Chapitre 17
Je me fais réveiller par du mouvement dans mon lit. J'ouvre doucement les yeux et me rends compte que je ne suis pas dans ma chambre. Je me retourne pour voir Amélie coucher à côté de moi, face à moi. Je me suis endormi dans son lit. Merde. En fait, ça ne me dérange pas tellement ; ).
Je lève doucement les couvertes pour pouvoir sortir du lit sans réveiller Amélie. Je sort rapidement de sa chambre pour aller dans la mienne. J'ai dormi avec Amélie! Ça me fait tout drôle d'y penser!
Je vais me mettre de nouveau vêtement, puisque hier je ne me suis pas changer, pour ensuite descendre déjeuner. Ma mère et mon frère sont déjà parti et mon père m'a dit hier qu'il allait commencer dès aujourd'hui sur le cas de David. Alors je suis tout seul avec elle aujourd'hui.
Ça fait 6 jours qu'elle habite avec nous maintenant. 6 jours qu'elle est continuellement présente dans ma vie et j'adore ça. Même si maintenant je sais qu'elle est dépressive, je suis toujours amoureux d'elle. Je veux encore plus la protéger et la rassurer quand elle ne va pas bien. Je sais qu'il y a sa magnifique personnalité du début de l'année caché tout au fond d'elle. Cette personnalité là, je veux la retrouver.
Elle porte un masque. Un masque qui l'empêche de sourire, de rire et d'être heureuse. Derrière ce masque se cache une fille d'une beauté à couper le souffle, une fille qui possède un rire à faire rêver, d'un sourire qui fait tomber amoureux d'un coup, d'une gentillesse rare qui fait sentir important dans sa vie. Je veux être celui que sa beauté me coupe le souffle, que son rire me fait rêver, que son sourire fait tomber amoureux (même si je le suis déjà) et que sa gentillesse me fait sentir important dans sa vie. Et pour avoir tout ça, je dois travailler fort. Et je suis prêt à tout pour faire tomber se masque qui nous bloque la vue sur la magnifique fille qu'est Amélie.
Je me fait tirer de mes pensées par du bruit derrière moi. Je me retourne et vois Amélie dans les mêmes habits que je l'es laisser hier en train de se frotter les yeux.
- Bon matin, dis-je en lui souriant. Bien dormi?
- Oui, dit-elle d'un voix encore endormie en s'avançant vers moi. Toi?
- Très bien, dis-je en pensant à la nuit que j'ai passer à ses côtés sans qu'elle ne le sache.
- Tes blessures vont mieux?
Je regarde mes mains et constate qu'elles sont déjà en voie de guérison.
- Ça guéri tranquillement. Toi?
- Correct.
Elle se sert un bol de céréale et vient s'assoir à sa place habituelle, devant moi.
- Désolé de m'être endormi durant le film, dit-elle après un long silence.
- C'est pas grave. Avec ce que tu as vécu hier, c'est normal.
Elle hoche la tête et se reconcentre sur son bol de céréale.
- Comment tu as su où j'étais, demande-t-elle toujours en fixant son bol.
Merde. Je n'avais pas penser à ça. Vite, trouve quelque chose. Elle ne doit pas savoir que tu la surveillais, sinon elle va te prendre pour un psychopathe.
- Je....
Le téléphone fixe de la maison sonne. Sauver par la cloche, comme on dit! Je décroche le téléphone pour prendre l'appel.
*Conversation téléphonique*;
- Oui allo, répondis-je.
- Bonjour. Est-ce que je parle à M. Carter, demande une voix féminine.
- Je suis son fils. Je peux prendre un message?
- Je suis Marta Blanchard, la nouvelle éducatrice de Jeremy.
- Est-ce qu'il y a un problème?
- Jeremy viens de faire un crise d'anxiété et nous avons besoin de vous pour le réconforter.
- J'arrive tout de suite.
*Fin de conversation téléphonique*
Jeremy à fait un crise d'anxiété! Ça fait longtemps qu'il n'a pas fait ça! Je dois aller à son école. Je me lève pour aller dans l'entré enfiler mes souliers. Amélie suit mes faits et gestes en me regardant d'un regard inquiet.
- Qu'est-ce qui ce passe, fini-t-elle par demander.
- Jeremy à fait une crise d'anxiété, dis-je rapidement.
- Est-ce que je peux faire quelque chose pour aider, demande-t-elle à son tour inquiète.
- Tu viens avec moi. Ça va peut-être l'aider de te voir.
Elle se dépêche à mettre ses souliers et une un veste et nous sortons de la maison pour aller dans ma nouvelle voiture. Je démarre et part direction l'école de mon frère. Le trajet se passe en silence.
