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Chapitre 42

(Chapitre super long en approche !!!!!!!)

J'arrivais dans un tribunal bondé, les gens qui me regardaient me lançaient pour certains des regards incrédules (traduction : Quoi ? Cette gamine est une tueuse en série sans pitié ?) D'autres des regards de dégoût (traduction : T'approche pas de nous, espèce de monstre !!) Et pour les derniers, c'était plus de la peur qu'autre chose (Pas besoin de traduire, là, si ?). Je me suis assise dans le box des accusés. Je n'avais pas d'avocat, j'en avais rien à foutre. Ils ont commencé par me faire jurer de ne pas mentir et j'ai juré. Maintenant, ça va être drôle. Le procureur a commencé :

-Madame...

-Mademoiselle.

-Pardon ?

-C'est mademoiselle Moon Maëva Orlane Jioba. Pas madame. Je ne suis pas mariée.

-Madame...

-Non mais vous êtes sourd ou quoi ?

J'ai tapé mon poing sur la table et il a reculé. Un procureur trouillard à ce que je vois... Il a tout de même continué et j'ai lâché un bruyant soupir dans le micro qui était face à moi en murmurant :

-Il est con ou quoi ? M'enfin, j'ai pas que ça à foutre...

-Vous êtes accusée du meurtre de 47 personnes, de tentative d'évasion et d'aide à l'évasion d'Arsenic de Cyanure, autre meurtrière.

-Hopopopopop... Déjà, faut vous mettre ça dans le crâne, tous autant que vous êtes, je n'ai tué QUE 46 personnes !!! La directrice, c'est pas moi c'est... J'ai pas à vous le dire. Quand l'évasion d'Arsi, ouais je l'ai aidée et alors ? Qu'est-ce-que ça peut bien vous faire ? Si mon procès a été avancé c'est que vous voulez me foutre en isolement ou une connerie comme ça, non ?

Je m'affalais sur mon siège en lâchant :

-Pffff, pathétique... Je me barre quand je veux, moi.

Le procureur eut un petit rire amusé.

-Excusez-moi, mais si vous pouvez partir quand vous voulez, pourquoi restez-vous ici ?

-Bien con est celui qui tente de s'évader deux fois dans la même journée et j'avais envie de jouer un peu avec vos nerfs. Mais je suppose que vous voulez entendre ma version des faits, n'est-ce-pas ?

Devant son absence de réponse, j'inspirais et leur dis :

-Il était une fois une gamine qui avait volé de la barbapapa et qui s'est retrouvée dans un procès pour meurtre. Fin !!!

-On a retrouvé votre ADN sur le corps de la directrice.

Jason, je vais te buteeeeeer...

-Vous êtes sûr que c'était bien le mien et qu'il n'y ressemblait pas ? Non parce que je sais très bien ce que je faisais le soir où elle a été tuée. Et je sais qui l'a tué. Et que moi je l'aurais sans doutes encore plus amochée. Oui, je suis consciente quand je tue, vous verriez les fous rires que je me paye il y a des jours... Et je suis pas la seule d'ailleurs....

-Pourquoi ne pas en avoir parlé aux policiers quand ils vous ont interrogé ?

-Vous dénoncez votre famille, vous ? Encore que si je vous parlais d'un certaine personne, d'abord vous ne me croiriez pas, ensuite vous serez content et pas lui et pour finir, même si c'est un enfoiré, je vais pas le trahir. Si seulement Darkness avait buté quelqu'un...

Je fouillais dans ma poche et en repêchais mon MP3 et mes écouteurs que je mis à fond sur mon micro et balançait un des sons les plus violent que j'avais. J'ai cherché quelques minutes, et j'ai préféré laisser Game Over (de DAGames) plutôt qu'une autre. Le son à fond, les regards interloqués braqués sur moi, et moi en mode rien à foutre. Je hurlais le refrain, à l'occasion et il y a personne qui a essayé de m'arrêter avant quelques bonnes minutes. En fait, la chanson était presque finie.

Ils m'enlevèrent mon MP3 et je leur grognais dans le micro :

-Vous voulez la connaitre la vérité ? Je vous hais. Tous. Vous me faites tous chier.

Je sautais sur la table et atterris en face du public qui eut un mouvement de recul. J'avais piqué le micro et je murmurais dedans :

-Hum... pathétique...

Je repris plus fort :

-Est-ce-que Darkness Jioba est dans la salle ?

Je me projetais mentalement. Oui, il était là. Je continuais avec un sourire :

-Tu as 5 minutes pour rappliquer devant moi. Sinon, je bute le procureur. Et ne joue pas au plus malin, je sais que tu es là je t'ai reconnu à tes fringues immondes.

Le procureur, qui n'a décidément pas fini de jouer les troubles-fêtes, me demanda d'une voix tremblante :

-Comment comptez-vous me tuer ?

-Avec ça.

Je sortais un flingue de ma poche.

-Vous croyez que j'allais m'évader sans mes affaires !! Oh, que vous êtes naïfs tous autant que vous êtes. Darkness, bouge tes fesses ou je tire et j'aurais vraiment eu ma 47e victime. Alors ?

