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❥ Chapitre 22

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISES D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEURE, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). Les quelques fautes que vous rencontrerez sont laissées exprès pour éviter toute reproduction copiée/collée⚠️

- - - - - PDV Jarod - - - - -

Les bûches déposées au centre du foyer de la cheminée s'embrasent quasiment instantanément. Je me redresse, voyant soudainement Kalle arriver dans le salon en furie. Je le fixe, deux glaces étant dans ses mains.

Jarod : - J'aurais vu quelque chose de plus saisonnier pour dessert... Tu es certain de vouloir des glaces ?

Kalle : - Bah y'a rien d'autre !

Jarod : - Mmh on peut essayer de cuisiner quelque chose, qu'est-ce que tu en dis ?

Kalle : - C'est maman qui savait faire de la pâtisserie, pas toi.

Prends ça dans les dents, Yrjö. Un enfant n'est pas conscient du mal qu'il fait simplement dans ses paroles, mais bordel, il ne lésine pas sur les mots, même si là, il n'y a rien eu de méchant. Ce sont des constatations purement véridiques. Aada adorait faire des viennoiseries ou des gâteaux de Noël, c'est vrai. Je la regardais toujours faire, la passion se lisait sur son visage.

Kalle : - Beurk, j'ai pris pistache, j'aime pas.

Je le vois s'éloigner, trottinant jusqu'à la cuisine à nouveau. Je range son manteau et ses bottes qu'il a mises en plein milieu, puis je décide de le rejoindre avec Eerika puisque je n'entends plus rien. Quelle n'est pas ma surprise lorsque je le vois la main à la pâte, en train de faire des petits gâteaux en compagnie de la belle blonde. Adossée contre la colonne de l'entrée de la cuisine, je contemple cette scène qui me réchauffe instantanément le cœur. Voir mon fils, un léger sourire sur les lèvres, en train d'admirer des cookies tout droit sortis du four. La cuisson est ultra rapide d'ailleurs, on vient seulement de rentrer. Eerika est plus qu'efficace !

Armé d'une poche à douille, Kalle s'atèle parfaitement à la tâche de la décoration des gâteaux. La langue dehors, coincée entre la commissure de ses lèvres, il est concentré comme le plus audacieux des artistes. Les yeux vairons de la belle blonde se relèvent tout à coup sur moi, la panique envahissant à présent son visage alors qu'elle semblait heureuse il y a quelques instants. Elle se redresse, contourne l'îlot pour combler la distance entre nous.

Eerika : - Pardon, je n'ai pas réfléchi Yrjö, et...

Sans lui laisser la possibilité de poursuivre, je l'encercle de mes bras, la calant contre mon torse. L'émotion me submerge, alors que je continue de regarder Kalle qui ne s'est pas une seule fois déconcentré de sa tâche. Voilà bien longtemps que je n'avais pas vu cet éclat sur son visage.

Jarod : - Pourquoi est-ce que tu t'excuses, au juste ?

Eerika : - J'ai cuisiné sans te demander la permission et...

Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire.

Jarod : - Ce n'est pas la première fois... Tu dois sûrement connaître mieux que moi l'endroit où sont rangés la plupart des ustensiles que t'as utilisé...

Un petit gloussement lui échappe, son visage sort doucement d'entre mes pectoraux. Ses yeux croisent les miens, je me perds littéralement dans ces couleurs claires que forment ses iris. Un tel regard est irréel, je n'en ai jamais vu d'autre auparavant.

Eerika : - Venant de la part d'un homme, ça ne m'étonne guère...

Jarod : - Dis donc ! Serais-tu en train de te moquer de moi ?

Eerika : - Je n'oserai pas, voyons...

Depuis plusieurs années, cette sensation naissant au creux de mon bas-ventre ne s'était plus manifestée. J'ai l'impression de redevenir un adolescent face à cette femme pulpeuse et qui n'a aucune gêne pour faire quoi que ce soit. Elle est dotée d'un grand cœur, n'hésite pas à dire lorsque les choses ne lui plaisent pas. Elle semble se ficher complètement du regard extérieur que peuvent lui porter les personnes autour d'elle.

