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Visite

Ce fut la seule fois que Valjean et Javert purent discuter ainsi. Le médecin se mit à surveiller avec soin son patient. Une heure seulement de visite ! Et Valjean dut partager cette heure avec les autres visiteurs du policier. Vidocq vint le premier accompagné de Roussin. Il ne resta pas longtemps, il était sur une affaire de vol, une filature à effectuer. Roussin n'était pas aussi bon que Javert à ce jeu-là et Vidocq devait mettre la main à la pâte.

« Si seulement tu pouvais me filer un coup de main, le rabouin, ce serait bien urbain.

- Ce serait avec plaisir, le Mec, mais comme tu peux le voir, je suis un peu occupé en ce moment. »

Un rire tonitruant. Vidocq vint tout à coup serrer Javert dans ses bras, avec force. Javert gela, dérouté, ne sachant comment réagir devant cette attaque.

« C'est bon de te revoir Javert, jeta l'ancien chef de la Sûreté. J'ai vraiment eu peur de te perdre cette fois.

- Un côme de moins ! Tu devrais être jouasse. »

Une tape légère derrière la tête du policier. Vidocq pleurait en riant.

« Mariole ! Putain, tu m'as manqué. »

Vidocq aimait ses amis. Avec force, avec tendresse. Une tendresse de lion. Mais quand on était son ami, on l'était à fond. Javert se laissa embrasser puis il répondit à l'étreinte, ses bras serrant à son tour l'ancien forçat contre sa poitrine. Attentif aussi à la douleur.

« Je ne serre les gens que pour les poisser, murmura l'inspecteur.

- Trop tard, j'ai été gracié. Par tes soins d'ailleurs.

- Vidocq, le forçat, le mouchard, le chef de la Sûreté, le chef du Bureau... Je ne sais pas si tu as vraiment mérité ta grâce. »

Les deux hommes rirent et Valjean quitta la chambre sur la pointe des pieds, suivi par Roussin.

« Il est sauvé ?, demanda ce dernier.

- Il semblerait.

- Espérons-le ! Le Mec ne dort plus depuis que le rabouin est à l'hôpital. Et il est d'une humeur de chien. Tiens ! Une humeur d'argousin ! »

Valjean et Roussin rirent aussi. Tellement soulagés !

Puis l'heure terminée, Valjean salua Javert et rentra chez lui.

« J'aimerais beaucoup retravailler avec toi, tu sais Javert, admit Valjean.

- Quoi ? Le travail de police te manque Valjean ?

- Non. Enfin, je ne sais pas. Avec toi, je me sentais utile. Je me sentais...

- Vivant !

- Ce doit être cela, en effet. »

Javert se mit à rire. Il était fatigué. Il ferma les yeux et murmura doucement :

« On s'y fait, tu verras, comme à tout, puis on s'en lasse...

- Javert ?

- Où en est mon loyer ?, » demanda tout à coup le policier.

Valjean quitta l'hôpital et fila à l'appartement que louait Javert rue des Hospitalières-Saint-Gervais. Il vit madame Lévi et lui apprit « l'accident » subi par le policier. La pauvre femme en devint blême et promit de rendre visite à ce pauvre inspecteur dés le lendemain. Puis Valjean fut content d'apprendre que Vidocq avait payé le loyer de Javert pour toute la durée de son hospitalisation. Normalement, Javert aurait du abandonner l'appartement en partant pour la Gironde mais les plans avaient été changés. On gardait l'appartement propre et libre. Valjean décida de participer à cette bonne action et donna aussi une belle somme d'argent à madame Levi. Elle accepta et promit de veiller à ce que le policier soit dorénavant bien chauffé et bien nourri. Sa santé, déjà chancelante, serait encore plus précaire après son séjour à l'hôpital. Il allait falloir être prudent.

Madame Levi était amplement d'accord. Le souvenir de sa fille sauvée par le policier était toujours dans son esprit...

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