Je le vis se lever et avancer.

-Tu t'arrêtes à 3 mètres de moi, s'il te plait. Il y avait longtemps qu'on s'était pas vus. Tu m'as presque manqué.

-Ne fais pas la conne, Moon. Qu'est-ce-que tu cherchez à prouver en te faisant choper par la police ?

-Alors de 1, c'était pas dans mes plans et de 2, qu'est-ce-que ça peut te faire ? Surtout que j'ai un secret à te dire.

Il leva un sourcil.

-Qui est ?

-Ta coupe de cheveux est ridicule. Non, plus sérieusement, il faudrait que je te le dis à l'oreille pour que tu l'entendes sans que personne n'écoute, mais étant donné que j'ai un minimum de cervelle, on va pas faire comme ça. Si je te dis maman, tu penses à quoi ?

-Assassin.

-Si je te dis papa, tu penses à quoi ?

-...

-Si je te dis assassin tu penses à quoi ?

-Trahison de ta part.

-Ben voyons !!! Et si te pose l'équation prétendu assassin = papa, tu réponds quoi ?

Seules les personnes qui se situaient très près de nous pouvaient nous entendre. Il ouvrit de grands yeux pleins de surprise et légèrement affolés. Il finit par bégayer :

-Tu... te fous de ma gueule...

-Absolument pas. Monsieur le procureur, éloignez-vous de moi si vous ne voulez pas finir avec un trou dans la cervelle.

Je l'entendis s'éloigner. Tant mieux pour lui. Je regardais Darkness qui avait l'air de s'être pris un gros coup sur la tête vu son expression faciale.

Et c'est alors qu'il commença à murmurer :

-À... mort... à... mort... à mort... À MORT LE MONSTRE !!!!!

Des voix haineuses reprirent ce slogan en coeur. Je ne reculais pas. Je les fixais, d'un air vide. Ils veulent donc mourir aujourd'hui ? Très bien. Après tout, ce n'est pas mon problème. Ils m'énervent. Tous. Cette humanité qui se croit si puissante, si gentille envers les autres mais qui est capable des pires tortures et qui condamne ouvertement quelqu'un qui assume totalement sa monstruosité. Ou plutôt devrais-je dire, son humanité. Ils me regardent tous. Ils ont un mouvement de recul. Je vois certaines de mes mèches de cheveux passer du châtain au rouge, le bout de mes bras devenir noir avec des griffes blanches. Je soupire. Je suis bien la digne fille de mon père. J'avance vers eux, mais ils reculent. Je hurle à m'en casser la voix :

-À MORT LE MONSTRE, HEIN ? VOUS ÊTES SÛRS ? VOUS N'AVEZ JAMAIS VU LE MONSTRE TEL QU'IL EST VRAIMENT, ALORS FERMEZ-LA !!! FERMEZ-LA !! VOUS VOULEZ LE MONSTRE ? LE VOILÀ !!!

-Je n'aurais pas dis mieux moi-même.

Je me tournais et regardais derrière moi. Des flic essayaient de me tirer dessus, calmement guidés par un visage qui m'était familier. Tiens, on dirait l'espèce de bad boy qui est venu me dire bonjour quand madame la connasse a clamsé. Ils tirèrent tous sur moi. Mais je ne sentais pas les impacts de balle, ni la douleur... Je ne sentais plus rien, je n'avais pas mal, j'étais toujours vivantes. Les balles se sont arrêtés à quelques centimètres de mon corps pour finir par terre. Je me sentais gagner en puissance, et j'étais plus en colère que jamais. Je me jetais sur eux. certains tirèrent mais leurs balles leur trouèrent la gorge. D'autres finir la gorge tranchée par les griffes qui venaient d'apparaitre au bout de mes doigts. Quand tout le monde fut mort, je comptais les cadavres.

J'en étais désormais à 59 morts. Je riais. Je souriais. Comme une dégénérée. J'entendis une voix venant du plafond me dire :

-Tu aurais pu m'en laisser, tout de même !!!

Arsenic venait de péter le plafond. Elle était suivie par Angel et Nathan avec leurs nez trop miiiignooon, Rin qui s'était visiblement fait une nouvelle couleur, Elsa qui semblait hésiter à sauter dans mes bras et... Jason. Je lui hurlais à la tronche :

-TOI JE VEUX PAS TE VOIR !!!!

Elsa tenta de calmer le jeu :

-Moon, on va rentrer, d'accord ? Tout va bien se passer...

-Je t'avais dis d'attendre qu'elle rentre, grommela Arsenic à Jason.

-Bien sûr, tu crois que j'allais rester tranquillement dans mon coin alors qu'elle était en train de se faire juger et qu'elle avait des risques de clamser à cause de certaines personnes qui étaient prêtes à la lyncher ? Et je me méfie encore plus si monsieur-je-me-suis-fait-une-couleur-ridicule est dans le coin.

-Parce que tu crois que j'ai choisi ma couleur de cheveux ? répliqua Rin, légèrement sarcastique. Et d'ailleurs, pourquoi moi et pas Nathan ? Je suis pas le seul mec de la maison !!

