Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 3 : Quelques jours avant le départ.

Les jours s'écoulaient peu à peu, plus le temps passait plus j'angoissais à l'idée de partir. J'avais tellement de craintes concernant le voyage – est-ce que tout allait bien se passer ? n'allais-je pas oublier quelque chose ? le bateau n'allait-il pas couler ? et si nous mourions tous noyés ? – que j'ai failli prendre rendez-vous chez un psy, c'était pour dire... La nuit j'en faisais même des cauchemars, je me réveillais en sueur, le cœur battant, le souffle court comme si j'en étais rendu à ma dernière heure ; puis reprenant mes esprits je me rendais compte que j'étais dans mon lit bien en vie.

Mais le pire restait à venir, nous allions bientôt partir – dans une semaine pour être exacte – pourtant, je ne m'étais toujours pas fait à l'idée. C'était comme me dire : « Prépare-toi, on va sur la lune ! » Je n'en revenais toujours pas.

Pourquoi ce genre de choses n'arrivait qu'à moi ? Je désirais juste mener une vie tranquille, je n'avais pas besoin d'un voyage, oh ça non !

Chaque jour je me lamentais sur mon sort sans pouvoir rien y changer. Si seulement je pouvais en venir à être sûre que tout se passe bien, que je finisse par y prendre un certain plaisir... Mais le problème était que je n'étais sûre de rien.

Jenna, une très bonne amie, était venue me rendre visite à mon appartement trois pièces. J'étais plutôt contente de la décoration, j'avais tout choisi moi-même, donc évidemment cela ne pouvait que me plaire. Et tant pis si j'avais fait une faute de goût en mélangeant trop de couleurs ensembles, c'était toujours harmonieux ; du moins personne ne s'en plaignait.

— Oh, une croisière, quelle chance ! s'exclama Jenna en effectuant une sorte de petite danse. Franchement je ne voyais pas quelle chance il y avait dans tout ça.

— Mmmm... si on veut, soupirais-je.

— Quel enthousiasme...

— Comme tu dis ! Je suis parfaitement ravie, tu ne peux pas savoir à quel point ! dis-je d'un ton faussement joyeux avant de finir par une grimace. Jenna se mit à rire. Qu'y avait-il de drôle ?

— Ce n'est pourtant pas donné à tout le monde...

— Je sais.

— En plus tu vas pouvoir te reposer un max, détente, bronzage, et sans compter les soirées, cocktails, et pourquoi pas quelques rencontres...

Elle n'accepterait pas d'y aller à ma place par hasard ? Elle voudrait sûrement, mais un problème se poserait alors. Tout le monde verrait bien qu'elle n'était pas moi, et que je n'étais pas elle, et ça même avec le meilleur des déguisements. Elle avait des cheveux d'un blond quasi platine et des yeux bleus étonnamment clairs, quand à moi j'étais... tout le contraire. Je n'allais pas me teindre les cheveux quand même !

— Bon, c'est pas bientôt fini ?

— Quoi donc ?

— J'en ai marre que tout le monde cherche à me caser... me plaignais-je les mains sur les hanches.

— C'était juste une remarque, sans arrière pensées, je t'assure, essaya-t-elle de se défendre.

Je lâchais un « mouais » peu convaincue, presque certaine qu'elle était de mèche avec Clara.

— Mais maintenant que tu en parles... Ce serait tout de même drôlement romantique et surprenant de trouver l'amour lors d'une croisière...

— Pour que ça se termine comme sur le Titanic ? Je n'ai déjà pas envie de faire cette fichue croisière alors ne compte pas sur moi pour y trouver « l'amour » comme tu dis !

— Pourquoi es-tu butée à ce point ? Dès qu'on te parles d'amour, que cela te concerne ou non, tu refuses catégoriquement d'y toucher un mot. Qu'est-ce qui te dérange ?

— Je ne suis pas butée ! Je refuse simplement qu'on choisisse à ma place ou qu'on me force la main, c'est tout.

— Vraiment ?

Je n'ajoutai rien de plus, je détournai le regard et m'affairai à autre chose, comme si je n'avais pas fait attention à son dernier mot. J'entendis alors Jenna soupirer fortement avant de la voir se diriger vers la cuisine.

