❥ Epilogue
HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISES D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEURE, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). Les quelques fautes que vous rencontrerez sont laissées exprès pour éviter toute reproduction copiée/collée⚠️
- - - - - PDV Jarod - - - - -
C'est impuissant que je regarde Eerika me prononcer ces mots, avant qu'elle ne parte en courant. Mon coeur se serre quand elle s'enfuit en courant, ses pensées doivent fuser à une telle vitesse, brassant des mots sûrement faux. Moi aussi, je suis tombé amoureux d'elle. Et ce, dès la première fois que nos regards se sont croisés. Cela peut paraître rapide, mais je sais ce qu'est un coup de foudre, et jamais je n'ai été traversé par l'un d'eux. Maintenant, je sais que je n'aimais pas Aada avec une telle intensité. Je découvre des sensations qui m'étaient encore étrangères en novembre. Je regarde Kalle sans plus attendre, mais je n'ai pas le temps de lui dire quelque chose que c'est lui qui parle en premier.
Kalle : - Tu vas la rattraper ? Je veux pas qu'elle parte.
Jarod : - Est-ce que tu me promets de rester ici ?
Kalle : - Bah oui, je veux voir le père Noël, alors je ne bouge pas. Je fixe le sapin. Mais ramène Eerika, s'il te plaît. Je l'aime, et je sais que toi aussi.
Je souris légèrement et embrasse sa tempe, avant que je ne me lève à mon tour. Je m'excuse auprès de Mallaury, fusillant ensuite Fritz du regard.
Jarod : - L'alcool ne vous réussit pas. J'avoue avoir pensé qu'Eerika serait la clef pour récupérer mo fils, seulement, je n'ai pas pris en compte le fait que des sentiments amoureux pour elle allaient naître au fond de moi.
Fritz : - Pitié, Jarod. Ne me fais pas croire que tu aimes une femme que tu as seulement rencontrée dans la rue !
Je tombe des nues. Je le fixe, sans comprendre.
Fritz : - Je te faisais suivre, depuis l'enterrement d'Aada. Le temps que le juge prenne connaissance du dossier monté contre toi.
Mallaury : - Fritz ! Tu n'as pas fait ça ?
Sa propre femme n'est même pas au courant. Je secoue la tête de gauche à droite.
Jarod : - Vous devriez vous faire aider, sans vouloir vous manquer de respect.
Mallaury : - Oh ça, je suis bien d'accord là-dessus. Dès demain je prendrai rendez-vous avec le docteur Lamo. Tu es complètement fou, Fritz ! Je t'interdis de faire éclater un scandale à l'approche de Noël ! Pas maintenant que notre petit-fils va mieux ! Jarod, rattrape cette femme. Contrairement à ce que mon idiot de mari peut penser, moi je pars du principe que tu as le droit d'être heureux. Ramène-la au chaud.
Je remercie silencieusement ma belle-mère, avant de partir en courant. Je ne prends même pas la peine de mettre mon manteau et je m'élance dans le froid glacial de l'extérieur, la neige me fouettant le visage. Je plisse les yeux pour déceler les pas d'Eerika dans la neige, et je l'aperçois au bout de l'allée, s'éloignant de plus en plus.
Jarod : - Eerika !
Mon cri meurt à quelques pas de moi. Le vent ne m'aide pas non plus. Il est temps de mettre ces heures d'entraînement en pratique. Je me mets à courir comme si ma vie en dépendait, rattrapant ce rêve que je pensais être passager, mais au final, j'ai cette femme dans la peau. Tous les pores de mon corps respirent son parfum, je ne peux me passer d'elle ne serait-ce que quelques secondes. J'ai besoin de voir son sourire, d'entendre son rire, de sentir ses lèvres contre les miennes. J'aime Eerika, plus que de raison. Et je sais que ce n'est pas prêt de changer.
