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Chapitre 17

J'étais dehors, tournant en rond dans la grande cour de la maison abandonnée, me demandant pendant un instant quoi faire. Et où je pourrai trouver plus de balles. Et aussi, pourquoi pas... plus de pistolet. Plus de force de frappe, en gros. Des grenades ? Je savais, de sources sures, que le feu n'était pas très bon pour les vampires. Mes brulures commençaient à cicatriser, mais normalement, avec d'autres blessures, j'aurais déjà entièrement guéri, depuis le temps.

Je pensais au poste de police ; évidemment qu'ils ont tout ça. Le seul problème, c'est que... eh bien, c'est le poste de police. Déjà que je violais les lois fondamentales de la vie et de la biologie, je n'étais pas vraiment tenté de violer en plus la propriété de la police. Enfin, ils ne me font pas peur : j'ai bien vu, dans les films, que les policiers ne visent jamais la tête, et pourtant, ce serait bien l'une des rares choses qui pourrait me tuer, mais... merde, c'est la police. Je ne peux pas faire ça !

Je m'arrêtais de tourner en rond quand l'évidence me vint : il n'y a nulle part, à ma connaissance, où je pourrais simplement voler des armes et repartir ni vu ni connu. Ce n'est pas comme s'il y avait quelqu'un, à Miska, qui gardait des armes chez lui, dans une simple maison...

Oui ! Bien sûr. Oui, il y en a un. Le vieux George, le vétéran qui n'avait jamais vraiment quitté la guerre. On raconte qu'il a tout un arsenal chez lui, mais ce ne sont que des rumeurs... et puis, qui sait, peut-être qu'il est mort, maintenant. Avec mes dix mois d'absence et son âge avancé, personne ne se sera donné la peine de me partager l'information.

Voilà. Une destination d'établie.

Sans perdre de temps à peser le pour et le contre, je pris mon pistolet, prêt à tirer si je vois un chasseur, et partit en courant chez George. Sa maison n'était pas trop loin de la mienne, mais il fallait tout de même que je traverse toute la ville pour y arriver. Heureusement, à près de quatre heures du matin, il n'y avait pas un seul piéton. C'était une bonne chose, car, perturbé comme j'étais, je crois que j'aurais pu prendre n'importe qui pour un chasseur, et je n'aurais pas hésité une seule seconde à leur tirer une balle dans la tête.

En peu de temps, j'avais déjà traversé la ville, et j'étais maintenant devant la maison de George. J'avais l'impression d'y être arrivé trop vite ; j'aurais préféré, quelque part dans mon subconscient, qu'il y ait eu un ou deux obstacles sur mon chemin, pour me faire comprendre que c'était une très mauvaise idée. Mais il n'y en avait pas. Tout ce qu'il me restait, comme obstacle, c'était cette maison. Une vieille maison, probablement tout aussi vieille que ce George.

Je regardai un instant autour de moi ; je ne voyais personne dans la rue, personne par les fenêtres des voisins. Aucun témoin. Alors, j'allais à la porte, prêt à casser la serrure, avant de me rappeler un détail : et si, après avoir commis mon crime et que la police viendra enquêter, ils trouveront mes empreintes, remontent jusqu'à moi, me trouvent, me mettent en prison... les chasseurs n'auront plus qu'à se pointer et me tuer. Je ne crois pas que le fait que je sois un vampire va empêcher les policiers de me lire mes droits pendant qu'ils me mettront les menottes... Est-ce que le fait que je sois officiellement mort peut changer quelque chose ? Les policiers me cherchent déjà, alors...

Je soupirai, secouant vigoureusement la tête, puis tournai la poignée, la serrure cassant sous la pression. Peu importe si les policiers seront à mes trousses. Ils le sont déjà. Et puis, comme la dernière fois, je n'aurais qu'à tous les tuer.

Pendant que j'entrai dans la maison, j'avais l'esprit ailleurs. Il y a moi, qui veux tuer tous les chasseurs et tous les vampires... parce qu'eux-mêmes tuent. C'est une boucle sans fin, cette histoire. Tout le monde va tuer tout le monde.

Je levais la tête, regardant pour la première fois ce qui m'entourait. J'étais entré directement dans une cuisine. Si je n'avais pas regardé où j'allais, je me serais cogné contre la table à manger. Je la contournai, regardant les comptoirs et tiroirs. Évidemment, les armes ne seront pas cachées ici. Je continuai jusqu'au salon, et les autres pièces, comme la salle de bain, salle de lavage, une chambre vide... toutes vides. Je trouvai finalement un escalier menant à la cave, et j'y allai, aussi silencieux qu'un mort... ce que je suis.

