, les cheveux complètement mouillé qu'elle est en train de brosser.

- Yé princesse, dis-je en rentrant dans la salle de bain.

Lorsqu'elle me voit, un beau sourire apparaît sur ses belles lèvres.

- Hey, me réponds-t-elle.

Je me place derrière elle, mets mes mains sur ses hanches et colle son dos à mon torse. Ensuite, j'enfoui mon visage dans ces cheveux mouillés et respire un bon coup. Mon dieu qu'elle sent bonne! Surtout ses cheveux.

- Alors ce n'était pas mon imagination, lâche-t-elle après un petit silence.

J'enlève mon visage de son cou et la regard avec les sourcils froncés dans le miroir de la salle de bain.

- Ton imagination? De quoi tu parle, demandais-je.

- Ce qui c'est passer dans la salle de sport. C'est vraiment arrivé?

Elle croit que c'était un rêve? Moi aussi je croyais que c'était un rêve ou que mon imagination me jouait des tours quelques minutes après le dernier baiser que nous avions échanger, mais je me rappelle très bien de la sensation de ses lèvres contre les miennes et leur bon goût. En parlant de ça, elles me manquent déjà! Je ne refuserais pas un petit bisou en se moment!

- Mais bien sur, m'exclamais-je en la retournant pour qu'elle soit face à moi. Ce qui c'est passer est réellement arrivé, dis-je plus doucement.

Elle me fait un petit sourire en coin et baissant la tête. Elle se sent coupable d'avoir cru que ce n'était pas vrai. Je passes mes doigts en-dessous de sont menton et remonte son visage pour la regarder dans les yeux. Je veux la rassurer et prouver que ce qui c'est passer était vrai et sincère.

- La preuve, je peux t'embrasser quand je veux, dis-je avec un immense sourire.

Je me penche vers elle et l'embrasse doucement. Amélie ne réponds pas au début, comme si elle essayait de se convaincre que c'était vrai, mais fini par répondre. Ses lèvres si douces... rien qu'à moi maintenant! Malheureusement de me décolle de la fille que j'aime en me rappelant pourquoi j'étais venu ici.

- On mange dans quelques minutes, dis-je.

Elle hoche la tête, signe qu'elle a compris, en rougissant. Il va falloir qu'elle arrête de rougir à chaque fois que je l'embrasse, car sinon elle va rougir à longueur de journée! Amélie sort de la salle de bain suivie de moi et va dans sa penderie.

- Tu devrais arrêter de rougir à chaque fois que je t'embrasse, dis-je en m'accotant à l'encadrement de la porte de sa penderie. Tu vas rougir toute la journée!

Elle me fait un petit sourire gêné et enlève la serviette qu'elle avait sur ces épaules avant de rapidement mettre une veste. J'ai simplement eu le temps de regarder son beaux corps que quelques secondes! C'est pas juste! Je vous rassure, elle portais un soutif, mais je l'ai seulement vu quelques secondes! J'ai le droit de voir le corps de ma copine plus que ça! Enfin... si elle accepte que je l'appelles ma copine.

- Dit princesse, dis-je en m'avançant dans la penderie pour m'approcher d'elle, puisque... tu sais... j'ai des sentiments.. pour toi et.... toi pour moi.... ça serait un peu logique qu'on devienne ... tu sais... un couple.

Elle se tourne vers moi et me lance un regard rempli... d'affolement. Quoi! Non! Je ne veux pas l'affolé, je veux juste lui demander de sortir avec moi! Mon dieu! J'ai merdé ma demande pour sortir avec moi, comme va se passer ma déclaration de LA phrase!?!

- Seulement si tu veux, je t'obliges pas, me rattrapais-je.

Je sais pas quoi dire! Je dois la rassurer, la convaincre de sortir avec moi ou m'enfuir loin d'ici parce que je viens de me foutre la honte tout seul? Je sais pas!

- Écoutes Jayson, dit-elle doucement en s'assoyant sur la chaise positionné au milieu du dressing...

Merde, c'est pas bon signe si elle s'assoit. Elle veut pas de moi! Je suis pas assez bon pour elle! Je le savais! Elle va me le dire, je vais être détruit et elle va partir de la maison pour aller faire sa vie avec un espagnol russe qui vie en Chine! Ça y est! Je suis détruit!

- Tu veux bien arrêter de te faire des idées et m'écouter, s'exclame Amélie.

- Comment tu sais que je me faisais des films?

- Tu avais l'air partir très loin dans ta tête et tu pensais à voix haute, dit-elle en souriant. Ne t'inquiète pas, je ne vais pas aller faire ma vie avec un espagnol russe qui vie en Chine! Je vais rester ici, avec toi, dit-elle avec un regard plus doux.

Je me passe la main dans les cheveux et rigole nerveusement. Encore plus la honte!

- Désolé, dis-je timidement.

- En faite, j'allais dire plutôt le contraire de ce que tu as pensé... C'est moi qui ne te mérite pas, soupire-t-elle.

- Quoi!!! Tu dis n'importe quoi!!! C'est complètement stupid...

- Laisse-moi finir s'il te plait, me coupe-t-elle.

Je me tais et m'assois à côté d'elle.

