Chapitre 30
Point de vue: Jayson
Pendant tout le trajet de la villa à Mme Shawn et chez moi, Amélie n'a pas parlé. Elle était sur le trottoir lorsque je l'ai ramassé et elle était toute trempé. Elle semblait dans tout ces états. Elle n'avait pas l'air bien. J'essayais de lui poser des questions sur comment ça c'était passer, mais elle ne me regardais même. Quelque chose à dû arriver, mais je n'ose pas lui demander.
C'est la tempête qui commence dehors. Je suis dans ma chambre à regarder par la porte de vitre de mon balcon la tempête commencer. Ça ne va pas être beau ce soir. Mes parents m'ont appelé tantôt. Ils ont dit qu'ils resteront chez ma grand-mère avec mon frère, car les routes sont fermées. Je les ai rassuré en leur disant que tout irait bien à la maison avec Amélie. Il y a vraiment quelque chose qui la tracasse, et ça me tracasse à mon tour. Elle est aller s'enfermé dans sa chambre dès que nous sommes arrivés. J'espère que tout va bien pour elle.
Alors que je prenais une veste dans ma penderie, j'entends des pleures venir de la chambre d'Amélie. Qu'est-ce qui ce passe? Lorsque je sors de ma penderie pour aller voir se qui se passe dans la chambre d'Amélie, les lumières se ferment d'un coup. Merde. Panne d'électricité.
- Jayson, entendis-je m'appeler Amélie faiblement entre ses pleures.
- Bouge pas, j'arrive!
Je panique. J'ai toujours détester les pannes d'électricité. Surtout quand il fait noir dehors, ça me stresse encore plus. En plus avec Amélie qui pleure et que je ne suis pas proche d'elle, je dois me dépêcher à trouver une source de lumière. Je tâte mon bureau pour trouver mon téléphone, mais je me frappe le pieds contre ma chaise. Je lâche un juron et réussi à trouver mon téléphone. J'enclenche la fonction "lampe de poche", lorsque j'entends Amélie m'appeler de nouveau.
- Amélie, t'es où, demandais-je en sortant de ma chambre.
- Dans ma salle de bain, entendis-je faiblement entre deux sanglots.
Merde, qu'est-ce qui ce passe? Qu'est-ce qui la fait pleuré? Je déteste l'entendre pleuré, sa me brise le coeur. Je m'avance avec mon téléphone pour m'éclairer jusqu'à la chambre d'Amélie et ses pleures deviennent encore plus fortes. Je me dépêche à rentré dans sa salle de bain.
- Jayson, dit Amélie d'une voix tremblante, je l'ai encore fait.
Elle c'est encore coupé. Merde, merde, merde! Je dépose mon téléphone sur le comptoir de manière à se qu'il éclaire toute la pièce. Je m'avance vers Amélie et m'agenouille devant elle. Elle a les cuisses en sang et un rasoir dans les mains. Ses joues sont pleine de larmes, elle semble déçu d'elle même.
- Écoute-moi princesse, on va te soigner et te remettre des bandages et après on va allé allumer plein de bougie. D'accord?
Elle hoche péniblement la tête en laissant ses larmes couler. Ça me fait tellement mal de la voir comme ça. Je sors la trousse de premier soin et fait la même chose que la dernière fois. Après lui avoir bander les jambes, je la prends dans mes bras et la serre fort contre moi.
- Désolé, dit-elle dans mon cou.
- C'est pas grave princesse, c'est devenu une habitude pour toi, tu dois simplement la perdre, dis-je en lui caressant les cheveux.
Elle pleure doucement en silence dans mon cou pendant quelques minutes. Une fois qu'elle se soit calmé, je la décolle doucement de moi, prends sa main avec la mienne et mon téléphone dans l'autre pour nous éclairer en nous faisant sortir de la salle de bain.
- Prends toi des vêtements chauds, il n'y a plus de chauffage, dis-je en rentrant dans sa penderie.
Elle mets un jogging noir par-dessus ces shorts et sa veste bourgogne qu'elle portait la première fois que je l'ai vue. Elle mets aussi de gros bas de laine et reviens me prendre la main. Je souris à son geste et Amélie prends son iPod et mon amplificateur. Je la traine dans la cuisine où je sors plusieurs chandelles que j'allume et dispose un peu partout sur l'étage. Amélie m'aide, toujours en restant proche de moi. Il commence vraiment à faire froid ici. Seule la chaleur de la main d'Amélie dans la mienne me réchauffe. Je nous amène dans le salon éclairé par une dizaine de chandelle et sors des couvertures après avoir fermé la lampe de poche sur mon téléphone.
- On va rester dans le salon jusqu'à ce que la courant revienne, d'accord princesse?
