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❥ Chapitre 30

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISES D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEURE, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). Les quelques fautes que vous rencontrerez sont laissées exprès pour éviter toute reproduction copiée/collée⚠️

- - - - - PDV Jarod - - - - -

Je vois rouge. Mon sang bouillonne, mes poings se serrent et je contracte tellement mes machoires que l'émail de mes dents risque de péter. Il va vraiment tout gâcher, là ?!

Jarod : - Je n'ai aucune envie de vous suivre, Firtz. Kalle s'attend à ce que je sois ici.

Fritz : - Mallaury va veiller sur lui. Nous serons rapidement de retour.

Pour que je sois quoi, priver de le voir ? Je n'ai pourtant rien fait de mal ces derniers temps, au contraire, mon fils est plus resplendissant que jamais !

Jarod : - Qu'est-ce que vous avez encore à me reprocher ?

Fritz : - Allons-y, tu le sauras bien assez tôt.

Et il me plante là, s'éloignant vers la sortie. Je pousse un grognement de douleur, mêlé à ma colère. De douces paumes viennent soudainement englober mon visage, une voix mélodieuse s'insinue ensuite dans mon conduit auditif. Mais je ne quitte pas mon beau-père du regard.

Eerika : - Jarod, regarde-moi.

J'ignore superbement Eerika, je suis à deux doigts de rejoindre Fritz pour lui coller mes phalanges contre son nez. Mais la belle blonde n'a pas dit son dernier mot et elle se hisse sur la pointe de pieds pour déposer furtivement ses lèvres contre les miennes.

Eerika : - Jarod.

Je finis par baisser les yeux sur elle, croisant ses prunelles hétérochromes. 

Eerika : - Je reste avec toi si tu veux. Mais t'énerver ne changera rien... Allons voir ce qu'il te veut, ensuite revenons ici pour nous amuser avec Kalle. D'accord ?

Jarod : - Et s'il me retire complètement la garde ?

Eerika : - Pourquoi le ferait-il ? Tu n'as rien fait de mal, et cette fois, je serais à tes côtés. Il ne te prendra pas ton fils. Tu as ma parole.

Jarod : - Parole d'ange ?

Elle m'adresse un sourire radieux, avant de hocher la tête. Elle empoigne mon bras pour me guider vers la sortie, et je jette un dernier regard à Kalle qui est parti s'amuser avec ses copains. J'espère revenir, en tout cas...

* * * * *

Je réajuste nerveusement mon treillis, une nouvelle fois debout derrière ce pupitre au sein du tribunal. Nous avons fait une halte par la maison, et Eerika s'est trouvé un tailleur de couleur taupe. Je ne sais toujours pas où est-ce qu'elle l'a trouvé, d'ailleurs, puisque j'ai vendu tous les vêtements d'Aadaplus tôt dans l'année. Elle a plus d'un tour dans son sac et ne cesse de me surprendre. La gorge sèche, j'observe le juge qui nous a simplement dit bonjour en entrant dans la salle d'audience, Fritz étant droit comme i de l'autre côté de la pièce. Et cette fois, pas d'avocat. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je tremble de partout. Autant de colère que de peur.

De longs doigts fins viennent soudainement s'enrouler autour des miens. Je serre la main de la belle blonde et lui adresse un regard emplit de remerciements. Je ne serais pas aussi calme sans sa présence ici. Je me retiens de l'embrasser, ce n'est certainement pas le lieu, on risquerait d'être poursuivis pour exhibisionnisme sinon ! Je ne me contrôle en rien lorsque nous nous embrassons, notre attirance est indéniable.

Au bout d'interminables minutes, son Honneur lève enfin les yeux du document qu'il était en train de lire.

Juge : - Les parties étant présentes, cette audience va pouvoir commencer. Je rappelle l'affaire en cours : Monsieur et Madame Bloss, représentés par Monsieur Bloss ici présent, ont ouvert une plainte pour mise en danger sur un mineur. Ledit mineur est Kalle Harding, fils de l'accusé Jarod Harding. La décision finale a été jugée au début du mois de décembre, ayant fait part d'une mise en place de la garde de l'enfant chez ses grands-parents, jusqu'à ce que son père soit en mesure de lui offrir un foyer plus heureux, et qu'une présence féminine se rapprochant de la maternelle lui soit bénéfique.

Avant même qu'il ne poursuive, je me permets de réagir. C'est plus fort que moi.

