On est jeudi matin. Le dernier jour de la semaine puisque demain nous avons congé à l'école. Je me suis finalement excuser auprès d'Amélie. Et j'ai aussi appris qu'elle était dépressive parce qu'elle c'était trop refermée sur elle même. Pauvre elle. Je veux vraiment l'aider à se sortir de ça, mais ça va être assez dur, puisqu'elle ne me parle pas beaucoup et qu'elle a peur de faire confiance à qui que se soit. Je me sens mal pour elle, déjà que j'ai pas aidé son cas en lui criant dessus. Je doit me racheter.

Je suis présentement assis dans l'autobus scolaire en direction de l'école avec Amélie assise à côté de moi, avec mon bras sur ses épaules. Elle écoute sa musique et moi la mienne. Lorsque notre merveilleux ami David (veuillez noter le sarcasme) entre dans l'autobus et il nous sourit de la même manière que mardi matin. Il regarde Amélie qui c'est collé à moi comme si c'était de la viande. Ça n'augure rien de bon ce regard là.

Arrivé à l'école, je reconduit Amélie à son casier et part au mien. J'y range mes choses et je vais rejoindre Vincent à la cafétéria.

- Salut Jay, me dit-il une fois que je suis assis à côté de lui.

- Salut.

- Tu tiens le coup?

- Tenir le coup pour quoi?

- De protéger Amélie des brutes.

Ah il parle de ça. Oui je tiens le coup, mais maintenant que je sais qu'elle est dépressive, ça me donne l'impression qu'elle est toute fragile et que je dois encore plus la protéger.

- Ouais je tiens le coup.

- Antoine m'a dit que hier David n'a tenté aucune approche quelconque et qu'il ne lui a jeté aucun regarde, mais qu'il n'arrêtait pas de parler en chuchotant à sa bande en la pointant.

Antoine est en quelque sorte le chef des garçons que j'ai demander de m'aider à surveiller et protéger Amélie.

- Et se matin, il la regardait comme si il allait la manger, rajoutais-je. Il prépare quelque chose et ça sens pas bon.

- Je vais avertir Antoine pour qu'il soit sur ses gardes.

- Ok, répondis-je simplement.

J'hésite vraiment à lui parler du cas d'Amélie. Ça me brûle la langue. Mais je sais vraiment pas si je devrais lui dire ou non. Peut-être juste à lui, mais pas au reste des gars. Oui c'est ça que je vais faire.

- Vincent.

- Ouais.

- Je pense que tu dois savoir quelque chose d'assez important à son sujet.

- Au sujet de qui?

- Amélie.

-Est-ce que c'est grave, demande-t-il un peu inquiet.

- À toi de juger.

- Ok. Allez crache le morceau.

Je me penche vers lui et lui dit tout. Une fois que j'ai terminer de lui dire se que j'avais à dire, il relève la tête étonné.

- C'est pour ça qu'elle à changer.

- Ouais.

- Ça veut dire qu'elle est beaucoup plus fragile qu'elle l'était.

- On peut dire ça.

- Il faut avertir Antoine et ses gars!

- Non! C'est justement ça que je ne voulais pas.

- Pourquoi? On doit encore plus surveiller. On sait tous qu'elle est importante pour toi mec, on doit surveiller nos arrières!

- Oui je sais, mais je veux pas que les gars est pitié d'elle. Et je veux encore moins qu'il s'ouvre la trappe et que David les entendent.

- J'avoue que t'a un bon point.

- Alors tu garde ça pour toi.

- Oui commandant, dit-il en faisant le salut d'armé sur sa chaise.

- Idiot!

- Oui chef!

Nous partons dans un fou rire qui est coupé par la cloche. Je vais chercher mes cahiers dans mon casier pour ensuite me diriger vers ma classe. Alors que je marchais dans le corridor, je vois, un peu plus loin devant moi, Amélie qui se dirige elle aussi vers la classe. Alors qu'elle allait rentré dans le local, David passe à côté d'elle dans la direction inverse et tape dans les cahiers qu'elle avait dans les mains et les fait tomber part terre.

