Chapitre 29 (Amélie)
{Point de vue Amélie}
Pendant que Jayson me reconduit chez Mme Shawn, je ne fait que penser au baiser que j'ai eu avec lui ce matin. Je sais que je lui ai dit d'oublier ce qui c'est passer, mais moi-même je ne suis pas capable d'oublier. Même si j'ai perdu connaissance, j'ai eu le temps que pouvoir sentir ces lèvres contre les miennes pendant quelques instants. Je dois dire que je ne m'étais jamais senti comme ça de toute ma vie. Si je ne m'étais pas évanouit, j'aurai continuer de l'embrasser. Mais bien sûr, à cause de ma stupide dépression, j'ai du perdre connaissance. Stupide dépression de merde.
Ça m'a beaucoup surpris que Jayson me demande que lui donner des cours de danse. Au début, je ne voulais catégoriquement pas lui en donner, mais il m'a donner de bonnes raisons alors j'ai accepter. D'après ce que j'ai compris il est assez déterminé à m'aider pour mieux aller. Je l'aime pour ça. Il est toujours déterminer à faire ce qu'il veut. Il est très charmant.
Je sort de mes pensées lorsque Jayson stationne sa voiture dans l'entrée d'une grande villa moderne. Wow! Mme Shawn et son mari sont riche. Mireille doit avoir la vie assez facile comme Jayson et Jeremy.
- Merci de m'avoir reconduis, dis-je à Jayson.
- De rien princesse, dit-il en souriant.
J'adore ça quand il m'appelle princesse. Je lui souris une dernière fois avant d'ouvrir la portière et de sortir, mais il me retiens en m'attrapant le poignet. Je me retourne vers lui.
- Si il y a quelque chose, tu m'appelle ok?
J'hoche la tête et m'apprête à sortir de nouveau, mais il m'en empêche encore.
- Et mon bisou?
Il pointe sa joue avec son doigt. Il veut un bisou? Pourquoi? Voyant que je le regarde bizarrement il me dit;
- Mme Shawn à quand même interrompu mon cours de danse alors je veux un remboursement.
Je lève les yeux au ciel en comprenant sa raison et en souriant. Je me penche vers lui et pose mes lèvres sur sa joue droite. Elle est toute douce. J'aime bien lui donner des bisous.
- Bonne chance princesse, me dit-il et me souriant d'une magnifique manière.
En signe de remerciement je lui sourit en retour et sort définitivement de sa voiture pour aller sonner à la porte de la villa. Mme Shawn vient m'ouvrir quelque secondes plus tard et me fait rentré.
- Désolée d'être à la dernière minutes, me dit Mme Shawn.
- Il n'y a aucun problème, ça ne me dérange pas.
Elle me sourit.
- Donc Mireille est en train de faire sa sieste, tu pourras la réveiller dans 10 minutes. Son grand frère devrait arriver dans 1:30. Il auras ses clés donc il rentrera directement. Si tu veux, tu pourras partir dès qu'il arriveras ou plus tard, c'est comme tu veux.
J'hoche la tête en signe de compréhension.
- Je dois y aller, à une prochaine fois peut-être, dit-elle en se dirigeant vers la porte.
- À une prochaine fois, dis-je en fermant la porte derrière Mme Shawn et en la barrant.
Bon. Qu'est-ce que je fait maintenant? Je dois réveiller Mireille dans quelques minutes. Il faut que je trouve quelque choses à faire. Attends une minute. Elle est où la chambre à Mireille? La villa est immense, comment je vais la trouver! Je viens de trouver se que je ferais dans les prochaines minutes; essayer de trouver la chambre de la petite fille que je garde.
