❥ Chapitre 26
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- - - - - PDV Jarod - - - - -
Les yeux rivés sur cette énorme boule de Noël, j'avance, mes oreilles sont déjà agressée par les mélodies de la période qui approche. Nous venons seulement de poser le pied dans le centre commercial que j'ai déjà envie de faire demi-tour. Je pensais que ce serait la joie de Kalle qui aurait été restreinte, mais finalement, c'est la mienne. J'observe les différentes personnes courir à droite et à gauche pour se ruer dans les magasins. Tout le monde fait déjà ses courses de Noël, alors que nous ne sommes qu'au début du mois de décembre.
? : - Eh bien, Jarod, tu traînes ! Tu viens ?
J'entends faiblement la voix d'Eerika à travers ce brouhaha. Je la repère près de l'entrée du village du père Noël, là où un énorme casse-noisette en métal est positionné. Les mains dans les poches de mon jean, je joue des coudes entre les passants pour rejoindre mon fils et la belle blonde.
Kalle : - Papa, je vois les rennes, je fonce leur donner à manger !
Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit que Kalle s'engouffre à travers les barrières de bois et sur le sol fait de fausse neige. Ce dernier n'est plus très blanc d'ailleurs, entre le sel et la poudreuse fondue sous les semelles des chaussures des clients, ce tapis a plutôt l'efficacité de tout nettoyer que de faire joli.
Jarod : - Eh bien, quel entrain !
Eerika : - On dirait que la magie revient progressivement. Regarde-le.
Je me désintéresse d'Eerika pour observe mon fils à quelques pas de nous, un gâteau à la carotte à la main. Perchée sur le premier barreau d'une barrière, il tend son bras vers l'enclos qui comporte une dizaine de rennes. Tous ont l'air apeuré, les pauvres, toute la journée dans ce capharnaüm, tu m'étonnes qu'ils n'aient pas envie de nous approcher. Nous rejoignons Kalle qui tente malgré tout d'en amadouer au moins un.
Kalle : - C'est nul, ils viennent pas...
Jarod : - Ils ont peut-être trop mangé, l'heure du goûter est passée.
Kalle : - Mais... Les animaux ont toujours faim, d'habitude. Les oiseaux, quand on leur donne, ils viennent et en redemandent !
Jarod : - Mais les oiseaux mangent des choses plus petites.
Eerika : - Attendez, je vais essayer. Peut-être qu'ils m'écouteront.
Je regarde Eerika et arque un sourcil.
Jarod : - Serais-tu la femme qui murmure à l'oreille des rennes ?
Eerika : - Oh, tu crois pas si bien dire, Jarod...
Tout à coup, elle enjambe la barrière de l'enclos, malgré les interdictions inscrites un peu partout. Kalle me sourit grandement, survolté de voir que quelqu'un puisse braver les interdits. Je viens me poster à côté de lui, observant la belle blonde avancer à petit pas, et qui finit par s'accroupir à quelques mètres des animaux.
Jarod : - Eerika... On risque de prendre cher... Reviens ici...
Eerika : - Il faut vivre avec de l'adrénaline dans les veine, Jarod. Ils ne me feront rien.
Jarod : - Je ne parlais pas des caribous, mais des agents de sécurité. Je suis certain que quelqu'un les a déjà appelés...
Quelques ricanements résonnent et je tourne la tête, voyant les passants s'arrêter pour observer la jeune femme dans l'enclos. Ils restent des animaux sauvages, on ne sait pas ce dont ils sont capables. Un coup de tête avec des bois, et on peut se crever un oeil.
Eerika : - Là, tu viens littéralement de les insulter ! Ce ne sont pas des caribous, mais des rennes ! Bien moins imposants que les originaux, mais ils sont d'une beauté à couper le souffle.
Je m'apprête à lui dire que c'est du pareil au même pour moi, lorsque l'un des animaux s'approche pour renifler la main qu'Eerika a tendu, puis il se frotte à sa paume comme le ferait un chat avec son maître. Je hausse les sourcils, ébahi. Elle s'y connait, c'est vrai ! Je la regarde se relever gracieusement, les rennes se mettant brusquement à la suivre jusqu'à nous, s'arrêtant à la barrière. Les personnes autour de nous se mettent à applaudir, et du plus naturel qu'il soit, la belle blonde fait une révérence. Avec son éternel sourire éclatant, elle invite mon fils à poser la main sur le museau de l'animal.