Jarod : - Tu avais autre chose en tête, n'est-ce pas ? Cette lueur dans tes yeux, tu avais l'air... gênée par quelque chose.

Eerika : - En nous regardant comme ça, avec Kalle, tu avais peut-être l'impression de revoir Aada. Je n'ai pas réfléchi à ça, je suis désolée, et...

Je glisse deux doigts contre ses lèvres pour l'empêcher de parler d'avantage. Je ne cesse de fixer son regard envoûtant.

Jarod : - A vrai dire, je n'ai pas pensée une seule fois à ma défunte femme. Honte à moi, peut-être, mais tout ce que j'ai vu, c'est mon fils avec un sourire aux lèvres. Si tu savais combien de temps j'attendais de revoir cette expression sur son visage... Ca m'a immédiatement réchauffé le coeur, et je te remercierai jamais assez pour ce que tu viens de faire.

Eerika : - Je t'ai promis de t'aider pour le remettre sur le chemin de la magie de Noël... Et je tiendrai parole.

Jarod : - Tu es véritablement un ange tombé du ciel...

Eerika : - Du ciel non, mais du Pôle Nord oui.

Mon sourire s'élargit, la pulpe de mes doigts glissant sur sa pommette. Ma paume finit par englober sa joue et mes yeux dévient sur sa bouche pulpeuse. Elle entrouvre cette dernière légèrement, l'humidifiant furtivement de sa langue avant de planter l'une de ses canines dans sa lèvre inférieure. Mon visage se penche vers le sien sans que je ne le contrôle, mais avant que nous ne nous embrassions, c'est la petite voix fluette de Kalle qui résonne.

Kalle : - Papaaaa, regarde ce que j'ai fait ! C'est trop bon !

Je me racle aussitôt la gorge, et Eerika remet de la distance entre nous. Je ressens comme un froid à présent qu'elle se tient loin de moi. Je m'égare peut-être, mais je me sens tellement bien à ses côtés, je ne contrôle rien quand elle est là ! Je contourne la belle blonde pour rejoindre mon fils, fier comme un paon. Il me montre un cookie décoré de sucre glace rouge, avec des pépites de chocolat blanc sur le dessus.

Jarod : - Wahou, t'as fait ça tout seul ?

Kalle : - Oui ! Goûte, les cookies magiques d'Eerika sont trop bons !

Je ne résiste pas lorsqu'il me plaque un gâteau contre les lèvres. Je croque goulûment dans le biscuit, les saveurs éclatant contre mon palais. J'acquiesce vivement, les pupilles de Kalle brillant d'impatience.

Jarod : - C'est super bon ! Il y a quoi dedans, de la cannelle ?

Kalle : - Shhhh, on a le droit de rien dire ! C'est une recette secrète !

Son petit doigt se plaque sur ma bouche, alors que le rire d'Eerika attire mon regard. Je relève les yeux par-dessus la tête de mon fils, la voyant devant le four en train de sortir une nouvelle fournée de cookies du four.

Eerika : - Effectivement, je ne peux rien divulguer... Mais maintenant que tu es là, nous allons avoir besoin de mains supplémentaires. Est-ce que tu sais faire le glaçage de petits gâteaux comme ceux-là ?

Je hausse les épaules, prenant la seconde douille posée sur le plan de travail, de couleur verte.

Jarod : - Ca doit pouvoir se faire !

Kalle : - Oh non ! Il arrive à brûler un œuf, alors que même moi je sais faire une omelette ! Il va casser tous les cookies !

Bouche bée, je dévie la tête vers lui. Il me sourit, totalement fier de sa répartie.

Jarod : - Non mais je rêve !

Kalle : - Mais c'est vrai papa. Tu n'aimes pas la cuisine.