Elle hoche la tête. Je m'assois sur un sofa en entourant mes épaules avec une couverture, pendant qu'Amélie mets de la musique pour couvrir les sons de la tempête qui fait rage dehors.
- Viens ici, lui dis-je en ouvrant mes bras.
Elle vient se blottir dans mes bras et je l'entoure avec une autre couverte. Je suis semi-assis, semi-coucher sur le canapé et Amélie en allongé sur moi. La chaleur de son corps me réchauffe. On reste quelques minutes comme ça, sans parler à laisser la musique remplir la pièce.
- Mireille à un grand frère, dit Amélie d'un coup et tout bas. Il devait arrivé une heure et demi après que je sois arrivé chez eux. Son frère c'est Ian.
Je ne sais pas quoi faire ou dire. Est-ce que je devrais dire quelque chose? C'est surement ça qui la mise à l'envers en revenant.
- Mme Shawn m'a dit que je pourrais partir quand il arriverait ou que je pourrais rester plus tard, c'est moi qui décidais. Dès que j'ai vu que c'était lui, je suis partie. Je ne voulais pas avoir à faire à lui.
Je suis content qu'elle soit partie dès qu'il soit arrivé. J'aurai pas supporter qu'il soit arrivé quelque chose entre Amélie et lui.
- Est-ce qu'il t'as dit quelque chose, demandais-je.
- Qu'on devait s'expliquer. Mais je lui ai dit que je ne voulais pas parler mainteant.
J'aime pas le fait que Ian revienne dans le portrait et qu'il parle à Amélie.
- Aussi.. Mireille à en quelque sorte... dit, en faite, sans le savoir elle... elle a dit que... que Ian m'aimait encore, dit-elle après un petit silence en bégayant.
- Quoi, m'exclamais-je.
Je me tends d'un coup. Ian est pas mieux d'approcher Amélie, sinon il va avoir à faire à moi. Amélie est à moi, je ne veux pas que des garçons lui tourne après.
- Comment Mireille te l'as dit? Je comprends pas.
- C'est un peu compliqué la manière qu'elle l'a dit....
- Je m'en fou, explique moi, j'ai tout mon temps, dis-je en la serrant plus fort contre moi.
- Et bien, Ian ne comprenait pas pourquoi c'était moi qui gardait sa petite soeur, alors Mireille lui a expliquer que nous nous sommes rencontré a la clinique et elle a dit que c'étais mon petit ami qui m'avais amené...
Je vois ses joues rougir malgré la faible luminosité de la pièce. Moi je souris, content que quelqu'un d'autre pense que nous sommes un couple.
- Je lui ai dit que tu n'étais pas mon petit ami, mais elle ne me croyait pas alors elle a dit à Ian que tu agissais et que me regardais de la manière que Ian lui avait décrit qu'il agissait et regardait la fille qu'il aimait avant de déménager avec elle, je n'ai pas trop compris ce bout, et que Ian lui avait dit qu'il allait recommencer à agir de cette manière parce qu'il avait retrouvé cette fille. Elle a aussi dit qu'il lui avait décrit plusieurs fois ce qu'était l'amour et qu'elle l'avait reconnu en nous voyant ce matin....
Elle rougis encore plus et se calle encore plus contre torse, signe qu'elle est gêné. Elle est mignonne cette petite Mireille. J'aime bien comment elle pense!
- Après ce que Mireille lui a dit, Ian m'a demander si le gars que sa petite soeur parlait était toi et je lui est répondu que oui. Il semblait déçu et j'avais reçu trop d'information, alors je suis partie. Arrivé ici, j'ai craquer et je me suis coupé, dit-elle en baissant le son de sa voix sur les derniers mots de sa phrase.
Je reste quelque minutes en silence. Je sers Amélie contre moi avant de lui demander;
- Est-ce que tu l'aimes?
Elle secoue la tête de droite à gauche sans rien dire. Elle n'a pas hésiter à répondre. Elle savait la réponse à ma question bien avant que je la pose. Ça me rassure.
- Toi?
- Quoi moi, demandais-je.
-Est-ce que tu aimes quelqu'un?
Je sais pas quoi répondre. Oui j'aime quelqu'un, le problème c'est que c'est elle et je ne veux pas lui dire.
- J'ai des vues sur quelqu'un, dis-je simplement.
-Elle est chanceuse cette personne, dit-elle après un petit silence.
Si seulement elle savait. Je la serre un peu plus contre moi et lui chuchote à l'oreille;
-Essai de dormir princesse.
- Tu vas mourir étouffé par moi si je m'endors sur toi, dit-elle en souriant.
- Tu n'es pas lourde, franchement, tu dis n'importe quoi, répliquais-je!
- C'est toi qui dit n'importe quoi et qui ne sait pas reconnaître un poids lourd, dit-elle en se levant.