Je sors de l'entré et monte un grand escalier avec un parquet blanc. Jolie. Arrivé à l'étage, il y a un autre escalier. Je devrais le monté où pas? Je vote pour non, alors je m'engage dans le corridor à ma droite. Il y a six portes, dont cinq d'ouvertes. La première à ma droite est entre-ouverte et je vois un grand bureau avec une bibliothèque. Celle à ma droite est une espèce de salle de musculation improvisé. La deuxième à droite est fermé, mais celle à gauche est aussi entre-ouverte et je vois une grande salle de bain très spacieuse, du genre avec une immense douche et une télé plasma sur un mur. C'est impressionnant! La dernière porte à droite est une grande chambre, elle aussi spacieuse, que je devine est la chambre des maitres. Celle à ma gauche est aussi une chambre, mais plus petite que celle des maitres, avec plusieurs affiches et une guitare électriques dans un coin. Ça doit surement être la chambre du grand frère à Mireille. Je viens de penser, je n'ai pas demander son nom à Mme Shawn. Je le saurai lorsqu'il arrivera.
Je reviens sur mes pas pour monter l'autre escalier. Arrivé en haut, je reste figé sur place. Un immense studio de danse avec un mur complet de miroirs est devant moi. Il est magnifique, tout simplement impressionnant. Quelqu'un dans leur famille doit faire de la danse. Il est beaucoup plus grand que celui de chez Jayson. Jayson. Dès que son nom me revient en tête, je pense au cours baiser que j'ai eu de sa part ce matin. Juste y penser me donne des frissons. Mais ce n'est pas le moment de penser à ça, je dois aller réveiller Mireille.
Je retourne à l'étage d'avant et me dirige vers la seule porte de fermée. Je déduis que c'est la porte de la chambre à Mireille. J'ouvre doucement la porte et découvre une chambre rose bonbon avec plein de jouets partout. Dans un petit lit au centre de la pièce, je vois la petite Mireille endormit avec un doudou collé à elle. Je souris en la voyant. Je m'approche d'elle en m'agenouille à côté de son lit.
- Mireille, chuchotais-je proche de son visage. La sieste est terminé.
Tout doucement, ses yeux s'ouvrent et elle bouge dans son petit lit. Elle regarde sa chambre avant de me regarde. Elle plisse les yeux avant que son visage s'illumine en comprenant qui je suis.
- Amélie, s'exclame-t-elle en me sautant dans les bras.
- Doucement, dis-je en riant et en tombant à la renverse à cause de son élan. Ça va?
- Oui ça va, et toi? Tu vas mieux depuis que ton petit ami t'es amené au docteur?
Je rougis doucement lorsqu'elle dit que Jayson est mon petit ami.
- Oui je vais bien, mais le garçon qui était avec moi se matin n'était pas mon petit ami, Mireille. Lui même te l'as dit, dis-je en me relevant et en la prenant dans mes bras.
- Moi je te crois pas, dit-elle en croisant ses petits bras sur son petit torse. Il t'aimait, ça se voyait.
- Arrête de dire n'importe quoi, dis-je en sortant de sa chambre. Tu veux manger quelque chose?
- Du chocolat!
Je descends les escaliers toujours avec Mireille dans les bras et rentre dans la cuisine que j'avais vu lorsque j'étais rentrée. J'assois Mireille sur un tabouret et commence à fouiller dans les armoires.
- Que dirais-tu d'un bon chocolat chaud, demandais-je en me retournant pour regarder Mireille.
- Oui! Du chocolat chaud!
Je ris doucement et nous fait des chocolats chauds. Une demi-heure plus, après avoir fini nos boissons chaudes nous montons dans sa chambre joué aux poupées. On s'amuse à habiller nos poupées, à les coiffer, à les faire parler. On a beaucoup de plaisir. Alors qu'on rangeait ses poupées dans l'armoire, on bruit sourd ce fait entendre à l'étage. Je sursaute et Mireille aussi.
- C'était quoi ça Amélie, demande-t-elle en venant dans mes bras.
- Je ne sais pas. Surement quelque chose qui est tombé part terre à l'étage, dis-je.
Un autre bruit sourd se fait entendre.
- Je pense pas que c'est quelque chose qui tombe Amélie, dit-elle en se cachant le visage dans mon cou par peur.
- On va aller voir.
