Chapitre 26 (Amélie)
Point de vue: Amélie
- Tu n'as pas à te justifier pour ça princesse, dit-il en me caressant doucement le dos.
Le surnom qu'il vient de me donner me fait brusquement revenir à la réalité. Je viens de passer une demi-heure coucher sur lui, dans ses bras à pleurer et à me faire réconforter par lui. Je rougis et lui sourit.
- J'aime bien se surnom.
Il sourit aussi et me sert encore une fois dans ses bras. Je me suis confié à lui. Je lui est dit quelque chose sur mon passé que mes amies à l'école ne savent pas. J'ai craqué et il m'a réconforter du mieux qu'il pouvait. Mais le seul fait de me tenir dans ses bras me réconforte. Depuis qu'il est nouveau dans notre classe, il a retenu mon attention. Avant ma dépression, je ne pouvais plus nié se que je ressentais pour; je l'aimais. Je n'avais jamais aimé quelqu'un aussi fort de ma vie et j'essayais de le cacher le plus possible.
Mais je suis tombé en dépression, à cause de mes problèmes familiale et parce que je me faisais intimidé. Durant trois long mois, je me suis fait intimidée. Après deux mois, je pensais sérieusement à en finir une fois pour toute, sortir de se cauchemar en mettant fin à mes jours, même si je me sentais déjà morte. Mais une seule chose gardais mon cœur en vie et me donnait le courage de rester en vie; les sentiments que j'avais pour Jayson.
Même si je savais et sais toujours très bien que jamais un gars aussi génial que lui pourrait aimer une fille dépressive et faible comme moi, je continuais d'espérer. C'est cet espoir qui m'a gardé en vie durant le dernier mois. Je me suis mutilé sur les cuisses pour essayer de me sentir mieux, mais quand j'essayais d'aller plus loin, le visage de Jayson me venait à l'esprit et j'arrêtais. C'est lui qui m'a permis de rester en vie durant le dernier mois. Je lui dois ma vie. Je lui donnerais mon cœur, mais jamais il pourrait aimer une fille aussi faible que moi.
Je me défait doucement de ses bras protecteur en lui souriant timidement.
- Merci de m'avoir écouté, dis-je avec une petite voix.
- Ça m'a fait plaisir, réponds-t-il doucement. Je suis content que te sois confié à moi.
- Je te fait confiance, chuchotais-je après un petit silence.
Ces paroles mon demander un effort à admettre. Je n'ai jamais donner ma confiance complète à personne, même pas à Jade. Mais avec Jayson, c'est différent. J'ai l'impression que je peux lui faire confiance et qu'il prends soin de moi. Même si c'est probablement parce que je fais pitié qu'il me donne de l'affection, j'aime croire qu'il peut m'aimer et me faire confiance à son tour.
- Tu me fais confiance, demande Jayson un peu étonné de se que je viens de dire.
J'hoche lentement la tête comme pour me convaincre moi même de se que j'ai dit.
- Je prendrais soin de cette confiance, ne t'en fait pas, dit-il en me serrant entre plus contre lui. Je sais que c'est dure pour toi de donner ta confiance à quelqu'un, mais je te promets que tu ne vas pas regretter de m'avoir donner un petit bout de ta confiance.
On dirait qu'il est fier du fait que je lui fasse confiance. Il parle de ma confiance comme si c'était une personne.
- Est-ce que.... est-ce que tu me fais confiance, demandais-je un peu craintive de la réponse.
- Bien sûr princesse, dit-il avant de me donner un bisou sur la joue.
Dès que ses lèvres rentre en contact avec ma peau, des milliers de frissons parcours mon corps. Je sens mes joues devenir rouge tomates. Se bisou me fait du bien. Il me fait réaliser que ma vie d'enfer est terminé. David est parti. Je ne ferrait plus harcelé. Je ne me ferrait plus intimidé. Je pourrais à nouveau devenir vivante. Je pourrais essayer de sortir de ma dépression.
- Je vais aller prendre une douche, dis-je en me levant de sur ses jambes.