Je trempe le bout de mes doigts dans le bol contenant quelques grammes de farine, venant lancer le contenu de ma poigne sur le bout de son nez. Sa peau devient blanche, il inspire machinalement et finit par éternuer. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire, suivi d'Eerika. Mon fils réagit au quart de tour et attrape le gros paquet de farine qu'il me lance dessus. Je deviens également un bonhomme blanc, mais nos rires résonnent en harmonie dans la cuisine. Mon coeur s'envole littéralement, cette mélodie sonne tellement juste à mes oreilles, comme si c'était évidemment. Cette maison n'avait pas entendu pareille symphonie depuis des lustres.

Nous terminons tant bien que mal la réalisation des cookies du père Noël, entre deux batailles de farine, mettant bien deux heures pour tout nettoyer. Nous continuons de rire tous les trois, lorsque la sonnette de l'entrée retentit sans crier gare. J'échange un regard avec mon fils, haussant les épaules. Je m'essuie les mains sur un torchon tout en me déplaçant jusqu'à la porte que j'ouvre, découvrant Mallaury et Fritz sur le perron. Mon palpitant se serre aussitôt, tandis que ma belle-mère détaille ma tenue de haut en bas.

Mallaury : - Yrjö ? Mais... Que s'est-il passé ? Pourquoi ton treillis est dans cet état ?

Jarod : - Disons qu'une tornade de farine a surgit dans la cuisine. Nous étions en pleine réalisation de cookies, est-ce que vous voulez rentrer ?

Fritz : - Non, en réalité, nous sommes ici pour récupérer Kalle. Nous t'avons laissé le reste de la journée, nous venons le chercher, c'est terminé !

Jarod : - Il est occupé avec Eerika, ne pouvez-vous pas encore le laisser quelques inst...

Fritz : - Nous n'avons pas le temps de faire des allers-retours toute la soirée. Kalle ! Tu viens dormir chez papy et mamie.

Des petits pas se font entendre et bientôt, mon fils arrive à mes côtés, soufflant à la simple vue de ses grands-parents.

Kalle : - Oh non. Je m'amusais bien, moi ! Je veux rester avec papa.

Intérieurement, je jubile. Il réclame la place où il doit être. Auprès de son père. Au sein de sa famille.

Mallaury : - Tu reverras ton père une autre fois, mon chéri. Nous devons rentrer.

Kalle : - Mais non ! Eerika a dit qu'elle allait me montrer comment on fait des bredalas. Je veux faire avec elle !

Mallaury : - Des bredalas ? Ces fameux biscuits alsaciens ? Nous pouvons aussi en faire à la maison, tu sais.

Kalle : - Mais c'est pas pareil !

Ma belle-mère me regarde tristement, tandis que Fritz commence à trépigner d'impatience. Je m'accroupis près de Kalle pour attirer son attention, prenant ses petites mains entre les miennes.

Jarod : - Tu sais quoi ? Je viendrai te chercher demain, à la sortie de l'école pour qu'on puisse faire autre chose ensemble. Est-ce que ça te dit ? Si papy et mamie sont d'accord, évidemment.

J'attends une protestation de la part des principaux concernés, mais je suis étonné lorsque j'entends qu'ils émettent un petit son approbateur. A l'intérieur de moi, je suis tel un enfant le matin de Noël. Impatient d'avoir un nouveau tête-à-tête avec mon fils.

Kalle : - Eerika sera là ?

Je perçois le bruit de talons aiguille, et dévie les yeux sur des jambes interminables.

Eerika : - Je serais là si tu as envie...

Lorsque Kalle crie presque son "oui", mon cœur se gonfle de joie. C'est la première fois qu'il est aussi enthousiaste. Pour le moment, ce que je qualifie de plan se déroule parfaitement. Mallaury et Fritz voient qu'une présence féminine remonte le moral à mon fils, ce n'est qu'une question de temps avant de je ne récupère sa garde. A condition qu'ils fassent preuve d'humanité, et ça, c'est une autre histoire.

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