Kalle : - Wahou, il est tout doux ! T'as vu papa ? Tu me prends en photo ?
Alors là, inutile de me le dire deux fois ! Je sors aussi mon téléphone pour prendre plusieurs clichés de lui, mais également d'Eerika. Ce tableau me réchauffe littéralement le coeur. Une ambiance festive, de Noël, des sourires, des rires. C'est tout ce que je souhaitais pour Kalle. Il est en train de renaître de ses cendres, tel un phénix. Pour peu, je lâcherais quelques larmes, là.
Kalle : - Hé, gourmand ! Il en faut pour tes copains !
Je ricane quand je vois mon fils tendre la main pour donner ses gâteaux à la carotte aux rennes. Chacun d'entre eux s'approche et gobe littéralement la petite gourmandise.
? : - Excusez-moi, excusez-moi... Il faut sortir de l'enclos, vous n'avez pas le droit de... Oh.
Je tourne la tête avant de baisser les yeux sur un homme d'environ un mètre cinquante. Habillé d'un costume de lutin et d'un bonnet rouge avec un grelot au bout, il fixe Eerika comme si elle provenait d'une autre planète. Je tends ma main vers la belle blonde afin de l'aider à sortir de là, et elle s'empresse de glisser sa paume contre la mienne. Elle se hisse par-dessus la barrière, revenant à nos côtés.
Eerika : - Désolée, je n'ai pas pu résister, Arttu. J'espère ne pas t'avoir apporté préjudice...
Je dévisage la jeune femme, puis l'espèce de lutin déguisé. Les passants autour de nous caressent les têtes des rennes maintenant proches de la barrière, avant de s'éloigner pour vaquer à leurs occupations.
Jarod : - Arttu ? Tu le connais ?
Arttu : - Évidemment qu'on se connait, c'est une ange du père Noël, tout comme je suis un lutin du... Oh pardon, je réfléchis jamais avant de parler. Oui on se connait, j'ai mon nom sur le badge accroché à mon costume, ici.
Je fronce les sourcils, observe son index qui tapote une petite médaille sur son buste, avant qu'il n'agrippe le poignet d'Eerika pour l'emmener légèrement à l'écart.
Kalle : - Papa, c'est qui ?
Jarod : - Aucune idée. Sûrement un ami d'Eerika. Tu as terminé de donner à manger aux rennes ?
Kalle : - Presque. Et après, il faut que j'aille donné ses cookies au père Noël !
Je manque de tomber à la renverse. J'observe mon fils comme s'il était devenu Casper.
Jarod : - Pardon ?
Kalle : - Ben oui ! Je peux pas donner à manger aux rennes et pas au père Noël ! Il va être vexé sinon !
- - - - - PDV Eerika - - - - -
Totalement surprise de voir Arttu ici, je le laisse me conduire un peu plus loin pour avoir des explications.
Arttu : - Mais qu'est-ce que tu fiches ici, Eerika ?! Tu as failli compromettre ma présence ici !
Eerika : - Je travaille, qu'est-ce que tu crois ! Et je te signale que c'est toi qui as parlé le premier !
Arttu : - Déformation professionnelle, c'est tout, ton humain n'en tiendra aucunement rigueur ! Sauf si... La magie de Noël est en lui ? Il sait que tu es une ange ?
Eerika : - Il ne croit ni au père Noël ni au fait que j'ai des ailes dans le dos. Calme-toi, je lui ai dit que je venais ici tous les ans, on peut être de simples amis.
Arttu : - Je ne parle pas forcément de notre rencontre, là ! Je suis un des lutins de Nicolas présent ici pour récolter les listes que les enfants amèneront au faux père Noël, je me fonds dans le décor. Mais toi... Tu viens de montrer ouvertement que tu savais parler aux rennes ! Qu'est-ce qui t'a pris ?!
