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❥ Chapitre 7

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISES D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEURE, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). Les quelques fautes que vous rencontrerez sont laissées exprès pour éviter toute reproduction copiée/collée⚠️

- - - - - PDV Jarod - - - - -

Observant les jeunes sur le parcours du combattant, j'étudie leur moindre fait et geste. Armé de mon stylo, je raye les nom de ceux qui risquent d'être un frein sur le terrain.

Jarod : - Wyatts, les genoux plus hauts. Si un sniper te touche, tu t'écrases la gueule sur le bitume. Accélère.

Mes yeux ne loupent aucun faux pas. Aucun militaire n'a le droit à l'erreur, soit il se fait toucher, soit il touche la mauvaise cible. Dans tous les cas, il est fautif s'il n'est pas implaccable sur ses agissements. Je tourne la tête du côté du mur à escalader, voyant que deux soldats ont du mal à se hisser en haut.

Jarod : - Là, vous êtes des cibles parfaites. En plein milieu de votre dos, vos assaillants perforeront automatiquement vos poumons. Soyez plus rapides, Blot, Andres, c'est mauvais là.

Mon regard se pose ensuite sur les autres recrues, celui en tête n'arrêtant pas de frimer devant une nana qui tient bon parmi tous ces hommes.

Jarod : - Joos, concentre-toi au lieu de faire le mariole. 

Joos : - J'suis au taquet sergent, j'suis le meilleur et vous le savez. 

Jarod : - Ta modestie te perdra. Un humain, même en étant parfaitement entraîné, reste un humain, et possède des faiblesses. Tu es fort, certes, mais ne te crois pas invincible. Personne ne l'est.

Il émet un petit ricanement, se mettant à courir à reculons. Cet imbécile va finir par se blesser, tout ça pour les beaux yeux de Garnier qui approche de la tête du cortège.

Joos : - J'suis pas vous, sergent. Personne me dicte ma vie. J'ai prêté serment à l'armée, je serais fidèle.

Il me cherche, je rêve ! Un petit prétentieux qui a toujours tout réussi dans la vie, non pas pour ses prouesses, mais parce que son père est un puissant homme d'affaires. Je ne ferai pas d'esclandre durant l'entraînement, mais il sera puni pour son affront. Mais comme on dit, le karma se venge toujours. S'emmêlant les pieds dans je ne sais quoi, il finit par tituber et ne parvient pas à se rattraper à temps. Sa tête cogne durement contre l'un des pneus de tracteurs normalement utilisés pour le soulevé de poids, lui éclatant sûrement la cloison nasale vu le craquement sec qui me parvient. Je surveille la seule femme de l'escadron arriver à la ligne finale, puis je siffle pour informer les autres que cet exercice est terminé.

Sous les jérémiades de Joos, ses acolytes se précipitent vers lui, mais je leur fais signe de rester à distance. Je m'avance, marquant précisément ce qu'il vient de se passer sur ma feuille de route, et je m'accroupis face à lui, arquant un sourcil.

Jarod : - Garnier, parfait, continues comme ça. Tu vois Joos, pas besoin d'avoir des couilles pour être le meilleur. J'ai peut-être abandonné le front pour ma famille, mais au moins, je sais mettre un pied devant l'autre. Brown, Hans, amenez-le à l'infirmerie. 

Je me redresse, prêts à les laisser, mais Joos n'a visiblement pas dit son dernier mot. Il se redresse, crachant un molard de sang au sol.

Joos : - J'ai pas besoin de soins ! J'suis pas un faible !

Jarod : - Et qui a dit qu'aller à l'infirmerie était quelque chose de faible ? Si tu t'es pété quelque chose, mieux vaut que ce soit décélé à temps, avant que ça n'empire. Je crois pas que tu veuilles qu'on te rappatrie alors que t'as été envoyé en mission.

Joos : - Mais vous croyez quoi, sergent ? Que j'suis une mauviette ? J'encaisse, et j'suis prêt à le prouver. J'suis pas un lâche comme vous.

Je viens pincer l'arête de mon nez afin de m'éviter de lui servir une salade de phalanges. Je demeure professionnel jusqu'à un certain manque de respect, et là, il dépasse les bornes. Glissant mes bras dans mon dos, je redresse la tête, lui faisant signe d'un mouvement de menton de se mettre devant moi. Ce qu'il fait sans plus attendre, s'attendant sûrement à ce que la situation m'échappe. Mais j'en ai maté des plus tarés que lui, c'est pas le premier à essayer de vouloir impressionner ses camarades, n'ayant peur de rien.

Jarod : - Cent pompes, soldat.

Joos : - L'exercice est terminé, on ne...

Jarod : - CENT POMPES, SOLDAT ! EXÉCUTION !

Ma voix résonne autour de nous, Joos hésitant quelques instants à obéir, sauf qu'il n'a pas le choix. Ayant un grade supérieur à lui, il me doit non seulement le respect, mais il doit se plier à mes ordres également. Il recule pour se mettre au sol, fièrement dressé sur ses mains. Il commence à lever et baisser son corps facilement, mais la punition est loin d'être suffisante. Je fais signe à un des soldats de ramener un disuqe de poids de cinq kilos.

Jarod : - Tu sais, Joos. Un bon soldat respecte ses supérieurs. Et ce n'est pas parce que ton père croule sous l'argent que ça peut te permettre d'être insolent avec tes sergents ou tes généraux. 

Je fais signe à Mand de poser le poids entre les omoplates de Joos. Ce dernier émet un grognement de protestation, et ralentis la cadence de ses pompes.

Jarod : - On est plus au lycée, là. T'as vingt ans, mais l'école c'est terminé. T'es plus dans la cour de récré à jouer le petit caïd qui n'a peur de rien parce que papa est derrière ton cul. Ici, tu joues chez les grands, et si t'es pas foutu d'encaisser les ordres et de faire preuve de respect, tu sais où est la sortie.