- Oups, dit-il sarcastiquement avant de partir à rire en continuant son chemin.

Alors qu'il passe à côté de moi, je décide de le plaquer violemment contre les casiers. Il est complètement abasourdi par ce que je viens de faire. Alors que je me décolle de lui je dit;

- Oups, je ne t'avais pas vu.

Il me lance un regard meutrier, mais continu son chemin sans répliquer. Je m'avance vers Amélie et l'aide à ramasser ses cahiers. Elle me remercie par un magnifique sourire et rentre dans la classe. David manigance vraiment quelque chose. Je rentre à mon tour dans la classe et je vais m'assoir à ma place.

~~~~~~~~~~~~~~~~Éclipse des cours~~~~~~~~~~~~~~~

Les cours viennent finalement de se terminer et demain c'est congé! Fin de semaine de trois jours en vue! Je vais ranger mes cahiers dans mon casier et faire mon sac avec un sourire au lèvre, avant de partir rejoindre Amélie à son casier. Mon sourire s'efface rapidement lorsque je vois qu'Amélie n'est pas à son casier. Elle est où? Il lui est arrivé quelque chose? Est-ce que Antoine la surveille?

Calme toi Jay. Elle est surement simplement resté parler avec un prof ou aller au toilette. Je m'accote sur son casier pour attendre qu'elle revienne de je ne sais où.

Ça fait littéralement 10 minutes que j'attends et Amélie n'est toujours pas revenus. Ça prends pas 10 minutes parler avec un prof et encore moins aller au toilette! Alors que je sortais mon téléphone pour appeler Vincent, Antoine arrive en courant vers moi.

- Mec! Urgence A! Tout de suite! Dehors, à côté du commerce asiatique à côté de l'école!

Merde! Urgence A, ça veut dire que Amélie est en danger. Plus précisément en danger et David impliquer. Si elle est simplement en danger, il aurait juste dit "Urgence" et il aurait pas dit autant de détail.

Je le laisse même pas le temps de continuer que je part à courir. Je sort de l'école et me dirige vers le commerce asiatique suivi de près par Antoine et quelques autres gars de sa bande qui se sont joint à nous. Je cours comme un débile! J'ai jamais couru aussi vite! Une fois arrivé au commerce, je m'arrête d'un coup. La scène que je vois n'est vraiment pas la plus belle.

David et sa bande sont là et Amélie aussi. Les gars de David encercle Amélie et leur chef. David est penché par-dessus Amélie avec sont poing levé. Cette dernière est a genou par terre et regarde le poing de David. Elle a déjà été touché. Je vois que sa joue est rouge et un peu enflé avec du sang sur le coin de sa bouche. En plus elle se tient le ventre. Elle a peur et elle souffre je le voit très bien.

Je ne laisse même pas David réagir à mon interruption que je lui saute dessus. Antoine et ses gars n'ont pas besoin de recevoir d'ordre de ma part qu'il se jète sur les autres brutes. On est un de plus que David. Celui qui n'a pas de combat, arrive pour m'aider, mais je lui cri que je m'occupe de cet enfoiré. Je lui donne coup de poing après coup de poing, coup de pieds après coup de pieds. Je suis déchainé, je suis hors de moi! Il a osé touché Amélie. Ma Amélie. Et il va le regretter.

La boxe que je fait dans le sous-sol m'aide, mais lui,même si il est plus petit que moi, il a une bonne technique. Il bloque certain de mes coups, mais je réussis quand même à l'amoché. Après dix bonne minutes de bataille, je réussis à lui faire perdre connaissance en lui donnant un gros coup de pieds dans la tête. J'ai du sang qui coule de mon nez, mon arcade sourcilière fendu et les poings meutris. Je ne suis pas beau à voir, mais je m'en fou.

Je regarde autour de moi pour voir ou en son rendu les autres et voit qu'ils ont tous terminer leur combat. Ils sont tous alentours d'Amélie pour essayer de la rassurer. Ils ne sont pas dans un meilleur état que moi. Amélie c'est reculé jusqu'à ce qu'elle soit collé au mur du commerce. Elle à ramener ses jambes pour les collés à sa poitrine pour les envelopper de ses bras. Elle regarde les gars avec peur. Je m'approche d'eux et pousse les gars pour pouvoir avoir accès à Amélie.