Jarod : - Votre Honneur, je ne sais pas quelles sont les charges retenues une nouvelle fois contre moi, mais Monsieur Bloos ici présent cherche constamment à me nuire. Il me porte responsable de la mort de sa fille en raison de mon absence constante. Mais j'ai changé ! Rien que pour mon fils, j'ai abandon le front, je ne vais plus sur le terrain, je suis formateur sur la base militaire d'Helsinki. Et voilà plusieurs jours que je ne m'y suis pas rendu d'ailleurs, tout simplement parce que je suis trop occupé à préparer Noël afin que Kalle conserve ce sourire si éclatant qu'il a retrouvé. S'il vous plaît, quoi qu'il m'est reproché, ne me retirez pas mon fils. Je l'aime d'un amour inconditionnel...

Eerika caresse ma paume de son pouce, essayant de me calmer. Bien que mon ton soit calme, intérieurement je suis une boule de nerfs. Et contre toute attente, le juge m'adresse un sourire réconfortant.

Juge : - Si vous aviez pris le temps de me laisser finir, monsieur Harding, vous auriez déjà pu respirer depuis bien longtemps. Toutes les charges ont été abandonnées. Kalle revient dans son foyer, à vos côtés. Toutes mes félicitations pour les efforts que vous avez fourni, vous méritez de passer des fêtes en famille. Je vous souhaite une belle fin d'année. L'audience est levée.

Au moment où il claque son marteau contre son socle, Eerika me saute au coup tandis que je pousse un cri de joie. Je la fais tournoyer autour de moi, embrassant délicatement la peau fine de son cou. Je ne sais pas si c'est grâce à la parole qu'elle m'a donné, que sa magie de Noël ou je sais pas quoi s'est abattue sur nous, mais les choses viennent de s'arranger mieux que je ne pouvais l'imaginer. Je la repose doucement au sol quand je vois que Fritz s'est avancé vers nous.

Jarod : - Fritz, je ne sais pas quoi dire...

Fritz : - Il n'y a rien à dire, Jarod. L'approche de Noël m'a permis d'ouvrir les yeux sur plusieurs choses : non seulement, j'étais odieux avec toi. Je n'avais aucun droit de te parler de la sorte à l'enterrement d'Aada, l'année dernière, mais le chagrin a pris la place sur mes autres émotions. Tu as perdu ta femme, mais j'ai perdu ma fille. Et en tant que père, tu peux t'imaginer la douleur que je ressens, même si j'ai le double de ton âge. Le fait que vous ne vous aimiez plus, et que vous restiez ensemble non seulement pour qu'elle ne soit pas seule dans cette ultime épreuve, cela ne devait pas devenir une excuse pour te porter pour responsable. Au contraire, cette façon d'agir à tout simplement permis à Kalle de conserver sa joie de vivre durant ces longues années. Rien que pour ça, je devrai te remercier, Jarod. Et pas t'accabler. A travers notre petit-fils, nous voyons Aada lorsqu'elle était enfant. Egoïstement, nous avons voulu l'avoir à nos côtés, en te privant totalement de sa présence. Mais personne ne peut se mettre en travers de l'amour que ressent un père pour son enfant. Nous nous sommes également rendu à l'évidence que la présence d'Eerika a été bénéfique autant pour toi que pour le petit. 

Il me tend sa main que je serre avec plaisir. Là, j'ai l'impression d'avoir un tout autre homme devant. Putain, il remonte dans mon estime, et pas qu'un peu ! Un tel poids vient de s'enlever de mes épaules, j'ai du mal à y croire. Eerika le remercie d'un hochement de tête alors que je la regarde.

Jarod : - Là, je viens d'avoir mon plus beau cadeau de Noël. 

Eerika : - Je t'avais dit de rester optimiste...

Fritz : - Ce que je t'ai dit était sincère. Nous n'aurions jamais dû vous séparer..., ajoute Fritz. J'en profite pour te demander s'il était possible que nous vous ayions à la maison, pour Noël. Je profite de la situation, j'avoue...

Je ne peux retenir un ricanement. Je suis traversée d'une vague de joie, rien d'autre n'est important pour moi. Qu'il se serve de la situation pour s'assurer que nous serons là pour Noël, qu'importe. 

Jarod : - A condition que je puisse emmener Eerika à mon bras.

Mon beau-père cligne plusieurs fois des yeux, avant de fixer Eerika comme si elle était une apparition.

Fritz : - Je communiquerai à Mallaury de rajouter un couvert.

Ma belle blonde me saute dans les bras, encore. Je savoure pleinement son étreinte, rassuré au plus haut point. Plus rien ne se mettra en travers de mon bonheur à présent. Kalle peut rentrer à la maison, sans que je crains qu'une patrouille de police vienne sonner à la porte !


