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Chapitre 4


En rentrant à l'orphelinat, avec des bleus partout et des minuscules coupures, je me dirigeais vers le dortoir des filles. Une fois dans le dortoir dans lequel j'étais seule, une fois de plus, je sortis Maggie de son sac et m'étalais sur mon lit, mais je sentis quelque chose de rectangulaire dans mon dos qui me fit lever immédiatement. Je me retournais et vis un paquet avec écrit dessus : "Pour Moon"

Intriguée, je cherchais sur le paquet qui pouvait en être l'envoyeur, mais rien. Je l'ouvris et découvrais une boîte en bois. Je l'ouvris délicatement et en sortit... une poupée. Une poupée à l'effigie d'un homme, aux cheveux rouges et aux yeux verts, avec une petite sorte de maquillage sous un oeil, vêtu de façon extravagante et avec un grand sourire aux dents pointues. La poupée avait un air un peu effrayant, mais en même temps, elle me rassurait.

Prise d'un soudain élan de nostalgie, je serrais la nouvelle poupée dans mes bras, en plus de Maggie. Je les berçais, comme je le faisais souvent étant petite, jusqu'à ce que quelqu'un entre. La blondasse.

-Tiens, tiens. T'avais oublié que j'étais là, moi ?

-J'aurais tellement aimé t'oublier jusque'à la fin de ma vie, mais bon.

-Tu fais mumuse, gamine ?

-Non, et quand bien même ce serait le cas, c'est pas tes affaires.

-T'es encore plus moche qu'avant, je sais pas pourquoi.

Je posais les deux poupées sur mon lit et me jetais sur elle, la tenant par la gorge, en lui sifflant dans les oreilles.

-Que ce soit bien clair, fous-toi encore une fois de ma gueule, essaie de te battre contre moi encore une fois en public avec ou sans tes amis, et dès que tu reviendras ici, tu le regretteras tellement que le suicide te sera encore trop doux.

J'enfonçais plus profondément dans sa gorge mes ongles que je m'amuser à garder pointus, puis je la relâchais. Elle toussa pendant quelques secondes, puis me fixa de ses yeux noisette embués de larmes.

-MAIS T'ES MALADE !!!

-Pas autant que toi. Aussi, je te conseille de fermer ta gueule sur ce qui vient de se passer, si tu ne veux pas que je te le fasse encore plus regretter.

Je m'allongeais sur mon lit et la fixais.

Elle toussa encore quelques minutes avant de sortir du dortoir. Je me mis à jouer niaisement avec mes poupées, en inventant de dialogues dans ma tête. Je me sentais absorbée parce que je faisais, si bien que je ne réagis que quand j'entendis des toussotements. Je levais la tête pour faire face à Mme. la directrice.

- ...

-Oui, madame ?

-J'aimerais te parler de ce que tu as fait à Lolita.

-Lolita ?

-Oui, Lolita, la fille que tu as failli étrangler.

-Ah oui, la blondasse.

-La blondasse ?

-Elle et ses potes m'ont tabassé quand j'étais au lycée, je devais bien me venger, non ?

-Tu aurais du m'en parler plus tôt, j'aurais sans doutes fait quelque chose pour la punir. Maintenant, c'est toi qui risque de subir. D'autant plus que j'ai reçu de nombreuses plaintes venant de parents d'élèves de toutes les écoles où tu as séjourné. Tu as de la chance de ne pas avoir été virée !!!

-Si vous le dites.

Elle soupira en me fixant, l'air de dire : "Tu te fous de ma gueule ?". Je me contentais de la regarder dans les yeux un instant, puis je retournais à mes poupées.

-Qu'est-ce-que c'est que ça ?

Elle pointait la poupée que je venais de recevoir.

-Ça ? C'était le paquet que j'avais sur mon lit. Vous savez qui me l'a offert ?

-Quel paquet ?

Je la fixais pendant quelques secondes en mode carpe. Vous savez : bouche grande ouverte et le regard vide. Je lui montrais la boîte en bois et le paquet cadeau déchiré qui l'enveloppait quelques instants plus tôt.

-Ah, maintenant que tu viens de le dire, il y a un homme qui m'a chargé de te remettre ce paquet.

-Et à quoi il ressemblait ? Vous savez s'il était quelqu'un de ma famille ?

-Non, il ne m'en a pas dit plus. Je ne me souviens même pas de son visage, il m'a juste dit : "Vous pourrez remettre ceci à Mlle. Jioba ?" Et je crois que c'était tout.

Je ne dis rien. Je restais dubitative.

-Enfin, je ne pensais pas que tu avais encore l'âge de jouer à le poupée.

-Je fais bien ce que je veux, vous n'êtes pas ma mère et vous n'avez pas à me dicter ma conduite.

-Tu sais que tu fais preuve d'insolence, là, .

-Je vous prierais de m'en excuser, je ne maitrise pas mes paroles.

-J'avais remarqué. J'accepte tes excuses.

-Je vous remercie.

-Bien, tu es consciente que tu seras privée de dîner, ce soir, et que tu seras privée de sortie pour la semaine ?

-Oui, je sais. Au revoir et bonne soirée.

Je retournais à mes poupées en l'ignorant royalement. J'allais encore passer un anniversaire génial, enfermée dans ce dortoir, à ne rien faire, ou presque. J'allais peut-être écrire, ou j'allais peut-être lire mes mangas, même si ça promet d'être plus risqué. Ou alors, j'allais jouer à la poupée.

Oui, je crois que c'est ce que j'allais faire.

Je me remis à jouer avant même que la directrice ne s'en aille.

Elle me regarda, soupira de découragement et sortit en claquant la porte.

Je ricanais et murmurais :

-Parce que tu croyais que j'allais écouter tes conneries, ma grande ? Désolée, mais j'ai passé l'âge.

Je manipulais les poupées encore et encore, jusqu'à ce je tombe de fatigue en les serrant contre moi.

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