Après plusieurs longues foulées, je parviens enfin à la rattraper. J'attrape délicatement son bas pour la faire pivoter, me prenant de plein fouet ses yeux baignant de larmes, son visage étant tellement trempé que je pourrais croire qu'elle vient de se mettre la tête dans l'eau ! Je me déteste de l'avoir mise dans cet état, mon coeur vient d'exploser en miettes, là. Sa joie de vivre n'est plus présente, et c'est ma faute.
Jarod : - Eerika... Ne pars pas, je t'en prie !
Eerika : - Tu m'as utilisée ! Je t'ai proposé de t'aider pour mener à bien ma mission, mais toi... Tu voulais simplement une femme à tes côtés pour que ton fils revienne avec toi ! Tu n'as pas le droit de jouer avec les gens de cette façon !
Elle tente de se dégager de ma prise, mais je la resserre et viens la tirer contre moi. J'attrape sa taille, tandis que ses mains tentent de pousser mon torse.
Jarod : - Eerika, je t'en prie, écoute-moi ! Oui, au début, j'ai pensé que ce serait bénéfique pour moi de t'avoir à mes côtés...
Ses paumes pressent plus fortement contre mes pectoraux.
Eerika : - Lâche-moi !
Jarod : - Mais je n'ai pas joué ! Chaque jour qui passait, je m'accrochais un peu plus à toi... Pourquoi crois-tu que je t'ai demandé de rejoindre mon lit ? Juste parce que tu es de passage ? Tu me connais un minimum pour savoir que je suis un homme droit.
Elle semble se calmer presque instantanément. Ses billes hétéchromes se lèvent vers moi, mon coeur battant à cent à l'heure. Je n'ai pas le choix, je dois lui dire, je suis face au mur, là. Si je veux la retrouver, si je veux qu'elle revienne auprès de moi, je n'ai pas d'autres possibilités que de lui avouer tout ce que je ressens. Ma gorge s'assèche aussitôt, et j'ai l'impression de perdre mes mots.
Eerika : - Dis quelque chose...
Jarod : - Je suis terrorisé, Eerika. Je n'ai pas pour habitude de mettre des mots sur ce que je ressens, je me suis toujours blindé et personne ne m'a jamais rien demandé... Je n'ai pas envie de te perdre, ce mois passé ensemble m'a appris une chose : c'est que j'étais apte à aimer de nouveau. Ma relation avec Aada était terminée depuis longtemps, on se voilait juste la face pour ne pas sombrer dans la nouveauté. Notre routine était suffisante pour nous, mais sentimentalement parlant, c'était le néant. C'est pour ça que, quand nos regards se sont croisés pour la première fois, au cimetière, j'ai reçu une décharge au coeur que je ne pouvais expliqué. Je n'arrêtais pas de penser à toi, malgré que tu m'aies parlé de lutins farceurs.
Je parviens à lui arracher un petit gloussement. Je poursuis aussitôt.
Jarod : - J'ai fini par comprendre ce qui m'arrivait : j'ai eu un coup de foudre. Un coup de foudre qui a fini par se transformer en de véritables sentiments que je ressens à ton égard. Je sais pas si je vais être à la hauteur, Eerika, mais je t'assure que je ne joue plus. Je ne me sers plus de toi. Et sache que c'était très bref, en quelques jours, ton charme a eu raison de moi. Je t'aime, je suis tellement amoureux que je ne peux plus être loin de toi. Je suis congelé quand tu n'es pas là, tu me réchauffes telle une guimauve lorsque tu es là.
Cette fois, c'est un rire sincère qui s'échappe d'entre ses lèvres.
Eerika : - Redis-le... C'est la première fois qu'on me le dit...
Jarod : - Quoi ? Que quelqu'un est une guimauve ?
Eerika : - Non... Que tu es amoureux de moi...
Ses larmes ont cessé de couler et son visage s'est levé vers le mien. Je prends délicatement son visage en coupe, venant frôler sa bouche pulpeuse de la mienne.
Jarod : - Je t'aime, Eerika. Ne me quitte pas, reste ici. Reste avec moi, avec nous. Je te veux à mes côtés pour écrire un nouveau chapitre de ma vie...
Je me risque à l'embrasser, quitte à prendre une gifle histoire de me remettre les idées en place. Contre toute attente, elle enroule ses bras autour de mes épaules et me rend volontiers mon étreinte buccale, sa langue se mêlant bien rapidement à la mienne. Notre respiration est erratique, nos souffles se mélangent, et nous profitons pleinement de cette réconciliation qui finalement, nous a rapprochés. Je n'irais certainement pas remercié Fritz qui a failli tout foutre en l'air, mais au moins, j'ai pu mettre des mots sur ce que je ressentais, et maintenant, je sais que je veux Eerika à mes côtés.
* * * * *
Revenant sur la propriété de mes beaux-parents, j'essaie de calmer ma colère. Fritz s'est encore une fois mêlé de quelque chose qui ne le regardait aucunement. C'est maladif chez lui, je vois pas d'autres explications. Moi qui pensais que notre relation allait s'améliorer... Je crois que je ne peux pas tout avoir pour ce Noël. Un jour, qui sait, peut-être finira-t-il par me foutre la paix ! Accrochée à mon bras, je baisse les yeux sur cette femme qui a rendu tout cela possible : mon coeur ayant été réparé et qui bat à nouveau pour quelqu'un, le bonheur grandissant en mon fils ayant à présent retrouvé l'esprit de Noël... Je n'y croyais pas, et pourtant, Eerika a réussi. J'aime à nouveau, et Kalle a retrouvé son sourire, sa joie de vivre.
Kalle : - Papa !!! Le père Noël, il est là !!!
Je regarde mon fils qui acourt vers moi, sautant comme une puce. Il attrape mon bras libre et commence à me tirer.
Jarod : - Attends, fiston, là c'est un peu trop pour moi... Pardon hein, mais cette fois, je ne peux pas autant ouvrir mon esprit et...
Eerika : - Je sens sa présence, alors... Suivons Kalle.
Je ne peux pas refuser de toute manière, n'est-ce pas ? Sous les yeux ébahis de Fritz et Mallaury restés sur le seuil de la porte, nous prenons la direction de la grange au fond de la propriété. J'y découvre un immense traîneau, une dizaine de rennes étant devant. Celui à la tête du cortège pousse un hurlement animal, avant de tirer la langue comme le ferait un chien. Ce n'est que maintenant que je comprends que c'est Eerika qu'il fixe comme une friandise.
Eerika : - Rudolf...
Elle quitte mon bras pour venir à la rencontre de l'animal, le prenant dans ses bras d'un naturle étonnant. Je cligne plusieurs fois des yeux quand sa truffe se met à briller comme un lampion. Pas mal, l'artifice. Je sens qu'on tire sur ma chemise et je baisse les yeux sur Kalle qui pointe quelque chose de son index. Je relève mon regard pour découvrir un énorme sac en toile à l'arrière du traineau, mais pas que. Un homme enveloppé, d'une soixantaine d'année, à la barbe blanche comme la neige, avance vers nous. Encore un figurant. Mallaury a dû le payer.
? : - Bonjour Jarod. Tu as grandi, depuis la dernière fois où l'on s'est vus.
Étonné, je réponds rapidement.
Jarod : - Est-ce que l'on se connaît ?
? : - Tu es le seul garçon à m'avoir préparé des cookies aux graviers, alors je suis loin de t'avoir oublié.
J'entends Kalle qui pouffe de rire, alors que je hausse les sourcils. Seuls mes parents sont au courant de ça !
Jarod : - Mais comment vous...
Kalle : - Le père Noël sait tout, papa !
Je fixe mon fils, éberlué, sentant tout à coup la présence d'Eerika. Cet homme pose son regard émeraude sur elle.
? : - Eerika. Comment te sens-tu ?
Eerika : - Je vais bien, Nicolas, merci.
Nicolas : - Tu sais pourquoi je suis ici, n'est-ce pas ? La tournée va bientôt commencer.
Je me désintéresse de lui pour m'accroupir près de Kalle. Ce dernier a tellement d'étoiles dans les yeux que si je regardais le ciel, ce serait pareil. Il est obnubilé par ce vieil homme. Je reste à sa hauteur, avant de reporter mon attention sur la femme qui détient mon cœur.
Eerika : - Je sais, oui. Tous les anges doivent être à leur poste, une fois leur mission réussie. Mais... J'ai une faveur à vous demander.
Nicolas : - Parle, très chère. Tu as toute mon attention.
Eerika : - Permettez-moi de rester auprès de Jarod. Je... Je n'ai pas envie de le quitter.
Mon cœur se réchauffe instantanément à sa demande. Je l'observe, n'étant pas sûr de comprendre. Elle travaille pour lui ? Est-ce son père ?
Nicolas : - Pour quelle raison quitterais-tu le Pôle ord ? N'es-tu plus heureuse avec nous ?
Eerika : - Oh, si, bien sûr, mais...
Elle émet un temps de réflexion silencieux, ses beaux yeux se posent aussitôt sur moi.
Eerika : - Je crois que j'ai rencontré mon âme soeur. Il ne se passe pas une seconde sans que je pense à lui. Il me rend tellement heureuse, mon euphorie grandit à ses côtés, il me rend meilleure. A travers ses yeux, j'ai l'impression d'être la huitième merveille du monde. Je suis amoureuse de cet homme.
Je souris béatement, comme un ado devant le premier amour de sa vie. Elle me rend fébrile, j'ai les entrailles en vrac, elle parvient à me retourner encore plus qu'avant. Je relève les yeux sur l'homme barbu qui me dévisage lui aussi. Par contre là, j'ai pas des frissons, mais je sais pas où me foutre. Si c'est vraiment son père, je suis dans la merde.
Jarod : - Je ne sais pas si vous êtes son père, monsieur, mais... Je vous promets de prendre soin d'elle. Les sentiments qu'elle éprouve à mon égard sont réciproques.
Il m'écoute attentivement, avant d'éclater d'un rire gras. Il se tient le ventre, regardant Eerika.
Nicolas : - Son père ? Je suis le père Noël, elle travaille simplement pour moi !
Kalle : - Bah oui papa, je te l'ai dit !
Bah bien évidemment, suis-je bête ! C'est vrai que cette explication est totalement logique. Il pose ensuite sa main sur l'épaule de la belle blonde.
Nicolas : - Qui serais-je pour oser te séparer d'un amour si pur ? Si tu es sûre de toi, tu as ma bénédiction et mon accord pour rester ici... A condition que tu reviennes nous voir au Pôle Nord de temps en temps, et que tu continues ton rôle d'ange.
Eerika : - Je vous le promets ! Merci infiniment, Nicolas ! Et...
Nicolas : - Encore une faveur ? Tu es gourmande cette année !
Eerika : - Pardon, je m'excuse, mais... Cela concerne Rudolf.
Je dévie les yeux sur le renne en tête de l'attelage, toujours aussi obnubilé par Eerika.
Nicolas : - Je m'en doutais, il va de soit qu'il restera avec toi. Cet endroit est parfait pour lui, si tu me promets de prendre soin de lui le restant de l'année, il pourra te suivre où que tu ailles.
Le sourire radieux de ma belle blonde me fait flotter sur un nuage. Tout ne peut pas être vrai, rien n'est logique. Enfin, si, elle est l'éleveuse de ces rennes visiblement et est en très bon terme avec son patron.
Eerika : - Merci infiniment...
Tous deux se serrent dans les bras. Une sacrée relation, entre eux, c'est comme si je prenais mon ancien sergent-chef dans les bras ! L'homme se retourne soudainement sur Kalle, se penchant pour lui parler. Je me redresse pour me mettre aux côtés d'Eerika que j'interroge du regard. Elle caresse simplement mon bras, sans rien dire de plus.
Nicolas : - Mon cher petit Kalle, tu as fait parlé de toi ! Ta jauge de générosité a tellement augmenté que je suis perdu, je crois que je n'ai pas reçu ta lettre de Noël. Quel est ton vœu le plus cher ?
Mon fils me regarde, hésitant. Je hausse les épaules, qu'est-ce qu'il risque à se confier à un inconnu sur ses souhaits de Noël.
Kalle : - Tout ce que j'aimerais, père Noël, c'est dire au revoir à ma maman.
Mon coeur se serre douloureusement. J'enroule mon bras autour de la taille de ma belle blonde, la rapprochant de moi pour embrasser son front.
Nicolas : - Mon garçon... Tu sais, ton papa et toi avez réussi à lui dire au revoir à votre façon... Tu es heureux, avec Eerika dans votre vie ?
Kalle : - Oui, mais... Je n'ai pas pu dire au revoir à ma maman. Je n'ai pas besoin de jouet ou de peluche. Je veux juste la revoir. Une fois...
Je m'apprête à répondre, lorsque l'homme tape dans ses mains, créant ainsi une boule de lumière entre ses gants noirs. Il lance cette dernière non loin de nous, manquant de nous aveugler.
? : - Kalle ?
Quand j'entends cette voix, j'arrête net de respirer. Eerika émet un petit cri quand je serre sa taille, et je m'excuse aussitôt. Je tourne la tête pour découvrir Aada, à moitié transparente, vêtue d'une longue robe blanche. Son visage est bien plus radieux que ces dernières années, elle semble apaisée, elle ne souffre plus. Je cligne plusieurs fois des yeux, c'est quoi cette... sorcellerie ?!
Kalle : - Maman !!!
Je regarde notre fils courir jusqu'à sa mère. Cette dernière s'agenouille, mais son aspect fantomatique ne lui permet pas de l'enlacer. Je serre les dents quand j'entends Kalle pleurer.
Kalle : - Maman, tu es vraiment là !
Aada : - Comme l'était ton voeu le plus cher... Si tu savais comme je suis fier de toi, Kalle. Je n'ai pas beaucoup de temps, mais je veux que tu te souviennes que je serais toujours là pour toi, d'accord ?
Kalle : - Tu reviendras me voir ?
Aada : - Malheureusement, cela ne sera pas possible. Ton voeu était de me dire au revoir, et c'est ce que tu vas pouvoir faire. Sois sage avec ton papa, d'accord ? Ce n'est pas facile pour lui non plus.
Je reste bouche bée en regardant la scène face à moi. Je vais finir par me réveiller, hein ? J'observe mon ancienne femme se redresser pour avancer vers moi, ayant réussi à faire une caresse sur les cheveux de notre garçon. Kalle vient d'ailleurs se réfugier dans mes jambes, et je viens le soulever dans mes bras.
Aada : - Jarod... Je tiens à m'excuser. Je sais que tu as souffert, et tu méritais bien mieux qu'une femme comme moi. Mes sentiments pour toi s'étaient éteints depuis plusieurs mois, comme les tiens... On se voilait simplement la face.
Jarod : - C'est ce que j'ai fini par comprendre... Mais je te remercie d'éclaircir mes quelques doutes, parviens-je à répondre.
Je parles sûrement à un mur, mais je ne peux pas demeurer stoïque. Heureusement qu'Eerika est toujours contre moi, cela me permet de garder un pied dans la réalité. Même si là, j'ai du mal à garder les idées claires.
Aada : - Je te souhaite tout le bonheur du monde avec Eerika... C'est une femme qui te mérite tel que tu es. Un ange à vos côtés ne fera que veiller sur vous, je n'en ai aucun doute et je peux maintenant partir le coeur léger.
Elle se rapproche pour embrasser furtivement ma joue, flottant ensuite jusqu'au sexagénaire. Ce dernier prend aussitôt la parole.
Nicolas : - Mes pouvoirs ne me permettent pas de te ramener ta mère, Kalle. Mais j'espère que cette occasion de la revoir une dernière fois t'aura satisfait...
Kalle : - Merci... père Noël... Au revoir, maman...
La petite voix de mon fils se termine dans un sanglot. Je caresse son dos, ma gorge s'étant asséché. Je déteste toujours autant le voir dans cet état. J'embrasse sa tempe, lorsque des plumes blanches comme la neige s'enroulent autour de nous. Je fronce les sourcils, découvrant qu'il s'agit d'Eerika à côté de moi. Elle a des ailes dans le dos ! Je croise son regard, totalement perdu.
Jarod : - Mais...
Eerika : - Je te l'ai toujours dit... Je suis une ange du père Noël.
Un sourire étire mes lèvres, c'est totalement dingue, totalement fou. Mais comment pourrais-je faire passer ma petite amie pour une dingue ? Je crois que ce que je vois de mes propres yeux, et là, j'ai une ange à mes côtés, le père Noël avec le fantôme de ma défunte femme de l'autre. Kalle redresse soudainement la tête et sèche ses larmes. Sa tristesse semble n'avoir été que passagère. Il me sourit fièrement en regardant autour de nous.
Kalle : - Je te l'avais dit, que c'était une ange.
Jarod : - Il faut croire que tu avais raison, fiston.
Émus tous les deux, nous observons le père Noël prendre place sur son traîneau (je n'arrive pas à croire que je dis ça !). Il lâche son fameux "OH OH OH", tout en nous saluant de sa main.
Nicolas : - Joyeux Noël à tous les trois. Nous nous reverrons sûrement un jour... N'oubliez pas ma petite assiette de cookies lorsque je repasserai à minuit...
Il fait signe à ses rennes de se lever, et en un mouvement fluide, l'attelage se soulève dans les airs, comme par magie. La folie a peut-être atteint mon cerveau, mais je peux dire une chose : j'ai fait mon deuil, et je suis à nouveau capable d'aimer. Certes, c'est une ange, mais c'est également la femme qui a su me sortir de ma torpeur et qui a aidé mon fils a sortir de sa tristesse. Nous observons tous les trois en silence les rennes s'éloigner, le fantôme d'Aada nous souriant chaleureusement. Et en un éclair, tous les deux se transforment en une boule de lumière qui file haut dans le ciel, brillant comme toutes les autres étoiles autour d'eux.
On peut dire que la magie de Noël alimentera nos prochaines fêtes de fin d'année, non seulement, je suis amoureux d'une femme exceptionnelle, mon fils a pu trouver la paix en ayant vu sa mère une dernière fois, et le père Noël n'est pas un mythe comme on le prétend. Peut-être qu'un jour, je me réveillerai, mais en attendant, je vais profiter de ma vie auprès d'eux. Je ferais tout pour les rendre heureux, je veux que ce sourire reste éternel sur leurs lèvres. Je donne ma parole : il n'y aura que des larmes de joie qui couleront le long de leurs joues dorénavant. Et ce soir sera le plus merveilleux Noël que nous allons fêter tous ensemble.
FIN ❤️
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Je remercie toutes celles qui ont été fidèles à cette histoire avec notre Jrod remodelé à ma sauce ! J'espère que l'histoire vous a plu et que vous avez pris autant de plaisir que j'en ai pris à écrire !
Un énorme merci pour votre lecture ainsi que vos votes, c'est ce qui me donne davantage envie de continuer d'écrire ! Et un grand merci à toutes celles qui prennent du temps pour commenter et échanger avec moi, c'est là que je me rends compte qu'il y a des perles dans ma communauté (en particulier mes petites exécutrices 😏) ! ❤️
N'hésitez pas aussi à aller jeter un œil à mes autres histoires, vous les retrouverez sur mon profil !
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XOXO ❤️
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