Un second poids est posé sur le premier, les bras de Joos se mettant à trembler alors qu'il essaie de garder un rythme soutenu sur ses soulevées. Sauf que dix kilos sur le dos, ça sent. Pire encore, quinze. Je penche la tête sur le côté, l'entendant respirer comme un boeuf.

Jarod : - Je te conseille donc d'aller à l'infirmerie avant que tu ne t'étouffes avec ton propre sang. Termine ta série, et va te faire soigner. Les autres, je vous laisse rejoindre le sergent Ancel pour votre entraînement de tir. 

A petites foulées, l'escadron s'éloigne, reprenant petit à petit leur souffle. Mis à part deux ou trois, il y a de quoi faire de bonnes recrues parmi eux. Quant à Joos... Il est bon, résistant, mais son caractère à provoquer est à revoir. Je sens brusquement une présence à mes côtés, et aussitôt mon cerveau se met à me projeter ce regard vairon qui m'a perturbé tout à l'heure. Cette inconnue détachée de la réalité... Je secoue la tête avant de porter mon attention sur Mikko, un autre sergent de la caserne, mon seul ami ici. Les autres sont retournés sur le terrain depuis belles lurettes et ne me donnent plus signe de vie. Tous les jours je surveille le rubrique nécrologique de l'armée, espérant ne pas y voir figurer leur nom.

Mikko : - Encore une rébellion, soldat Joos ? Ca devient récurent.

Le principal concerné émet un simple grondement animal, peinant à terminer ses pompes sous le poids des disques. Le regard noisette de mon ami se relève sur moi.

Mikko : - Il t'a cherché ? Tu lui as collé une droite ?

J'arque un sourcil.

Jarod : - Merci pour ta confiance. Je sais rester pro...

Mikko : - Oh oui, j'ai vu ça avec ce coach dopé aux stéroïdes...

Je serre les dents. Mikko était invité à l'enterrement d'Aada et a suivi l'échange houleux que j'ai eu avec l'amant de ma défunte femme. Quand je lui ai expliqué la situation, c'est lui que j'ai dû retenir pour ne pas qu'il aille lui briser la machoire. Et pourtant, il le méritait. 

Jarod : - Ouais mais contextes différents. Il a voulu faire le malin devant l'une de nos soldats, et il a trébuché sur un truc invisible, avant de s'éclater la face contre un des pneus. Et puisqu'il me manquait encore de respect, les pompes étaient les bienvenues.

Mikko : - Il en est à combien là ? Cinquante ?

Il a dû en faire une soixantaine, mais je secoue la tête de gauche à droite.

Jarod : - Nan, que vingt. Il tremble comme un enfant qui essaie de soulever quelque chose de plus lourd que lui.

Joos : - Quoi ! Sergent, je ne...

Jarod : - Je crois pas t'avoir demandé ton avis. Continue tes pompes, il t'en reste quatre-vingt.

Je me désintéresse de lui pour reporter mon attention sur Mikko.

Jarod : - Tu me cherchais ? Tu viens pas souvent voir ce que je fais avec les soldats.

Mikko : - Affirmatif. T'es attendu par le sergent-chef à son bureau. Une histoire d'appels, j'ai pas tout compris. 

Mes sourcils se froncent aussitôt. Je n'avais plus de batterie sur mon portable, je l'ai laissé au bureau central pour qu'il puisse charger. Je suppose que c'est Kalle... C'est en courant que je rejoins le bâtiment, la porte de la pièce étant déjà ouverte. Je croise le regard de mon sergent-chef en plein call, mais il demande à ses interlocuteurs de patienter. Il me désigne mon portable sur son buffet d'un air sévère.

Sergent-chef : - La prochaine fois qu'il vibre encore plus que le godemichet de ma femme, il terminera sa course dans les toilettes.

J'esquisse un léger sourire à sa comparaison.

Jarod : - Mes excuses, sergent-chef. Ca n'arrivera plus.

Sergent-chef : - J'espère bien, Jarod.

Je récupère mon dû et m'éloigne sans plus attendre, refermant le battant dans mon dos. Je prends connaissance des innombrables messages vocaux que j'ai reçus, tous venant de l'école de mon fils. Je ne perds pas de temps à les écouter et rappelle directement le secrétariat.

Secrétariat : - École StClaire, bonjour.

Jarod : - Bonjour, ici Monsieur Harding, on m'a appelé plus...

Je n'ai pas le temps de terminer qu'elle poursuit aussitôt.

Secrétariat : - Monsieur Harding, oui ! Nous avons essayé de vous joindre concernant votre fils Kalle. Il est à l'origine d'une bagarre assez violente, il est impératif de venir le chercher. Mais nous avons prévenu les personnes à contacter en cas d'urgence, et elles viennent d'arriver.

Je tique aussitôt.

Jarod : - Pardon ? Quelles personnes ?

Secrétariat : - Oh, pardon. Monsieur et Madame Bloss.

Je blêmis aussitôt. Putain, c'est Aada qui a dû les mettre sur la liste d'urgence au cas où l'un de nous ne pourrait pas s'occuper du petit ! Je m'emporte sans pouvoir me contenir.

Jarod : - Il est hors de question que vous laissez partir Kalle avec ces gens-là. Vous attendez que je vienne, et je vous assure que je vous colle un procès au cul si j'arrive alors qu'il n'est plus là.

La pauvre se prend ma colère, mais je m'excuserai une fois arrivé. Hors de question de laisser les serres de Mallaury et Fritz emprisonner mon fils qui ne me hurle plus dessus en me prenant pour responsable de la mort de sa mère !


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