Dans la cave, il n'y avait pas grand-chose à voir. Une seule grande pièce avec, tout au fond, un poêle à bois. Tout au long du mur, il y avait du bois de chauffage. Et de l'autre côté, dans l'autre extrémité... un mur plein d'armes, une armoire tout aussi pleine, trois grands tiroirs contenant surement les chargeurs et munitions.

- Génial, dis-je dans un souffle.

Je m'avançai pour regarder de plus près. Accroché au mur, c'était les grands et gros fusils de guerre, assez impressionnant, il fallait le dire, mais pas très utile dans mon cas. De toute façon, je ferais comment pour sortir avec ça sous les bras ? Je portai plutôt mon attention à ce qui était sur le comptoir, les plus petits et pratiques. Marcus n'avait pas pris la peine de me nommer toute les sortes de pistolets qui existait. En fait, le seul nom que je connaissais, c'était le mien : Berreta. J'aime bien, en dirait un nom de fille... si cette fille a 92 ans...

Je secouai la tête, essayant de me remettre les idées en place, puis ouvrit les tiroirs pour voir ce qu'ils contenaient. Le premier ne contenait que des pistolets, encore. Le second, comme je l'avais deviné, des boites de munitions. Dans le troisième, encore des boites de munitions... et, cachée dans un coin, une autre petite boite. Je la pris, bougeant lentement pour faire le moins de bruit possible, et ouvert la boite. À l'intérieur, quatre vraies grenades. Des grenades...

- Gé-nial !

J'entendis un bruit venant d'au-dessus de ma tête, et je me figeai, les yeux orientés au plafond. J'entendais quelqu'un marcher lourdement, accompagné d'un clap suivant les pas... une canne, peut-être. J'aurais réveillé le vieux George ? Je ne me rappelle pas avoir fait tant de bruit, pourtant.

Je fermai les yeux, me concentrant sur ce que j'entendais. Les pas se dirigeaient vers, je crois, la cuisine. Peut-être qu'il a seulement eu un petit creux. Il va manger quelque chose, puis retourner se coucher. Et je n'aurais plus qu'à sortir, ni vu ni connu.

Le bruit que j'entendis ensuite, c'était la porte d'entrée qui s'ouvrait. La poignée qui tournait, à plusieurs reprises. Là, c'est sûr, le vieux George a remarqué que la poignée est cassée. Est-ce qu'il sait qu'il y a un intrus malintentionné dans sa maison ?

Au bruit que j'entendis ensuite, je ne pus m'empêcher de laisser échapper un juron, et je m'empressais de cacher ma bouche de ma main, mon autre main tenant toujours fermement la boite de grenade. En haut, à la porte, j'entendais George parler avec un type... un policier. Il y avait une alarme sur la serrure, et je l'avais déclenché. Merde !

Je regardai nerveusement d'un bout à l'autre de la pièce, cherchant un moyen de sortir autre que de remonter, où m'attendaient George et les policiers. Je les entendais toujours, parlant de caméra de sécurité. Sérieux, cette maison a même des caméras de sécurité !

Je trouvai finalement une fenêtre, au milieu du mur plein de bois de chauffage. C'était trop haut pour moi, et je ne voyais rien sur quoi grimper. Est-ce que je pourrais sauter aussi haut, sans faire tomber le bois ? J'étais à peu près sûr que non, mais, s'il y a bien une chose que je sais sur moi-même, c'est qu'il vaut mieux ne pas sous-estimer mes capacités. Et puis merde, si je ne réussis pas, je n'aurais pas les tuer. Je n'en suis pas à mon premier meurtre.

Pendant que le policier et le vieux George parlaient toujours en haut, moi, je prenais fébrilement quelques boites de munitions et un autre pistolet et allait les mètres sur la pile de bois, près de la fenêtre, puis je reculais tout au fond de la pièce, prenant de l'élan, priant silencieusement pour que je puisse sauter assez haut. Et pourquoi Il m'aiderait, Dieu ? Je suis déjà un meurtrier. OK, Dieu, on va faire ça comme ça. Tu m'aides à sortir d'ici, et je ne tuerais pas George et le policier. Ça Te va ?

Moment de vérité. Je courus la distance me séparant de la pile de bois et, au dernier moment, je sautai et me retournai de côté, prêt à atterrir à quatre pattes. Pour je ne sais quelle raison, j'avais fermé les yeux en chemin, mais quand je les ouvris, je vis que j'avais réussi. J'étais à quatre pattes sur les piles de bois, un côté contre le mur, l'autre dans le vide, le dos contre le plafond. Plus juste que ça, ce n'est pas possible !

- Merci, Dieu, murmurais-je dans un souffle.