Il se lève aussi et me regarde sortir de la salle. Juste avant que je passe la porte Jayson me dit;
- Tu es très belle comme ça...princesse.
Je sens mes joues rougir de nouveau. Je me retourne vers lui et lui fait un petit sourire gêné en signe de remerciement. Je me tourne et sort de la salle de sport pour me diriger vers ma chambre. Arriver dans la pièce qui me sers de chambre dans cette maison, je ferme la porte derrière moi et vais dans la salle de bain. Je troque mon pantalon pour un short de gym et m'assois sur la toilette. Je sort un rasoir avec un mouchoir et remonte mes shorts le plus haut possible. On voit les marques et les cicatrices des dernières fois que je me suis mutilé. Cette douleur m'aidait à me faire sentir mieux durant le dernier mois, mais même si je sais que ma vie d'enfer est terminé, je peux pas m'empêcher de me couper. Ça me fait du bien.
Je prends le rasoir et fait glisser sa lame sur ma peau, entre deux cicatrices. Je regarde le sang couler quelque instant pour ensuite l'essuyer avec le mouchoir. Je dirige la lame vers mon autre cuisse et me coupe. la douleur que je ressens physiquement n'est rien comparer à se que j'ai du endurer pendant trois d'intimidation. Je regard à nouveau le sang couler et l'essui. Je me coupe à nouveau sur une cicatrice récente, qui n'avait pas terminer de guérit. Le sang est plus abondant. Je l'essuie et regard mes cuisses. Je dois avoir une vingtaine de coupure sur chaque cuisse, si ce n'est pas trente. Vingt petites marques, cicatrices, que je me fait moi-même avec une lame de rasoir. Même si je ne suis pas chez moi, je le fait quand même.
Alors que j'aillais me couper une quatrième fois sur la cuisse gauche j'entends ma porte s'ouvrir d'un coup et Jayson rentrer. Merde la porte de la salle de bain est ouverte, je veux pas qu'il me voit.
- Amélie, t'as oublié ton iPod en ba......
Il m'a vu. Il arrête de parler dès qu'il entre dans la salle de bain et me voit. Moi. Avec une lame de rasoir pleine de sang dans une main et plein de marques de coupes sur les cuisses qu'il peut très bien voir. On dirait qu'il est paralysé. Il me regarde avec la bouche ouverte et les yeux grands ouvert.
- Putain, dit-il en s'avançant vers moi.
Il m'arrache le rasoir des mains et regarde mes cicatrices. Il s'agenouille devant moi et lève ses yeux vers mon visage.
- Pourquoi tu fais ça, demande-t-il doucement.
Je ne réponds pas. Je ne voulais pas qu'il me voit comme ça, plus faible qu'il me voyait déjà.
- S'il te plaît, princesse. Réponds.
Une larme coule sur ma joue. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai encore envie de pleurer. Ça fait plusieurs semaines que je garde toutes mes émotions, tous mes sentiments en moi. Je ne veux pas exploser maintenant, pas devant Jayson. Déjà que j'ai perdu le contrôle il y a à peine quelque minutes. Il sait déjà beaucoup de chose sur moi que même ma famille ne sait. Il connait mes faiblesses. Ce qui m'a rendu faible. Je ne veux pas qu'il me voit aussi vulnérable que je le suis à l'intérieur. Voyant que je ne réponds pas, il me fait me lever pour être debout. Il me soulève en me prenant par les hanches pour me faire assoir sur le comptoir de la salle de bain, à côté du lavabo pour que je sois à sa hauteur.
- Amélie, pourquoi tu fais ça, me redemande-t-il doucement en essuyant ma larme avec son pouce.
Mais d'autres larmes coulent le long de mes joues. Je pleure en silence en le regardant. Il me regarde avec de la tristesse et de la culpabilité dans les yeux.
- S'il te plaît, dit-il en me prenant dans ses bras. Dit moi.
La chaleur de son corps contre le mien me réconforte. Je passe mes bras alentour de son cou et le sers contre moi. Je ne veux pas le lâcher.
- Arrête de te faire mal princesse. C'est pas bien de faire ça. Tu vas te détruire de l'extérieur.