- - - - - PDV Eerika - - - - -

De retour à l'école de Kalle, Jarod s'est empressé d'expliquer la situation à son fils, tous deux étant à présent surexcités. Je souris, ravie que tout prenne une telle tournure. Quand j'y repense, ils étaient tellement écorchés il y a quelques semaines, irritables, s'énervant à la première contrariété, tristes... Quand je les observe maintenant, leur visage est tellement radieux, illuminé par un immense sourire, et ils rient ensemble. Un père et un fils qui se retrouvent, il n'y a rien de plus beau.

Ma boule de cristal se manifeste tout à coup dans la poche de mon manteau. Je m'éclipse du gymnase puor m'adosser contre un mur, à l'abri des regards.

Eerika : - Valterri ?

Valterri : - Ah, te voilà enfin ! Eh bien, voilà des jours que nous n'avons pas de tes nouvelles, le père Noël est inquiet. Est-ce que tout va bien ?

Eerika : - Parfaitement bien. Je ne pouvais espérer mieux.

Il me fixe intensément, d'autres lutins apparaissant derrière lui. Puis tous ensemble, ils poussent un "ooooh" collectif.

Valterri : - Eerika ! Tes yeux brillent de cette flamme que seules les âmes soeurs ont !

Eerika : - Valterri, pitié... Ne recommence pas !

Valterri : - Ose me dire que tu n'as pas embrassé monsieur Harding ?

Eerika : - Jarod, il s'appelle. Et ça ne te regarde pas. Tu m'appelais pour quoi ?

Valterri : - Mais ça nous regarde ! Pour savoir si tu étais toujours vivante... Tout se passe bien ?

Je ne peux m'empêcher de sourire, c'est plus fort que moi. Je suis très attachée à Yrjö, même à Kalle. Je parviens à lui parler, il m'accepte dans leur maison, et il est heureux de me voir avec son père. Je dois avouer que j'ai l'impression de flotter sur un nuage depuis quelques temps, j'ai constamment des frissons et l'estomac noué quand je croise le regard bleu de mon militaire. A ses yeux, je semble si importante, si précieuse. C'est plaisant de se sentir aussi spéciale pour quelqu'un.

Valterri : - Youhouuuu ! 

Je cligne des yeux, totalement perdue dans mes pensées. Je suis mordue de cette homme, je ne vois pas d'autres explications.

Eerika : - Euh oui, pardon ! Tout va bien oui, mais c'est à moi de te poser cette question. Que dit la jauge de Kalle ?

Valterri : - Il manque pas grand chose, il est dans un vert des plus éclatants. Ta mission est presque terminée, il me tarde que tu rentres. Rudolf est impatient de te revoir aussi, il ne dort plus depuis plusieurs nuits. Ton absence est insoutenable pour lui.

Mon coeur se serre légèrement. Je suis partagée entre l'envie de rester ici, et de rentrer. Tout le monde me manque, c'est certain, en particulier mon petit renne, mais je suis tellement attachée à Yrjö que je risque de le faire souffrir et de m'en mordre les doigts. Je ne sais pas si je pourrais me passer de lui... Et Kalle ? Comment va-t-il réagir si je quitte son père ? C'est la première mission périlleuse pour moi que je vais bientôt terminer. Comment vais-je pouvoir en sortir indemne, et épargner nos sentiments à tous ?

Kalle : - Ah, te voilà ! Tu viens ? On va distribuer les derniers cookies aux personnes qui vivent dans la rue ! 

Je relève la tête et lui souris légèrement.

Eerika : - J'arrive !

Je congédie Valterri, remettant in extremis ma boule de cristal dans ma poche au moment où Jarod me rejoint. Voyant ma petite mine, il prend mon visage en coupe, soudainement inquiet.

Jarod : - Est-ce que tout va bien, Eerika ?

Je caresse ses avants-bras afin de le rassurer. Je ne dois pas penser à la séparation. Je dois profiter du moment présent.

Eerika : - Oui, aucun souci. Allons faire notre bonne action du jour, alors.

Jarod : - Ca tient à coeur à Kalle, et j'adore le voir aussi solidaire envers les personnes dans le besoin.

Eerika : - Il tient ça de son père, j'en suis sûre.

Nous échangeons un langoureux baiser, avant que mon beau brun ne pose son front contre le mien.

Jarod : - Il faudra aussi aller récupérer les affaires de Kalle. Il m'a déjà demandé si on pouvait se faire une soirée chamallows et chocolat chaud devant la télé. Alors j'espère que t'es prête à rester confortablement sous la couette jusqu'à demain matin...

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