Eerika : - Personne n'a vu quoi que ce soit, j'ai simplement permis à ces gens de voir les rennes de plus prêt. Ni vu ni connu !
Arttu : - Ils sont au fond de l'enclos depuis plus d'une semaine et chaque heure qui passe, ils sont un peu plus loin à chaque fois.
Eerika : - Eh bien les gens parleront de miracle, voilà tout !
Arttu : - Les humains ne croient pas aux miracles, c'est bien connu. Et puis, ce bel étalon, qui est-ce ?
Je vois qu'il dévisage Jarod, ce dernier étant devenu blême. Il fixe Kalle intensément. Eh bien ?
Eerika : - Un ami. Ma mission est d'aider son fils à croire à nouveau en Noël.
Arttu : - Bah prends-moi pour du houx, tiens. Tu baves, je vais me noyer.
Eerika : - Oh non, tu vas pas t'y mettre non plus ! Qu'est-ce que vous avez tous à me dire ça ?!
Arttu : - Laisse-moi deviner, Valterri t'a fait la morale ? Vous êtes toutes pareilles, vous les anges. Vous tombez irrévocablement amoureuse, et les séparations vous détruisent à jamais. Tu es talentueuse, Eerika, ne gâche pas tout pour les beaux yeux bleus de...
? : - Qui a des beaux yeux ? résonne tout à coup une voix rauque.
Arttu pousse un petit cri, avant de s'excuser et de s'éloigner le plus loin possible. Je fais face à Jarod en souriant grandement.
Eerika : - Toi, évidemment, mais ça, tu le sais déjà. Arttu est un ami de longue date, je ne l'ai plus vu depuis deux ans en raison de problèmes dans sa famille. Il était étonne de me voir. Mais dis-moi, toi, tu as l'air d'avoir vu un fantôme.
Jarod : - Mmh, je vois. Oh, non, c'est simplement Kalle qui veut absolument aller donner ses cookies au père Noël.
Je hausse les sourcils, mais intérieurement, je suis une boule de joie. Kalle a changé d'avis ! Petit à petit, tout s'arrange, ma mission est en train de parfaitement se dérouler !
* * * * *
Après plus d'une heure à avoir fait la queue pour rencontrer ce faux père Noël, malgré la belle imitation, c'est au tour de Kalle d'aller s'installer sur ses genoux. Fier comme un paon, il donne sa boîte de gâteau à l'homme déguisé, avant que ce dernier ne lui demande s'il a été sage. Hésitant à répondre, le petit tourne la tête vers son père qui prend des photos avec son portable, et acquiesce.
Kalle : - Pas vraiment. Mon papa est très gentil avec moi, et pas moi.
Faux Père Noël : - Eh bien, mon petit. Tu sais que si tu n'es pas sur ma liste d'enfant sage, je ne pourrais pas trouver le chemin de ta maison le soir de Noël ?
Kalle : - Ma maman a rejoint le ciel, alors c'est dur. J'ai dit à mon papa qu'il était responsable, alors que non. Il est là pour moi, et j'adore les moments que je passe avec lui.
Je plaque une main contre ma bouche pour éviter d'éclater en larmes. Je tourne la tête vers Jarod, lui aussi ému par les mots de Kalle. On progresse, et de plus en plus.
Faux Père Noël : - Dans ce cas-là, tu es à nouveau sage ?
Kalle : - J'essaie.
Faux Père Noël : - Je compte sur toi, ta maman va être fière de toi, et de ton papa ! Tu as fait ta liste de cadeaux ?
Kalle : - Non, tout ce que je veux, c'est revoir ma maman une dernière fois.
Plus personne n'ose parler suite à cette demande. Chaque humain présent s'échangent un regard triste, alors que moi, ce sont les yeux d'Arttu que je croise. Nous hochons tous deux la tête, cette demande sera immédiatement transmis à Nicolas. Nous ne pouvons faire revenir les morts, mais si une âme erre toujours sur Terre, le père Noël sera le premier à le savoir. L'homme déguisé se racle la gorge pour répondre à Kalle.