- Je suis déjà détruite de l'intérieur, pourquoi pas en finir avec l'extérieur, réussis-je à dire entre mes sanglots silencieux.
- Dit pas ça Amélie, c'est pas vrai, dit-il en me berçant doucement dans ses bras.
Après cet accolade, Jayson se sépare de moi et sort une boîte à premier soin. Il nettoie les coupures que je venais tout juste de faire et il applique de la crème guérissante sur toutes les autres coupes. Après avoir fait ça, il commence à me regarder dans les yeux sévèrement et pose doucement ses mains sur mes cuisses, juste en-dessous de mes coupures. Son toucher me fait frissoner.
- Je ne veux plus jamais que tu fasse ça. Plus jamais, dit-il durement. Je ne sais pas pourquoi tu te fait ça, mais peu importe la raison tu arrêtes.
Je sais que ça va être difficile d'arrêter, mais je vais essayer pour lui.
- Je vais te bander les cuisses, comme ça tu te souviendras que pour toi, c'est fini le coupage de merde. Compris?
J'hoche doucement la tête. Il me bande les jambes en prenant soin de ne pas me faire mal. Après avoir terminé de me soigner, j'arrive pour descendre du comptoir, mais Jayson m'en empêche en mettant ses deux mains sur mes cuisses. Il ouvre mes cuisses et se mets entre avant de les croiser alentours de sa taille. Je rougis face à son geste. Il me regarde en avec son magnifique sourire collé aux lèvres. Il remonte ses mains jusqu'à mes hanches et me colle contre lui. Je ne sais pas si je devrais mettre mes bras alentours de son cou. Est-ce que ça le gênerait? Mon hésitation s'envole rapidement puisque c'est Jayson lui-même qui mets mes bras alentours de son cou. Je ne manques pas une seconde pour le serrer fort contre moi. Il mets son visage dans mon cou et son souffle me fait frissoner.
- Tu devrais aller te reposer, chuchote-il toujours le visage au creux de mon cou.
Je ne fait qu'hocher doucement la tête comme réponse. Alors que j'allais me séparer de lui contre mon gré pour aller dans mon lit, Jayson en décide autrement et me serre encore plus fort contre lui et me soulève du comptoir. Pour ne pas tomber, je resserre mon emprise que j'ai sur sa taille avec mes jambes et colle mon torse contre le sien. L'espace entre nos corps n'existe plus. J'ai chaud, j'ai des papillons dans le ventre. Je ne sens plus mes jambes. Je ne serais pas capable de me tenir debout toute seule si il n'aurait pas été là. Je n'ai jamais été aussi proche d'un gars autre que lorsque je faisais des figures de danse avec Magnetic, mais là c'est le garçon pour qui j'ai des sentiments à qui je suis collé.
On sort de la salle de bain dans cette position là et on se dirige vers le lit. Il se retourne pour être dos au lit et s'assit dessus. Il ne me lâche toujours pas. Je défait doucement mon emprise que j'ai autour de sa taille et m'assois en califourchon sur ses jambes. Et comme dans la salle de danse tantôt il se couche le plus lentement possible et me tirant sur lui pour que je sois coucher sur son torse. Il réussi à passer les couvertures du lit sur nos deux corps et me sert fort contre lui avec ses mains dans mon dos. Les miennes sont alentours de son torse, alors mes bras sont écrasés entre son corps et le matelas. Mon visage est enfoui dans son cou se qui me permets de respirer son odeur qui est un mélange de vanille et de cannelle.
- Repose toi, me murmure-t-il proche de mon oreille.
Dans ses bras, coucher sur lui, en sentant la chaleur de son corps contre le mien, il est très facile pour moi de m'endormir. Alors c'est après cinq longues minutes d'appréciation du moment que je fini par m'endormir dans les bras du garçon que j'aime.
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Alors?????? Vous avez aimez le point de vue d'Amélie? Et le chapitre? Qu'est-ce que vous en pensez?
Merci de me donner vos opinions et commentaires! Vous êtes génial! Je vous adores!
Jazzydou😎
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