Dix minutes plus tard, on se stationne devant l'école. Je sort de la voiture et cours jusqu'à l'entré suivi d'Amélie. Une fois rentré j'explique la situation à la secrétaire qui nous accueille. Elle nous dit de patienter pendant qu'elle appelle Mme Marta Blanchard, la dame qui m'a appeler il n'y a pas longtemps. Je ne peux pas attendre bon sang! Je ne sais pas dans quel état est mon frère, il a besoin d'un membre de la famille pour l'aider. Même si les enseignants sont au courant de ses crises, ils ne possèdent pas le lien familiale qui le calme à chacune de ses crises.
La secrétaire sort de son bureau et nous dit de la suivre. Nous la suivons à travers l'école et nous arrêtons devant une classe vide.
- Il est là, nous dit la secrétaire. Vous pourrez le ramener à la maison, dit-elle avant de partir.
Je regarde Amélie qui n'a pas dit un mot depuis que nous sommes arriver et j'entre dans la salle vide. C'est une sorte de salle d'entreposage de bureau, de chaise, de ballon et de plein d'autres sortes de choses. Mon frère est assis dans un coin entre un bureau d'enseignant à moitié brisé et une pile de dictionnaire. Il a ramener ses jambes contre son torse et se balance tranquillement. Il a les joues baignés de larmes. Je déteste le voir dans cet état là.
Je m'avance rapidement vers lui et m'accroupi devant lui.
- Hé, Jeremy, dis-je doucement. C'est Jay. Tout va bien d'accord.
Il ne bouge pas. Il ne fait que lever les yeux pour me regarder. Je m'assois à côté de lui et l'entoure de mes grands bras. Amélie est dans l'encadrement de la porte à nous regarder. J'attrape son regard avec le mien et lui fait signe de se rapprocher.
- Vient, dis-je à Amélie. On doit faire un câlin à Jeremy pour lui donner de l'amour et de l'énergie.
Amélie sourit et s'assoit de l'autre côté de mon frère pour lui donner un câlin. On reste comme sa cinq bonne minute en attendant que mon frère se calme.
- Je vais mieux, dit Jeremy en se défaisant de notre emprise.
- Tu es sur bonhomme, demandais-je.
- Oui. Votre câlin m'a fait du bien, dit-il en me souriant.
Je le prends sur mon dos et lui demande où est son casier pour aller chercher ses choses. Il me prends pour son cheval en me tirant les oreilles pour me diriger et nous arrivons finalement à son casier. Il dicte à Amélie quoi mettre dans son sac et c'est ce qu'elle fait en silence. Une fois cette tâche terminer, nous sortons de l'école, toujours avec Jeremy sur le dos, qui en passant commence à s'endormir, et Amélie avec le sac de mon frère dans les mains. Nous rentrons dans ma voiture et je demande à Amélie de s'installer derrière avec Jeremy. C'est ce qu'elle fait et durant le trajet du retour à la maison, Jeremy s'endort sur ses genoux.
- Merci d'être venu, dis-je en la regardant dans le rétroviseur.
- De rien, dit-elle en me souriant. Je voyais bien que quelque chose allait mal.
- C'est rare qu'il fasse des crises d'anxiété. Quand on m'a dit ça au téléphone, j'ai commencer à capoter.
- Tu t'occupes bien de ton frère, dit-elle après un petit silence.
- Je veux pas qu'il lui arrive quelque chose. Il est important pour moi et je veux pas le perdre.
- Je comprends pourquoi tu ne voulais pas que je l'approche, dit-elle avec un petit sourire triste.
- Ouais, c'est pour ça, dis-je un peu coupable en me remémorant ce que je lui avais dit lorsqu'elle est arrivé à la maison. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose.
- C'est un vrai petit bonheur sur patte, dit-elle en le regardant dormir sur ses genoux pendant qu'elle lui caresse doucement les cheveux.
- Il est la plus belle chose que j'ai dans la vie, dis-je sincèrement.
- Ça se voit de la manière que tu en prends soin.
Après ces paroles, ce fut le silence jusqu'à notre retour à la maison. Une fois arrivé à destination, je sort le premier et contourne la voiture pour aller prendre Jeremy dans mes bras. Amélie sort à son tour et nous rentrons dans la maison. J'amène mon frère dans sa chambre pour l'installer dans son lit et le laisse dormir. Je sort de sa chambre et regarde Amélie qui m'a regarder durant tout le temps que je prenais soin de mon frère.
- Tu es un merveilleux grand frère, tu sais Jayson, dit-elle sincèrement.
Comme toute réponse je lui souri chaleureusement. Elle me sourit en retour et part dans sa chambre.
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