Dès qu'elle me voit, elle se lève pour se jeter dans mes bras. Mais alors qu'elle est à un bras de distance de moi, elle s'arrête et commence à basculer dangereusement vers l'arrière. Je m'élance vers elle et la rattrape juste avant que sa tête ne touche part terre.

- Il est vraiment dérangé dans la tête, d'avoir osé toucher à une fille, dit Samuel, une gars de la bande à Antoine.

- Il a de sérieux problèmes, enrichit Damien.

- J'arrive pas à croire qu'il a osé la toucher, dis-je en serrant fort le corps inconscient d'Amélie contre moi.

-Si tu veux Jayson, je peut les dénoncer à la police, dit Jonathan.

- On a aucune preuve, dis-je en regardant les blessures d'Amélie.

- Oui on en a. Ils sont tellement idiots qu'ils se sont mis juste en dessous de deux caméras de surveillance, continu Jonathan en pointant deux caméras que je n'avais pas remarquer sur le mur.

- Qu'est-ce que t'attends pour appeller, dis-je!

- Je pense qu'on devrait prendre soin de ta protéger avant, dit Antoine en se rapprochant de moi et Amélie.

- Ouais t'a peut-être raison.

Damien me propose de me ramener chez moi avec sa voiture. J'accepte. Alors qu'on se dirigeais vers sa voiture avec Amélie en mode princesse dans mes bras, et les autres gars vers leur voiture, Vincent arrive en courant vers moi.

- Putain, qu'est-ce que qui c'est passé, demande-t-il inquiet, en passant son regard de moi à Amélie.

- David à eu le culot de s'en prendre à elle, dis-je la mâchoire serré encore frustré qu'il est osé la touché.

- C'est un putain enfoiré celui-là! J'espère que tu lui as fait regretté!

- T'en fait pas, je m'en suis chargé. Maintenant ouvre-moi la porte.

On est rendu devant la voiture de Damien et comme demandé, Vincent m'ouvre la portière de derrière ou je m'installe avec Amélie assise de côté sur mes genoux et sa tête sur mon épaule. Vincent s'installe en avant et Damien au volant et nous partons direction chez moi.

Je serre Amélie contre moi. Elle est froide. Je sens son faible souffle dans mon cou, se qui me procure des frissons. On savait tous que David pouvait être très dangereux, c'est pour sa que j'ai demander à Antoine et sa bande de la protèger. Elle avait déjà une certaine valeur à mes yeux avant, mais maintenant, elle représente absolument tout, et je ne veux pas qui lui arrive quelque chose.

On va aller dénoncé David à la police et tout seras terminé. Il n'y a personne d'autre dans l'école comme lui. Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi il s'en est pris aussi fort à elle alors qu'elle ne lui a rien fait. C'est moi qui lui est causé autant de trouble. On c'est toujours détesté. Enfin, c'est surtout lui qui me détestait, mais j'ai jamais compris pourquoi. Il me provoquait toujours, mais je ne réagissaient jamais. Jusqu'au jour eu il a eu le culot de traiter mon frère d'attarder mental. Là, j'ai réagi. On c'était battu et personne n'était capable de nous séparer. Le directeur a appeler la police. Ils ont réussi à nous séparer et nous avons chacun eu une semaine de suspension. Après ça, il a arrêter de me provoquer, mais il a recommencé il y a pas longtemps.

Damien arrive finalement devant chez moi et je débarque avec l'aide de Vincent.

- T'inquiète pas pour David. On va s'occuper de son dossier et il va aller en prison, ça je peux te l'assurer, dit Damien.

- Merci mec, dis-je. Je vous dois une fière chandelle.

- T'inquiète, ça nous a faite plaisir de donner une raclé à ses brutes, dit-il en souriant. Maintenant rentre à l'intérieur de ton palace et va soigner ta princesse.

- Toi aussi va te soigner et merci encore.

- De rien. Bye, dit-il en partant le moteur avant de partir.