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Noël chez les Pontmercy

Valjean et Javert étaient de retour à Paris pour l'hiver. Bientôt ce fut Noël puis les Étrennes.

Cosette n'avait pas oublié la remarque de son papa, il y avait si longtemps de cela. Elle prit bien soin d'inviter monsieur Javert aux fêtes de fin d'année des Gillenormand-Pontmercy. Et puis son papa n'était-il pas parti à l'autre bout du monde pour le ramener en France ?

On vit donc apparaître M. Jean Valjean dans son très beau costume vert bouteille au côté de monsieur Javert, vêtu d'un costume flambant neuf, couleur bleue nuit.

Valjean avait eu tellement de mal à convaincre son amant d'accepter cet achat.

« Jean ! Je ne suis pas une grisette ! Je n'ai nul besoin d'achat inutile !

- Ce n'est pas inutile ! Tu n'as aucun costume de cérémonie !

- Jean ! Mon costume noir suffira !

- Pour que tu effrayes Jean-Luc ?! Non, il te faut un beau costume. »

Javert allait rétorquer violemment, passablement agacé par l'insistance de Valjean lorsque le vieux forçat le désarçonna.

« Et puis, ce me fera très plaisir de te déshabiller après. »

Le rougissement qui colora les joues du policier fut si intense que nulle parole ne put être prononcée pendant de longues minutes après cela.

« Bien, tu as gagné Jean ! »

La séance chez le tailleur fut une torture. La recherche des cadeaux également. Javert détesta le froid, le vent, la pluie... L'humidité qui traversait ses vêtements et accentuait la douleur... Valjean s'inquiétait et tâtait son front.

« Tu vas bien, mon amour ?

- Mais oui, Jean... »

Mon amour ? Ces mots faisaient tellement rire Javert... Indulgent.

Javert savait déjà quels cadeaux offrir à tous. Il y passa de longues heures et recommença de nombreuses fois. Un nombre incalculable de fois.

Ce qu'il offrit ne le satisfaisait pas mais le temps des Étrennes était arrivé.

Le soir de Noël, Javert contempla tout le décorum chez les Gillenormand-Pontmercy avec stupeur. Toutes ces lumières, toutes ces bougies, toutes ces victuailles. Il en était étourdi. Valjean était aussi atterré que lui. M. Madeleine songeait aux pauvres...mais que pouvait dire le père contre sa fille ?

Valjean et Javert étaient les mêmes à ce sujet. Frugales, ils ne s'octroyaient de douceurs que très rarement. Javert n'avait plus aucune source de revenus et Valjean avait conservé quelques fonds de M. Madeleine mais pas assez pour se permettre des extravagances régulières.

Le soir de Noël, après la messe de Minuit, on se mit à table pour un dîner d'un tel luxe que cela choquait. Il y avait des gens dehors qui mourraient de faim, des enfants malades de la tuberculose, des femmes se vendant pour une bouchée de pain. Valjean et Javert mangèrent bien plus qu'à leur habitude. Et Cosette était si heureuse de gâter son père. Plus circonspecte envers l'inspecteur. Mais elle lui était tellement reconnaissante pour son père.

Valjean devait encore lutter contre Javert pour que l'ancien inspecteur ne raconte pas la mort de Fantine. Ce fait allait devoir être tu pour l'éternité.

Et, bizarrement, Javert acceptait la compromission. Le silence.

Le temps défilait comme du sable... Immuable !

Les Étrennes ! On se souvenait de l'arrestation de Lacenaire. On se souvenait de la Guyane. Javert avait amené Thénard à la fête, le protégeant du froid en le glissant dans son chapeau, bien au chaud dans une serviette douce. Et le petit perroquet fit la joie des convives avant de choquer tout le monde avec son langage argotique.

Cela fit tellement rire Javert et Valjean !...et Jean-Luc...

Les cadeaux furent somptueux.

Javert supporta tout cela avec une patience qui lui fit honneur. Valjean l'en remercia par un amour doux et tendre.

Si il avait su...

On s'offrit des livres, des vêtements, des oranges, du pain d'épice... Puis on s'extasia devant les dessins que le policier offrit. Javert n'avait pas d'argent mais il avait du temps, des feuilles blanches et une belle main.

Le mouchard adroitement offrit à chacun ce qu'il aimait le plus. Marius se retrouva avec un portait de Cosette portant Jean-Luc dans ses bras, les longs cheveux dénoués, magnifique. Cosette reçut un portait de son père accompagné de son mari, Jean-Luc dans les bras de Marius. Les trois hommes de sa vie ! M. Gillenormand trouva un superbe portrait de Marius, en tenue d'écolier, fier et le menton levé. Le vieil homme pleura en reconnaissant sa propre fille Amélie à-travers le regard de son petit-fils. Mlle Gillenormand reçut aussi un portrait de Marius, plus doux, plus souriant et elle en fut heureuse.

Et Jean Valjean ! Jean Valjean reçut un portrait en pied de la baronne Euphrasie de Pontmercy dans une belle robe de bal, prête à aller danser...si ce n'était l'enfant qu'elle portait contre son doux sein. Une dernière berceuse avant le coucher.

Valjean ne sut quoi dire.

Javert souriait, amusé par tous ces sentiments exacerbés devant quelques dessins. Lui-même apprécia beaucoup le nouveau manteau, noir comme la nuit et la nouvelle paire de gants. Pratique, utile, adéquat.

Mais plus tard, dans la nuit de la chambre de Valjean, où Javert, une fois de plus, avait rejoint discrètement son amant, il y eut un nouvel échange de cadeaux.

Valjean embrassait Javert, le remerciant d'un baiser tendre. Javert le repoussa soudain.

« Attends, mon tendre. »

Javert commençait à donner ce petit surnom affectueux au vieux forçat et Valjean adorait cela.

Javert sortit un nouveau dessin plié de la poche intérieure de sa veste et le donna à son compagnon. Puis, comme Valjean l'examinait, Javert se glissa dans la courbe de sa nuque pour l'embrasser doucement.

C'était un autoportrait. Un vrai cette fois-ci. Pas un gorille ou une caricature. Pas un dessin de presse fait dans la précipitation et la colère.

C'était François Javert. Le policier avait du le faire en s'examinant dans un miroir tant il était réaliste.

La bouche serrée dans une fine ligne, les favoris bien taillés, les yeux étincelants, les cheveux retenus dans une coiffure stricte...

L'inspecteur Javert...

« Merci François, murmura Valjean, tellement heureux par cette surprise inattendue.

- Rien que pour toi. Jean. »

Et le reste se perdit dans une litanie de « Je t'aime. »

Javert savait...

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