Comme réplique à ce qu'elle vient de dire, je la surprends en la prenant en poche de patate sur mon épaule et tourne sur moi-même. Elle me frappe de dos en riant pour me dire de la lâcher, mais je continu quand même. J'aime entendre son rire, il me réconforte. Elle me dit que je vais me casser le dos si je ne la lâche pas. Pff, n'importe quoi! Après cinq bonne minutes à tourner sur moi-même avec Amélie sur l'épaule, je l'allonge sur un sofa et tombe par-dessus elle, étourdi. Mon corps est collé au sien, nos visage sont proche. Je m'accote sur mes avant-bras pour ne pas complètement l'écraser. Je veux l'embrasser, encore et encore, mais je peux pas et ça me frustre tellement. Vous savez quand vous avez plein d'opportunité pour embrasser la fille ou le gars que vous aimez, mais que vous pouvez pas parce qu'il ou elle peux perdre connaissance à cause de vous et que après vous vous sentez mal, mais que vous voulez vraiment mais vraiment l'embrasser? Et bien je me suis sentis comme ça plusieurs fois aujourd'hui.
Je regarde Amélie dans les yeux et vois qu'elle a encore un sourire accroché à ses belles lèvres. Putain, arrête de sourire comme ça, ça me donne encore plus envie de t'embrasser!
- Maintenant c'est moi qui va finir morte écraser, dit-elle en me regardant dans les yeux, toujours en souriant.
Je ne porte même pas attention à ce qu'elle dit et rapproche mon visage du sien. Je peux pas m'en empêcher. Amélie semble inquiète de se que je fais, et elle devrait si elle ne veux pas s'évanouir encore une fois. Ses lèvres sont tout se que je veux et ce que je vois en se moment. Je rapproche plus mes lèvres des siennes lorsque Amélie prononce mon nom pour me faire revenir à la réalité, mais je suis toujours dans mon élan vers ses lèvres. Au dernier moment, je dévis de ma trajectoire et pose mes lèvres sur sa joue. Je relève ma tête et voit qu'Amélie rougit beaucoup. Je souris, fière de lui faire autant d'effets, mais déçu de ne pas l'avoir embrassé. En quelque geste rapide, s'échange nos postions et Amélie se retrouve à nouveau couché sur mon torse. J'attrape quelque couverture que j'avais posé sur la table de salon et recouvre nos deux corps avec. Je sers fort Amélie contre moi et elle fait pareil en mettant son visage dans mon cou.
- Maintenant, dors, princesse, dis-je doucement.
Elle me souffle un "bonne nuit" dans mon cou et s'endors quelque minutes après. Il n'y a pas longtemps, je me rappelle avoir dit que j'étais ennuyé de ma routine habituelle; me lever, aller à l'école, les cours, revenir chez moi, faire un peu de boxe, manger, me coucher et tout recommencer le lendemain. Je n'aurais jamais penser que ma routine changerait subitement avec l'arrivé d'Amélie dans ma vie. Elle est arrivé du jour au lendemain et elle a changé mes habitudes vie en plus de faire chavirer mon cœur. Je regrette de tout mon âme ce que je lui ai dit lorsqu'elle est arrivé ici, le nombres de fois que je l'ai engueuler pour absolument rien, ce que je lui est dit lorsqu'elle m'avait dit que ça ne me servait à rien de savoir que David l'intimidait depuis longtemps. Je regrette d'avoir blessé son âme plus qu'il ne l'était déjà.
Elle ne m'as jamais rien. Elle a toujours été gentille, polie, adorable avec moi. En plus elle m'as fait découvrir quelque chose; l'amour. Pas le simple amour, le grand amour. Elle m'a fair découvrir et ressentir toutes sortes de sentiments reliés à l'amour. Je ne savais même pas que ressentir des choses du genre étais permis. Je n'ai jamais autant aimer quelqu'un aussi fort de ma vie. Tuer moi tout de suite si cet amour ne mène à rien. Je veux qu'elle m'appartienne, tout son être et tout son corps. Je veux pouvoir l'embrassé quand je veux et où je veux. Pareil pour elle. Je veux lui appartenir. S'il te plaît, que quelqu'un me dise que ce que je ressens me mèneras à quelque chose avec elle. Je ne veux pas souffrir comme elle souffre depuis longtemps. Je ne suis pas aussi fort qu'elle et je pense que je ne le serais jamais.
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J'ai eu super rapidement plus que 8 votes alors voici le prochain chapitre! Merci beaucoup de voté et de commenté, ça me fait plaisir! Désolé si je vous est faites espérer qu'ils s'embrassent, mais pas tout de suite! J'espère que vous avez aimé ce chapitre!
Jazzydou xoxo
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