Faux Père Noël : - Eh bien, mon petit Kalle, voilà un fort voeux de Noël. Il va falloir que tu y penses tous les soirs, et je vais voir ce que je peux faire pour toi, d'accord ?
Kalle : - Oui, merci père Noël !
Le petit encercle de ses petits bras les épaisses épaules de l'imposteur. Je ne suis pas très à l'aise, mais je dois jouer le jeu, je ne vais pas taper un scandale et briser le rêve de tous les enfants présents. Un photographe vient soudainement se mettre devant le père Noël et Kalle, alors que je rejoins Jarod. Je pose la main sur son épaule, lorsque l'homme à l'appareil photo nous interpelle.
? : - Le papa et la maman peuvent rejoindre le petit, la photo vous est offert.
J'écarquille les yeux. Il devait être occupé à ne pas écouter les paroles de Kalle, lui ! Je regarde le petit qui se retient de pleurer.
Kalle : - C'est pas ma maman ! Je veux pas qu'elle soit sur la photo !
Sa voix tremble, il me fait mal au coeur. Je fais signe à Jarod de le rejoindre, je ne vais certainement pas lui en tenir rigueur. Je ne suis en aucun cas blessée, je ne serais jamais sa maman, même s'il me voit auprès de son papa durant le mois de décembre. J'attends qu'ls récupèrent tous les deux la photo, puis je souris quand ils reviennent à mes côtés.
Jarod : - Alors Kalle, qu'est-ce qu'on dit ?
Kalle : - Pdon...
Jarod : - On a pas entendu.
Kalle : - Pardon, Eerika. Je voulais pas être méchant.
Je regarde Jarod et caresse furtivement sa joue, avant de m'agenouiller pour être à la hauteur de Kalle.
Eerika : - Je ne suis pas triste, ne t'en fais pas. Je ne remplacerai jamais ta maman, j'espère que tu le sais ?
Kalle : - Oui, désolé...
Jarod : - Rentrons, tu as eu assez d'émotions pour aujourd'hui. On s'arrêtera dîner dans un fast food ce soir, avant que papy et mamie ne te récupèrent.
Je plisse le nez. Autant j'aime la bonne nourriture, autant les chaînes de fast food, j'évite. Mais je ne vais pas faire ma difficile, mon estomac commence déjà à crier famine. Nous nous mettons en chemin, progressant à travers le village du père Noël pour ressortir du centre commercial, lorsque Kalle se met à hurler, pointant un sapin lumineux au stand des sapins de Noël.
Kalle : - Luiiiii ! Il est plein d'étoiles ! Je le veux !
Étonnée, je regarde Jarod qui est tout aussi perplexe que moi.
Jarod : - Tu veux qu'on emmène un sapin de Noël à la maison ?
Kalle : - Oui, enfin... Si tu es d'accord... Comme ça, on aura un bout de maman à la maison... Je suis sûr que le père Noël va réaliser mon voeu, et que le soir de Noël, je verrais maman devant le sapin.
Je mords ma lèvre. La déception sera grande si l'âme de sa maman est déjà montée au paradis. Jarod se gratte l'arrière de la tête, avant d'afficher un sourire radieux.
Jarod : - Je suppose que je peux me permettre d'acheter un sapin de Noël ?
Eerika : - Affirmatif, sergent Hard'. C'est même primordial pour que le père Noël puisse y déposer ses cadeaux...
- - - - - PDV Jarod - - - - -
Après une halte au fast food pour dîner, nous sommes rentrés à la maison afin d'installer le sapin dans le salon. J'étais loin de m'imaginer que la soirée allait débuter ainsi : moi, à quatre pattes dans le grenier, en train de chercher les décorations que je n'ai plus touchées depuis le départ d'Aada. Je redecends de mon perchoir et rejoins Eerika, assise dans le canapé, Kalle pianotant sur la télécommande pour choisir un dessin animé. Il a bien mangé, il s'est excusé auprès de la belle blonde sur son écart de conduite, il m'a redonné du baume au coeur... Un moment de détente est le bienvenu.