Je levais la main vers la fenêtre, essayant de l'ouvrir, mais elle était verrouillée.

- Hé, Dieu, revient ici ! J'en ai pas fini avec Toi !

J'essayai de pousser le verrou, mais en plus d'être verrouillé, il était coincé. Ma seule chance était de casser la fenêtre, mais cette fois, c'est sûr, ils allaient m'entendre, et ils viendront voir ce qui se passe en bas. Il fallait que j'ouvre cette fenêtre proprement... Sans la casser.

La lumière au plafond s'alluma, et la surprise me fit sursauter – pas très haut puisque j'avais déjà le dos contre le plafond. Je plaquai mes mains contre mes yeux, mais la surprise passer, je relevai la tête, jurant silencieusement. Peu importe que j'aie fait trop de bruit ou pas ; ils viendront quand même voir en bas. C'est là que sont les objets de valeur de George. Et j'entendais les marches de l'escalier craquer sous les pas du policier.

Tant pis pour cette fenêtre, je fermai les yeux et tournai la tête pendant que j'enfonçai mon coude dans la fenêtre pour la faire éclater. Les bruits de pas dans l'escalier se transformèrent en bruit de courses. J'écartai les derniers morceaux de verre de la fenêtre avec mon coude, puis passai dans le trou, roulant dans l'herbe. Je me retournai pour prendre mes affaires laissées sur la pile de bois, et au moment où je passai la tête et les bras, mon regard croisa celui du policier. Il figea une seconde, puis sortit son pistolet et me pointa avec. Je ne pus m'empêcher de sourire, laissant même échapper un ricanement.

- Tu tirerais sur un enfant, m'sieur l'agent ?

- T'es Jayden Youg, c'est toi qu'a tué les deux autres policiers !

- Oh...

Sans perdre plus de temps, je pris la boite de grenades dans une main, une boite de munition dans l'autre, puis sortie la tête de la fenêtre, prêt à courir pour partir d'ici au plus vite, mais je m'étais à peine lever que j'entendis un coup de feu. Ce ne fut qu'après que je sentis la douleur dans le bas du dos et que je tombai à quatre pattes que je réalisais que cet enfoiré m'avait vraiment tiré dessus. Quel policier oserait tirer sur un enfant ?!

Je me relevai, prêt à courir à toute vitesse, mais j'avais l'impression de bouger au ralenti, alors que j'entendais le policier se retourner, courir dans les escaliers pour revenir m'attraper, et que George hurlait « Quesqui à ? Quesqui à ?! ». Quand je me remis enfin sur mes jambes, j'avais compris le problème : la balle m'avait tapé la colonne vertébrale et, en tant qu'humain cent pour cent normal, je serais paralysé à vie. En tant que vampire, heureusement, j'avais seulement un mal de chien et les jambes toutes molles.

Quand je parvins finalement à courir, ou plutôt boiter rapidement, je sentis qu'on m'attrapait à bras le corps, et sur le coup, mes jambes me lâchèrent et je tombai tête première dans l'herbe.

- T'as le droit de garder le silence, petit.

- Vas te faire foutre ! criais-je en essayant de me retourner, mais cette balle me faisait bien plus mal que je ne voulais l'admettre, et je n'avais plus assez de force pour m'échapper.

- Tout ce que tu diras serra retenu contre vous.

- La balle ! Retire-la, tien !

Le policier éclata de rire, et j'entendis autant que je le sentis les menottes claquer sur mes poignets.

- Sérieux, pour ton bien, petit, garde le silence.

Je voulus riposter, mais le policier appuya son genou sur ma blessure par balle dans le bas du dos, et je ne pus m'empêcher de laisser échapper un gémissement, sans écouter la suite de mes droits. C'était, quoi, la troisième blessure par balle que je me faisais, rien que cette nuit. Et celle-là, elle était très mal située. À chaque blessure, la douleur devenait plus difficile à endurer. Ce qu'il me fallait, là tout de suite, c'était du sang. J'aurais bien voulu prendre ce policier comme casse-croute, mais à l'instant où j'eus cette idée en tête, le policier m'agrippa par les bras et me força à me relever, me trainant jusqu'à sa voiture, stationnée sur le côté de la route, devant la maison du vieux George, qui était là, sur le balcon, à me regarder d'un œil noir. Quand bien même j'aurais voulu me retourner et planter mes dents dans le cou de ce policier, c'était à peine si mes jambes voulaient m'obéir, et je savais qu'il aurait la force de me retenir avant que j'y parvienne. Tout ce que je pouvais faire, c'était de me laisser trainer jusqu'à la voiture, endurant la douleur de la bonne vieille manière : en serrant les dents.

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