- Tu es une merveilleuse personne Jayson! Tu es tellement gentil, protecteur envers se qui t'ai cher, charmant, drôle... Moi, je ne suis que la colocataire temporaire dépressive qui ce mutile et qui se faisait intimidé. Crois-moi ce que j'ai dit dans la salle de sport était vraie, une des rares vérités que j'ai dit ces derniers temps. Tu es vraiment mon premier baiser et j'ai vraiment des sentiments pour toi... et tu embrasses vraiment bien, rajout-elle plus bas avec un ton rêveur... Mais ce que je veux dire, c'est que je ne veux pas te rabaisser à mon niveau. Je ne veux pas t'entrainer dans ma dépression. Oui je veux être avec toi, mais...

- Tu veux être avec moi, m'exclamais-je super content qu'elle l'est dit. Tu vois, tu l'as dit!

- Mais...

- Non, il n'y a plus de mais, la coupais-je.

Je prends ces mains dans les miennes après l'avoir forcer à me regarder dans les yeux.

- Je veux être avec toi plus que tout au monde et toi aussi tu veux être avec moi, peut-être pas plus que tout au monde, mais tu me comprends. Oui tu as ta dépression, le mutilage,je t'ai interdit de recommencer et pour l'intimidation, je suis là pour te protéger même si c'est fini. Tu as peur que je me rabaisse à ton niveau si je reste trop avec toi, mais ça fait deux semaines que je passes presque tout mon temps avec toi et je suis même plus heureux qu'avant! Tu ne penses pas que le contraire aurait de forte chance de se produire si on serait un couple? Que ça soit moi qui te remonte à mon niveau? Écoutes princesse, tu as le droit d'être heureuse. Tu ne l'as pas été depuis longtemps et je veux te voir heureuse comme au début de l'année lorsque je t'ai connu. Laisse toi une chance d'être heureuse. Je me suis faite la promesse de te protéger et de te sortir de ça. Tomber en amour avec toi n'était pas prévu dans cette promesse, mais ça peut t'aider. Je peux te rendre heureuse Amélie!

En faite, lorsque je me suis faite la promesse, j'étais déjà amoureux d'elle, mais ça, elle n'est pas obligé de le savoir.

- Je sais que tu peux me rendre heureuse, dit-elle en souriant timidement. Tu m'as déjà rendu heureuse.

Je souris, content de se que je viens d'entendre.

- Alors continu comme ça en sortant avec moi, en devenant ma copine! Tu l'as toi-même dit, tu veux sortir avec moi, pareil pour moi. Alors...?

Je la regarde avec un petit sourire plein d'espoir. Elle me regarde et je vois dans ses yeux qu'il y a un débat qui se passe dans sa tête. Après quelque secondes à me regarder dans les yeux, elle soupire et pose son front sur mon épaule.

- Je ne suis pas capable de trouver aucun désavantages de sortir avec toi, souffle-t-elle.

- Ça veux dire oui?!?

Comme tout réponse, elle relève la tête pour me faire face et pose ses lèvres sur les miennes. Je prends ça définitivement pour un oui! J'aime bien quand c'est elle qui prends les devants! Je réponds à son baiser en posant ma main droite sur sa joue et la gauche sur sa cuisse. Amélie, elle, pose ses deux mains sur ma nuque. Même si ça fait à peine une demi-heure que je l'ai embrassé, ses lèvres me manquaient. Alors qu'Amélie passait sa main dans mes cheveux et que notre baiser devienne plus passionné, un raclement de gorge nous interrompe. Je peux vraiment pas être seul avec Amélie, genre vraiment! On nous interrompe à chaque fois! Ça devient vraiment énervant!

- Désolé de vous dérangez, mais le souper est près.

Je me retourne pour voir qui a parler et bien sûr, ça devait être ma mère. Elle a un immense sourire collé au visage. Sûrement à cause de nous avoir surpris. Je me retourne vers Amélie et vois qu'elle est plus rouge qu'un tomate. OK, j'avoue que je me sentirais comme elle en se moment. Être surpris en train d'embrassé votre copain/copine par votre belle-mère ou beau-père, c'est surement très malaisant.

- Alors.... Vous êtes ensemble, demandes ma mère toute excité.

Je regarde Amélie pour voir si je peux lui dire, mais elle a baisser la tête tellement elle est gênée.

- Ma chérie, dit ma mère en s'approchant d'Amélie. Tu n'as pas à être gênée! Je suis super contente pour vous! Je suis très heureuse de t'avoir comme belle-fille!

Et ma mère prends ma copine dans ses bras. Bon. J'imagine que j'ai besoin de répondre à sa question puisqu'elle c'est répondu toute seule. Je savais que ma mère le prendrais bien, elle a toujours apprécier Amélie et la traite comme sa propre fille.

- Bon, dit ma mère et se détachant d'Amélie. Désolé de casser votre moment entre amoureux, mais repas est en train de refroidir sur la table! Alors dépêchez-vous les amoureux, dit ma mère en sortant de la penderie et de la chambre d'Amélie.

Les amoureux... Je suis officiellement en couple... Avec ma petite princesse... Que j'aime de tout mon cœur... Et qui m'aime en retour.