Quelques minutes plus tard elle revint avec deux tasses remplies d'un liquide fumant. J'étais assise sur le canapé et elle m'a rejointe un peu hésitante.

— Tiens, ça va peut-être te détendre un peu, dit-elle en me présentant une des tasses qu'elle tenait dans les mains.

Je marmonnai un « merci » en prenant d'une façon peu délicate ce qu'elle me tendait.

— Attention, tu vas en reverser partout !

— Et alors ? Je fais ce que je veux, je suis chez-moi. Si j'ai envie de reverser cette fichue tasse je la renverse, point barre ! m'écriai-je tout à fait désagréable. Jenna se retenait de rire, ce que je venais de dire était complètement stupide, ce n'était pas étonnant qu'elle soit maintenant pliée en deux. Je fixai maintenant intensément ce liquide brunâtre qui devait être du thé. J'aurais pu tout simplement le boire – parce qu'en soi il n'y avait rien d'intéressant à regarder dans le fond de cette tasse – mais je n'en avait aucune envie, surtout pas avec mon amie qui se moquait de moi.

— De toute façon avec ton humeur exécrable ça m'étonnerait quelqu'un ose te parler.

— Jenna ?

— Oui ?

— Tais-toi.

— Dans tes rêves. Aller bois, ça va devenir froid... Tu ne voudrais tout de même pas que je te force à l'avaler ?

Je soupirai un bon coup, et commençai à siroter mon thé calmement.

— Tu vois quand tu veux !

— Si tu dis encore un truc dans ce genre dans les dix minutes qui suivent je te jure que son contenu va finir sur toi, la menaçai-je en pointant du doigt ce que je tenais dans mon autre main.

— Quel gaspillage ce serait...

Nous étions dans ma chambre, Jenna continuait de parler – heureusement pour moi elle avait arrêté de me titiller, la tasse était restée intacte et ce qu'elle contenait avait fini dans mon estomac – tandis que je préparais à l'avance mes bagages. J'allais certainement oublier quelque chose. Surtout que sur mon lit, mon bureau, le sol et même sur la poignée de la porte s'étalaient pratiquement tous mes vêtements qui quelques minutes plutôt remplissaient encore ma penderie. Sans parler de la salle de bain où s'éparpillaient sur le lavabo jusque dans la douche mes produits de beauté.

Je faisais des allers et retours entre ma valise et la salle d'eau, l'air paniqué, ne sachant plus où donner de la tête, lorsque mon amie m'arrêta dans mon élan. Jenna posa ses mains sur mes épaules et me fixa longuement. Je soufflais un bon coup avant d'aller m'asseoir sur un coin de lit non occupé par divers tissus.

— Tu devrais te calmer un peu... Regarde dans quel état tu nous as arrangé cette pièce !

Je regardais autour de moi pour constater les dégâts. Je lâchai un cris de désespoir en prenant ma tête dans mes mains. Ce voyage me rendait folle. Finalement une petite consultation chez un psychologue ne m'aurait peut-être pas fait de mal ? J'aurais pu extérioriser tout ce que je ressentais sans qu'on me juge ou autre.

Je ne savais pas vraiment ce que j'avais avec les voyages, je n'avais jamais apprécié ça. Était-ce cette peur de l'inconnu qui me donnait l'envie de m'enfermer chez moi à double tours ?

— Tu veux un coup de main ? demanda gentiment mon amie.

J'hochai vivement la tête en guise de réponse.

— Je suis sûre que ça va bien se passer... essaya-t-elle de me rassurer en pliant un vieux jean, telle que l'aurait dit une bonne amie comme on en fait plus.

Cette fille était une perle rare qui supportait tous mes faits et gestes, et mes humeurs changeantes, elle me pardonnait tout et ne m'en voulait jamais. Elle restais souriante quoi qu'il arrive et faisait de son mieux pour m'aider quand ça n'allait pas. J'avais de la chance qu'elle soit là.

— Nous verrons bien... Si jamais je ne reviens pas c'est que...

— Mais arrêtes avec ça ! Tous les bateaux ne coulent pas, et heureusement. Je ne savais pas que tu avais peur à ce point, me coupa-t-elle.