- Non, j'ai peur, dit Mireille en me serrant fort.
- Il ne faut pas avoir peur Mireille. On est des filles, on est faite forte, dis-je pour la faire sourire.
Moi même je suis terrifié. On a fermées toutes les lumières du premier étage avant de venir ici. Je veux pas aller voir, mais s'il y a quelqu'un qui est rentrée par effraction dans la maison, il faut que quelqu'un l'arrête. Et ce quelqu'un est malheureusement moi.
- D'accord, dit Mireille. On est des filles, on est faite forte, on a pas peur.
- Tu as tout compris, dis-je en souriant même si au fond de moi, j'avais très peur d'aller voir ce qu'il ce passait en bas.
Je sors le plus silencieusement de la chambre avec Mireille dans mes bras. Je mets un doigt sur ma bouche pour dire à Mireille de garder le silence. Je m'avance doucement vers les escaliers qui mène à l'étage d'en bas, pour voir si je voit quelque chose. Rien. On est en milieu de novembre alors le Soleil se couche plus tôt, donc je ne peux pas compter sur la lumière de dehors pour m'éclairer. Alors que je posais mon pieds sur la première marche, le bruit ce fait entendre de nouveau. Mireille lâche un petit cri étouffé et moi je sursaute. Je descends rapidement mais silencieusement les escaliers et je vais me cacher dans l'entrée. Le bruit vient de la cuisine. Mon dieu que j'ai peur. Je stresse à mort. Je devrais peut-être appeler Jayson. Non, mauvaise idée, je dois régler ça seule. Je décide de poser Mireille part terre et de prendre un bâton de hockey qui trainait prêt de la porte comme arme. Mireille s'accroche à ma jambe droite. Je me penche vers elle et lui chuchote;
- Reste ici, je reviens. Il ne va rien t'arriver, tant que tu reste ici en silence. D'accord?
Elle hoche la tête.
- Je reviens.
Je me relève avec le bâton de hockey dans les mains et sort de l'entrée en m'assurant que Mireille est bien cacher derrière une pile de manteau. Je me dirige vers la cuisine en tenant le bâton fermement de manière à frapper à n'importe quel moment. Mes mains son moites et j'ai vraiment peur. Je m'avance jusqu'à l'entrée de la cuisine et me penche pour voir si je voit quelque chose. Je vois l'ombre d'une silhouette se déplacer dans la cuisine. Mon dieu. Mon coeur bas très vite dans ma poitrine, j'ai l'impression qu'il va sortir de ma cage thoracique. Tu peux le faire Amélie, tu n'as pas peur. Tu es une fille et les filles sont fortes. Je prends mon courage à deux main et rentre dans la cuisine en fonçant sur la personne et en la faisant tomber part terre. La personne lâche un cri en tombant et je mets le bâton de hockey sur sa gorge. Je suis allongé sur la personne en mettant tout mon poids pour ne pas qu'elle s'échappe. La personne bouge dans tout les sens en essayant d'enlever le bâton de sur sa gorge et en lâchant plusieurs grognements, mais je le repousse vers sa gorge. Nos visage sont très prêt et je sens le souffle saccadé de la personne sur mon visage.
Et puis d'un coup, les lumières s'allument et je peux voir la personne que j'ai mise à terre. Un grand métisse aux yeux verts qui me lance des regards meurtiers. Mais son regard s'adoucit d'un coup. Ne comprenant pas la situation, je secoue la tête pour enlever mes cheveux qui m'empêchait de bien voir l'homme sur lequel je suis allongé.
Ian. C'est Ian que j'ai plaquer part terre. Je reste bloquer pendant de longue secondes, pareil pour lui, lorsqu'on entends;
- Ian!
On ne se retourne ni un ni l'autre pour voir Mireille venir dans notre direction.
- Qu'est-ce que vous faite, demande Mireille en s'agenouillant à côté de nous.