Je dépose le carton non loin du socle à moitié imbibé d'eau de l'arbre de Noël. Mon fils n'a aps tenu à le décorer, il est simplement pourvu des étoiles du centre commercial. J'ai dû laisser le double du prix au commerçant puisqu'il n'était pas à vendre à la base, mais déjà que Kalle était enthousiaste pour repartir avec un sapin, je n'allais pas lui refuser ! Je prends place aux côtés d'Eerika, glissant mon bras derrière elle, sur le dossier. Elle se cale légèrement contre moi, assez pour me donner chaud, mais suffisament pour ne pas alerter le petit.
Kalle : - Les Super Wings en mode Noël !
J'observe les images qui défilent, tandis que mon fils bondit sur le canapé, à ma gauche. Il pose sa tête sur ma cuisse, et j'y mêle ma main libre pour caresser ses mèches brunes. J'en profite pour caler ma tête contre celle d'Eerika, échangeant un léger sourire avec elle. Je tente de rester concentré sur le dessin animé, mais je suis plus accaparé par la belle blonde à ma droite. Je niche mon nez dans sa tignasse blonde, profitant pleinement de cette odeur de fleur de tiaré. Je dépose un baiser sur le sommet de son crâne, et au moment où son visage se lève vers le mien, la sonnette retentit. Je grogne de frustation et m'échappe du canapé, à contrecoeur. J'étais super bien installé, là !
Lorsque j'ouvre le battant, mon sourire s'efface aussitôt, comme à chaque fois que je les vois. Fritz et Mallaury.
Fritz : - Eh bien, cache ta joie ! On t'a laissé plus de trois heures Kalle, je suppose que c'est suffisant ?
Jarod : - Fritz, à défaut de vous contredire, ce ne sera jamais suffisant. Vous êtes ponctuels, on est rentrés il y a une heure.
Fritz : - Parfait, amène-nous le petit, qu'on rentre. Il fait un froid glacial !
Non, ça c'est la température de ton coeur. Je soupire légèrement et tourne la tête vers le salon. Je ne vois que l'arrière de la tête d'Eerika, mais pas Kalle. Il n'a pas bougé ? Je décide d'aller voir de moi-même et constate qu'il s'est littéralement endormi, la tête sur les genoux de la belle blonde. Ce tableau me fait chaud au coeur, vraiment. Il accepte également la présence d'une autre femme, bien que rien de sérieux n'est envisagé. Je veux simplement que mon fils retrouve le sourire, et par la même occasion, je suis déboussolé par ce bout de femme. Je reviens sur mes pas pour retrouver mes beaux-parents.
Jarod : - Il s'est endormi. Écoutez, est-ce qu'on pourrait trouver un compromis ? On ne...
Fritz : - Ah non Jarod, ça suffit ! On a déjà été suffisamment sympas de t'accordre une sortie à la fin de l'école, tu ne vas pas demander encore plus !
Jarod : - Kalle a fait énormément d'efforts aujourd'hui. Regardez, on a même acheté un sapin sous sa demande !
Je pointe l'arbre du doigt, Fritz se penchant en avant.
Fritz : - Ouais, enfin, il n'est pas décoré.
Jarod : - Chaque chose en son temps, je suis certain que ça va venir. Ce serait vraiment inhumain de le réveiller, il dort à poings fermés. Faites preuve d'humanité. Je suis son père !
Fritz est sur le point de répliquer, mais c'est Mallaury qui réagit, contre toute attente.
Mallaury : - Je suppose que l'on peut revenir demain matin à la première. Qu'en dis-tu, Fritz ?
Fritz : - Quoi ?! Mais tu as perdu la tête ! Tu vois bien que sa michtoneuse est là, aussi !
Je grogne de mécontentement et avance d'un pas, claquant la porte d'entrée dans mon dos. Je fixe Fritz d'un oeil mauvais.
Jarod : - Cessez donc de manquer de respect à Eerika ! C'est grâce à elle que Kalle parvient à s'ouvrir à nous ! Il a cuisiné avec elle, il a donné des biscuits à des rennes, il a même donné son souhait au père Noël ! Ca n'était plus arrivé depuis la mort d'Aada, alors s'il vous plaît, laissez-le passer la nuit ici. Je ne fais rien de mal, si ce n'est tenter de récupérer sa garde !
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