— Ce n'est pas ça qui m'inquiète le plus... Je cherche juste une excuse pour ne pas y aller, même si je sais que je vais y aller de toute façon.

— Je ne comprends pas ce qu'il y a de si terrible à partir en voyage... Un peu de vacances à l'air marin je ne vois pas ce que ça a de mal.

— Je n'ai pas dit qu'il y avait quelque chose de mal à ça.

— En tout cas, je n'imagine même pas comment ta sœur a pris la nouvelle !

— Étonnamment bien.

— Bien ? Je ne te crois pas...

— Crois ce que tu veux alors !

— Ah non hein, tu ne vas pas devenir comme elle, il y en a déjà assez d'une !

Ce que venait de dire mon amie m'arracha un sourire. Je n'avais aucune intention de devenir comme ma sœur. Clara n'était encore qu'une adolescente, j'avais déjà eu ma dose, de plus c'était une peste. Enfin la plupart du temps...

— Bon assez parlé... l'appartement ne va pas se ranger tout seul.

— Je te reconnais bien là, Marie. Enfin un peu de bon sens !

Nous avions alors passé tout l'après-midi et une partie de la soirée à ranger et à finir mes bagages. C'était au moins une chose dont je n'avais plus à me soucier maintenant, un peu de stress en moins. De plus l'appartement n'avait jamais été si bien rangé !

Je remerciai Jenna d'être restée plus longtemps que prévu et elle partit avec un sourire sur les lèvres. Je la regardais descendre la cage d'escalier jusqu'à ce qu'elle disparaisse de ma vue, avant de refermer la porte d'entrée. Quelle journée !

Après ça, je suis allée prendre mon téléphone pour commander quelque chose à manger. Je n'aimais pas particulièrement les plats préparés mais je n'avais pas le cœur à cuisiner, et il fallait bien que je mange quand même, de plus mon ventre me le faisait bien comprendre. J'optai pour une pizza au jambon, ce n'était pas ce qui était le plus diététique mais c'était bien la seule chose qui me faisait encore envie. De toute façon je me fichais complètement de ma ligne. J'allais le regretter, je le savais.

En attendant que ma commande soit livrée je décidai d'aller prendre un bain. J'avais grandement besoin de me détendre.

Une fois dans la salle d'eau, j'enlevai mes vêtements, avant de me plonger totalement nue dans cette eau chaude et parfumée. Je fermai les yeux, et tentai de me vider la tête, je ne voulais plus penser à ce voyage, je ne voulais plus penser à rien. Les minutes s'égrenait tranquillement et tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Soudain j'entendis la sonnette de la porte d'entrée. Je sortis précipitamment de la baignoire avant de m'étaler sur le sol comme une crêpe. Je tentai de me relever avec difficulté et m'enroulai dans une serviette avant de courir jusqu'à la porte, sans même essorer mes cheveux, en criant des « J'arrive » à tout va.

J'accédai enfin à l'entrée, ouvrant la porte sur un livreur. Je me suis demandé pendant un instant ce qu'il faisait là, avant de me rappeler que j'avais passé une commande.

Ce bain m'avait vraiment fait tout oublié, tellement détendue que je m'y serais endormie. La prochaine fois je ferais en sorte de voir le temps passer, j'aurais l'air moins bête. En plus je me suis vraiment fait mal en tombant... ça m'apprendra à ne pas avoir mis le tapis de bain.

L'homme qui se tenait là semblait tout aussi déconcerté que moi. Ses yeux se sont posés maladroitement sur la serviette qui entourait mon corps, je rougis extrêmement gênée, et j'ai alors très rapidement réglé ma commande avant de refermer la porte sans un mot. Plus jamais ça !

Je préférai oublier ce qui venait de se passer, et je me suis assise sur mon canapé devant un film dont je ne connaissais même pas le nom. J'ai fini par m'endormir, à peine vêtue, la télé allumée, un reste de pizza sur la table, et des idées noires qui venaient hanter mes rêves. 

..........................................................................................................................................................................

Le troisième chapitre ! 

Pour une fois que j'arrive à publier assez rapidement ça n'intéresse personne... 

S'ils y en a qui lisent, laissez un petit avis s'il vous plait... Que je sache si ça vous plait.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro