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❥ Chapitre 8

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISES D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEURE, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). Les quelques fautes que vous rencontrerez sont laissées exprès pour éviter toute reproduction copiée/collée⚠️

- - - - - PDV Jarod - - - - -

Ayant prévenu mon sergent-chef, Mikko me remplaçant pour les tests sur le parcours du combattant, me voilà de nouveau en route pour l'école. C'est en biais que je me gare sur le parking, me précipitant jusqu'au hall d'accueil. A peine les portes poussées que mon regard se pose sur Kalle, assis sagement sur un petit fauteuil, des bouts de coton dans ses narines devenues violettes. Il a provoqué une bagarre, mais il s'est pris un beau coup ! Mes beaux-parents se tiennent à ses côtés, le visage froid. Je les fusille du regard, avant de me concentrer sur la secrétaire qui baisse aussitôt les yeux.

Jarod : - Je tiens à m'excuser de la manière dont je vous ai parlé au téléphone. Vous n'étiez pas la fautive. 

Un léger rictus étire ses lèvres, alors que ses pommettes s'empourprent. Je lui rends un sourire par pure politesse, avant que le raclement de gorge de Fritz ne brise le silence.

Fritz : - Ce n'est pas le moment de faire du charme, là. C'est bon, nous avons ton autorisation pour rentrer ?

Je hausse les épaules, ignorant ses provocations.

Jarod : - Je ne vous retenais pas ici.

Fritz : - Tu as menacé la secrétaire d'appeler la police, alors si, tu nous retenais ici. 

Je le vois tendre la main vers Kalle et je fronce de suite les sourcils.

Jarod : - Non, il repart avec moi.

Fritz : - Pas question ! Tu n'as même pas été foutu de répondre au téléphone pour le récupérer et...

Jarod : - Un an que je me passe de vous, ça continuera. Fiston, viens, on rentre. Et tu vas m'expliquer ce qu'il s'est passé.

Je vois que mon fils hésite. Ca y est, il passe quelques minutes avec ses grands-parents en mon absence, et ils foutent déjà le bordel. Je tends la main vers lui.

Jarod : - Kalle. On va discuter autour d'un chocolat chaud.

Sa boisson fétiche, quand la température est hivernale. Mais il décline mon offre en secouant la tête.

Kalle : - Beurk.

Pardon ? Je tombe des nues, là ! Depuis quand il refuse ça, sans oublier qu'il raffole des guimauves qui fondent dedans.

Jarod : - Qu'est-ce que tu préfères, alors ?

Kalle : - Du Coca !

Jarod : - Va pour un verre de soda. Allez, on y va.

Tel une fusée, il court vers moi pour s'accrocher à ma jambe. Je relève la tête sur Fritz qui affiche une moue sévère.

Fritz : - Du soda, en pleine semaine ? Et les caries, t'y penses ?

Jarod : - Il a un détartrage tous les six mois, les contrôles annuels chez le dentiste sont effectués. Je fais encore ce que je veux en matière d'éducation de mon fils.

Je leur tourne le dos, avant que je n'entende Mallaury.

Mallaury : - On se reverra bien vite, Jarod.

Jarod : - Oui, à Noël, je sais. Mais mettez pas les petits plats dans les grands. Kalle n'est plus friand de cette fête, et non, ce n'est pas de ma faute. Il est assez grand pour accepter ou non la visite du Père Noël. Sur ce, bonne journée.

Je salue la secrétaire d'un hochement de tête, puis je m'éclipse à l'extérieur, Kalle glissant sa main dans la mienne. Je le ramène à la voiture, vérifiant qu'il s'attache correctement, avant de me mettre derrière le volant. Je démarre sans plus attendre, lançant un regard en biais à mon fils.

Jarod : - Alors ? Tu m'expliques ?

Kalle : - Quoi ? On m'a tapé, donc j'ai tapé.

Je penche la tête sur le côté. Oui, ça c'est ce que je lui ai dit de faire si quelqu'un l'embêtait. Le harcèlement scolaire, je refuse qu'il y goûte, y'a tellement d'horreurs qui se passent dans les rues, dans les écoles. Si un gamin emmerde le mien, je préfère qu'il se défende convenablement. A armes égales, évidemment.

Jarod : - T'es sûr que tu n'as pas commencé ?

Voyant qu'il fuit mon regard pour observer les maisons qui défilent autour de nous, je comprends que j'ai visé juste.

Jarod : - Réponds-moi, Kalle. Je vais pas t'engueuler, je veux juste comprendre. Tu sais que papa était au travail.

Kalle : - Pardon, mais elle avait pas besoin de t'appeler, Lola.

Jarod : - Lola ?

Kalle : - La dame de l'accueil.

Jarod : - Ah, oui. Elle m'appelle s'il y a un problème, c'est normal.

Kalle : - Papy et mamie ont dit pareil. D'ailleurs, ils m'ont dit que j'allais dormir chez eux demain soir, c'est vrai ?

Jarod : - Non, certainement pas.

Pas que je sache, du moins. Qu'est-ce qu'ils trafiquent encore ? 

Jarod : - Ils t'ont dit autre chose ?

Kalle : - Bah, que j'allais bientôt les revoir. Et que je serais heureux.

Jarod : - Tu es heureux avec moi, non ?

Kalle : - Oui, mais...

Sa petite voix meurt soudainement dans un sanglot. Je m'arrête près d'un marchant de glaces ambulant, coupant le moteur de ma voiture. Je me tourne vers lui, ses petites larmes ruisselant sur ses joues.

Jarod : - Kalle ?

Kalle : - Maman me manque... Et... Kris a dit que je vais devenir gogole sans elle. Un enfant doit vivre avec un papa et une maman ! Pas juste avec un papa !

Je déteste toujours autant le voir dans cet état. Je secoue la tête et sors de l'habitcale, contournant le véhicule pour arriver du côté de sa portière. J'ouvre cette dernière avant de faire descendre mon fils. Je l'amène sur un banc, remontant correctement la tirette de son blouson. L'air commence à être d'avantage glacial, j'aimerais pas qu'il prenne froid. Je relève mes yeux sur son visage, sa pommette droite et tuméfiée, son nez a pris plusieurs coups aussi. Peu importe qui étant son adversaire, il n'y est pas allé de main morte !

Jarod : - Pourquoi Kris t'a dit ça ? Qu'est-ce que tu lui as dit ?

Kalle : - Il a parlé de la vente de cookies qui arrive la semaine prochaine, moi j'aurais rien, et il s'est moqué de moi en disant que je ne pourrais pas en manger puisque je n'aurais rien préparé. J'ai fin par lui dire que sa maman était nulle...

Jarod : - Kalle ! Voyons, ce ne sont pas des choses qui se disent !

Kalle : - Mais il a rigolé ! Alors que moi, je suis triste quand on parle de maman !

Jarod : - Et c'est normal, moi aussi ça m'arrive d'être triste, tu sais. C'est un sentiment normal. Tu l'aimes, et ce sera toujours le cas, même si elle n'est pas avec toi. On peut essayer de voir pour acheter des cookies, comme ça tu auras emmené quelque chose et...

Kalle : - Non ! Ca va se voir, il faut que ce soit fait maison, et toi, tu sais pas faire la cuisine. Maman savait faire... Alors je veux pas y aller !

Jarod : - Tu adores cette petite kermesse de Noël, tu es certain de ne pas vouloir y participer ? J'essaie de t'aider comme je peux, fils.

Kalle : - Je sais. Mais si maman n'est pas là, je veux pas y aller.

Je soupire lourdement. Il refuse de fêter Noël tant que sa mère n'est pas là. Il s'habitue à son absence, mais ne veut plus rien faire pour s'amuser. Pour s'aérer l'esprit. Même si je veux prendr epart aux activités. Il ne veut pas que je vole la place d'Aada. C'est compliqué pour lui, il a passé une année sans vouloir avoir de cadeaux, même quand il m'acocmpagne aux courses, il erre simplement dans le magasin, à mes côtés, sans observer les rayons qu'il affectionnait tant avant. Une petite flamme s'est éteinte en lui, et ça m'attriste. Je suis impuissant sur la situation, j'en deviens fou !

Jarod : - Écoute, on a le temps d'y réfléchir. Je sais que je t'avais promis un Coca, mais qu'est-ce que tu dirais d'une glace ?

Un léger sourire étire ses lèvres. Il triture les bords de son bonnet, fuyant soudainement mon regard.

Kalle : - Mais... Tu me punis pas ? Parce que je me suis battu ?

Jarod : - Vu l'état de ton visage et des os de ta main, tu t'es fait frapper mais tu t'es défendu. Comment va Kris ?

Kalle : - Ca va. Il saignait aussi du nez. De la lèvre aussi.

Jarod : - Mmh, je vois. Je vais pas t'engueuler, mais considère que tu es puni d'écran pendant une semaine. Pas de télé, pas de switch, pas de Wii. Tu m'as bien compris ?

Kalle : - Oui papa... Du coup, j'ai quand même le droit à une glace ?

Jarod : - Si tu dis rien à tes grands-parents, je vais me faire tirer les oreilles sinon !

Kalle : - Promis !

J'entends enfin son petit rire qui me réchauffe le coeur. Je lui tends un billet et le laisse partir en courant vers le camion garé non loin de nous. Je ne le quitte pas des yeux, le voyant se hisser sur la pointe des pieds pour payer sa gourmandise. Le cornet tient à peine dans sa petite main, ça  doit être lourd vu toutes les boules qu'il a prises. Il revient, fier comme un paon, s'installant à côté de moi.

Jarod : - Laisse-moi deviner, chocolat, stracciatella, melon et cassis ?

Kalle : - Voui, c'est cro bon ! Il reste quelques euros, je peux les garder ?

Jarod : - Dis donc. J'ai l'impression que je me suis fait avoir, n'est-ce pas ?

Il pouffe de rire, se mettant à manger sa glace sans plus attendre. Il n'y a pas de saisons pour ça, qu'il fasse chaud ou froid, on ne peut pas s'en priver ! Je cale mon bras sur le dossier, derrière la tête de Kalle. Je détaille ensuite les voitures qui vont et viennent dans la rue devant nous, repérant soudainement le van noir que conduit Fritz. Je le reconnaitrai parmi d'innombrables voitures similaires : l'autollant "Super Papy" en est le responsable, sans oublier cette rayure faite sur l'essieu-arrière par Aada, la première fois qu'elle a conduit ce monstre. Il n'a jamais voulu faire réparer la carrosserie, ces marques sont sentimentales pour lui, a-t-il dit.

A peine ai-je posé les yeux sur le véhicule qu'il démarre en trombe. Je rêve, ils me surveillent maintenant ? Quand est-ce que je vais pouvoir vivre en paix, avec mon fils ?!

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