-Parce que toi tu lui tournes autour.

Rin avait la même couleur que mes cheveux à ce moment-là. Il marmonna :

-C'est vraiment l'endroit pour parler de ça ?

Je vis Darkness arrivé derrière eux armé d'un couteau. J'ai peine eu le temps de crier "Attention !!!" qu'il se plantait dans le bras de Jason. Arsenic lui lança des boules de feu, mais il les esquiva. Arsenic rageait. Elle se plaça devant Jason, qui était à terre et lui siffla :

-C'est une des raisons pour lesquelles je ne voulais pas que tu viennes. Et s'il te plait, n'en profite pas pour me mater.

-Je... Chuis pas Offender, moi...

Je me précipitais sur Jason et observais sa plaie. Darkness avait réussi à le blesser assez profondément, mais il n'avait plus le couteau dedans. J'étais paniquée, je demandais à Jason :

-Mais putain mais comment ça se fait que tu saignes ?

-C'est parce que je... Je n'ai pas ma forme... comment dire... énervée et que je suis assez vulnérable sous celle-là...

Je le plaquais au sol et appuyais sur sa plaie pour essayer de stopper le saignement. Je lui murmurais :

-Fallait que tu sois blessé à cause de moi...

-Pas grave... Je vais guérir... Mais pas tout de suite...

Je hurlais :

-IL FAUT QU'ON SE BARRE !!! QUELQU'UN POUR NOUS TÉLÉPORTER ?

Je ne reçus aucune réponse. Arsenic, qui bombardait mon frère, ne pouvait pas me répondre, mais on avait d'autres problèmes : les civils présents dans la salle s'étaient remis de leur stupeur et s'étaient mis à nous attaquer. Si Angel, Elsa et Rin se jetaient avec joie dans la mêlée, Nathan essayait d'éviter de tuer le plus de personnes possibles. Je voyais le sang gicler, mais je n'étais pas d'humeur à en rire. Jason souffrait et il fallait le sortir de là. J'allais péter les plombs. Il me dit :

-Je peux toujours essayer...

-NON !!! TOI, TU TE REPOSES !!!

-Aïe... Mes tympans...

Arsenic, qui venait d'immobiliser Darkness, se tourna vers Jason :

-J'en fais quoi de ton fils ?

-Tu... le laisses là... Il va pas... aimer venir avec... nous...

Arsenic commençait à flipper et se rapprocha de la plaie.

-La lame était empoisonnée !!!

-Pas grave....

-Mais t'es plus con que la moyenne, c'est pas possible !!! Tu peux en crever !!!

-Mais non... T'inquiète... Il en faut... beaucoup pour me tuer...

-Non t'es en train d'agoniser pauvre espèce d'abruti !!! Les autres, vous avez fini ?

-PRESQUE !!!! Répondit Elsa.

-Je prépare la téléportation, le temps que vous ayez fini... Moon, t'envoie ton père dedans en premier, d'accord ?

-D'accord.

Mais le massacre se termina avant qu'Arsenic et son troisième oeil sur le front n'aient fini de créer l'espèce de tourbillon rouge qui est censé nous ramener à la maison. Angel, Nathan et moi emmenâmes Jason dans le portail. Je fis passer tout le monde devant moi, si bien que qu'il ne restait plus que Rin, Arsenic et moi quand Rin qui semblait avoir compris la galanterie essaya de me faire passer devant et que Darkness m'attrapa la cheville en me disant :

-Tu... tu restes ici... monstre..

Rin lui balança son pied dans la figure avant que j'ai pu répliquer en lui disant :

-On parle pas comme ça à une fille, connard !!

Darkness me lâcha et je dis à Rin :

-J'aurai pu me débrouiller toute seule. Au fait, j'aime bien ta couleur de cheveux et c'est pas de l'ironie. J'avais jamais remarqué que t'avais les yeux rouges...

-Je suis le fils de Candy Cane, c'est normal qu'on se ressemble. Un peu comme toi avec Jason.

Il me prit pas la main avec hésitation et nous entrâmes dans le tourbillon, pour arriver dans le salon. Jason était allonge sur le canapé et Arsenic, qui arriva derrière nous, se précipita dans un couloir avec Elsa. Jason nous regardait, avec les cheveux qui commençaient à rougir :

-Rin... Lâche ma fille. Tout de suite.

Ce à quoi Rin ne fit pas attention. Il se contenta de me serrer dans ses bras.

-Tu pues... Mais tu m'as manqué.

Toujours autant de tact, ce mec. Mais lui aussi il m'avait manqué.

-C'était pénible de plus te voir, connard. Moi aussi je t'aime.

Mes paroles pourraient être mal interprétées, mais c'est vrai. Je l'aime. Rin me répondit par un timide "Comment t'as deviné ?", auquel je répondis par un petit sourire et un "Je suis la seule que tu es toujours à deux doigts de buter." Je me tournais vers Jason qui était super énerver et sur le point de gueuler quelque chose mais il se tourna tellement rapidement sur son bras douloureux qu'il finit par terre. Putain, il m'inquiétait déjà avant mais là, plus que jamais !!!

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