Moi même je ne sais pas ce qu'on fait. Son visage est toujours prêt du mien et son souffle sur ma peau me réchauffe. Prenant finalement conscience de la situation, je me lève d'un coup de sur Ian en enlevant le bâton de hockey de sur sa gorge.
- Amélie, souffle Ian en souriant doucement, toujours part terre. Qu'est-ce que tu fait là?
Je ne réponds pas. Je suis trop confuse de la situation.
- Maman lui a demander de venir me garder, réponds Mireille à ma place.
- Pourquoi maman à demander à Amélie de venir te garder, demande Ian en s'assoyant toujours en me regardant.
- Elle devait partir au travail parce que son patron l'a appeler pour une urgence.
- Et pourquoi Amélie précisément, demande-t-il en se levant complètement, comme Mireille.
- Parce que je l'ai rencontré se matin à la clinique et maman l'a beaucoup aimé alors elle lui a demander si elle voulait me garder bientôt et le bientôt en venu cet après-midi, dit Mireille tout sourire.
- Une dernière question, qu'est-ce que tu faisais à la clinique ce matin, demande Ian en s'adressant à moi.
Je ne veux pas répondre. Cette situation plus que bizarre me mets dans tout mes états. Voyant que je ne réponds pas Mireille décide de répondre à ma place encore une fois.
- Son petit ami l'a amener à la clinique parce qu'elle est tombé dans les pommes.
Ian fronce les sourcils lorsque Mireille prononce "petit ami".
- Mireille je t'es déjà dit que le garçon qui était avec moi à la clinique n'était pas mon petit ami, dis-je en prenant finalement la parole.
- C'était Jayson hein, demande-t-il froidement.
Je hoche la tête, un peu gênée de sa question.
- Je te crois toujours pas Amélie. Le garçon qui la amené la regardait et agissait comme toi quand tu m'as décrit la manière que tu regardais et agissais envers la fille que tu aimais avant que tu déménages ici avec maman et moi, dit-elle en se retournant vers Ian. Et hier tu m'as dit que tu allais recommencer à te comporter comme ça, parce que tu avais retrouvé cette fille. Tu m'as expliqué plusieurs fois c'était quoi l'amour et j'ai compris les paroles de mon grand frère, donc toi , en voyant le garçon qui à amené Amélie à la clinique.
Je bloque encore une fois. Trop d'information en quelque minutes. Ian est le grand frère de Mireille. Mais je ne comprends pas, Mireille à 6 ans et j'ai quitté Saint-Échaffaudage il y a quatre. Mireille serait né avant que je sois parti. Mireille à aussi dit que Ian m'aime encore. Elle ne sait pas que je suis la fille que son grand frère aimait avant. Il y a juste trop de chose à assimiler. Mon cerveau a besoin de prendre une pause. Je n'ose même pas regarder Ian dans les yeux.
- Je crois que je vais partir, dis-je tout bas, après un long silence, en me retournant pour aller dans l'entrée.
- Non attends Amélie, dit Ian en me rejoignant pendant de je mets mes souliers. On a des choses à s'expliquer.
- Oui, on a beaucoup de choses à s'expliquer, mais pas maintenant, dis-je tout bas mais sèchement.
- Amélie tu pars, demande Mireille, triste que je parte si tôt.
- Oui je pars et je ne pense pas que je vais revenir, dis-je en lance un regard à Ian.
Mireille s'approche de moi et me donne un câlin que je lui rendant. Une fois notre accolade fini, je me relève, mets ma veste, salut Mireille en lui souriant et dit au revoir froidement à Ian. Je sors rapidement de la villa, ne voulant plus vivre cette situation plus que étrange. Je dois me reposer. J'ai reçu trop d'information dans les dernières minutes. Je vais m'assoir sur le trottoir en avant de la villa et j'appelle Jayson pour qu'il vienne me chercher. Pendant j'attends il commence à pleuvoir fort. Génial. Je suis encore dans tout mes états, mon cerveau à de la misère à bien penser. Dites moi, par pitié, est-ce que j'ai fait quelque chose pour mérité ça?
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