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❥ Chapitre 2

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISES D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEURE, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). Les quelques fautes que vous rencontrerez sont laissées exprès pour éviter toute reproduction copiée/collée⚠️

- - - - - PDV Jarod - - - - -

Son regard continue de briller, il reste littéralement pendu à mes lèvres.

Kalle : - Tu reviens avec nous, dis ?

Ma poitrine se serre d'autant plus, ma gorge me brûle. Je baisse les yeux, j'ai du mal à affronter ces prunelles si expressives. Je me racle la gorge, avant de le fixer à nouveau. Je prends délicatement son visage en coupe.

Jarod : - Je vais rester avec toi.

Kalle : - Et avec maman !

Putain, si en plus il me complique la tâche avec son euphorie... 

Jarod : - Eh bien... Tu te souviens de Monsieur Blop ?

Kalle : - Bah oui ! Mais il est au paradis des poissons !

Jarod : - Tu te souviens pourquoi ?

Kalle : - Il voulait plus respirer. Et il voulait pas qu'on continue de s'occuper de lui, donc il est parti. Sa maman et son papa lui manquaient.

Jarod : - Voilà... Eh bien...

Rah, je sais pas comment lui dire ça !

Kalle : - Monsieur Blop est revenu ?!

Son sourire s'élargit encore plus. Merde, là je lui ai donné trop d'espoir !

Jarod : - Non non, tu sais, une fois qu'il est parti au paradis des poissons, il ne peut plus revenir sur Terre.

Kalle : - Pourquoi tu me parles de lui, alors ?

Jarod : - Parce que maman est partie au paradis aussi.

Ca y est, la bombe est lancée. Et le dire à voix haute, ça me détruit encore plus. Je le détaille attentivement, voyant qu'il semble perdu. Ses yeux se lèvent au ciel, avant de dévire sur le côté, puis de se poser sur moi à nouveau.

Kalle : - Mais c'est pas un poisson !

Il est vrai que dans la famille, aucun décès n'a rencontré notre route... S'il en parle pas avec ses copains, puisqu'il ne regarde quasiment pas la télé, la mort reste une affaire inconnue pour lui. Je le soulève pour le prendre contre moi, sa petite taille de bébé me manque quand même, le temps est passé à une vitesse ! Je m'installe sur un des bancs, le gardant sur mes genoux.

Jarod : - Monsieur Blop est au paradis des poissons, mais il y a un paradis pour chaque créature sur Terre. Une fois que notre coeur s'arrête, on ne peut plus respirer, et nous partons donc dans un monde meilleur. C'est ce que ta maman a fait.

Ses sourcils se froncent instantanément.

Kalle : - Maman est partie au paradis ?

J'acquiesce doucement, caressant l'arrière de sa tête.

Jarod : - Elle souffrait beaucoup, tu le sais. Même si elle voulait que tu penses qu'elle allait bien. Elle était très malade, et elle a arrêté de respirer. Ta maman est au ciel, fiston. Elle veillera sur toi maintenant.

Comme s'il s'était piqué, il descend de ma jambe, serrant ses petits poings. Ses yeux sont imbibés de larmes qui finissent par rouler en quantité sur ses joues rondes. Le voir dans cet état me troue littéralement le coeur !

Jarod : - Kalle...

Kalle : - Tu mens !!! Pourquoi tu me dis ça ? C'est pas gentil !!! T'as pas le droit !!!

Jarod : - Fiston, je ne...

Kalle : - Je te déteste !!!

Et il s'échappe en courant, sortant de la pièce. Je le vois se précipiter dans le couloir, et je lui emboite rapidement le pas. Il se rue dans la chambre qu'occupait sa mère, et j'arrive au moment où sa grand-mère l'encercle de ses bras.

Kalle : - Papa a dit que maman était partie ! C'est pas vrai, je veux la voir, elle est où ?!

Un regard compatissant se pose sur moi. Heureusement, Kalle a choisi ma mère pour se consoler, Mallaury est à distance, près de son cher mari. Les affaires d'Aada ont toutes été rassemblées. Plus rien ne nous retient ici.

Fritz : - N'y es-tu pas allé avec des pincettes ? Regarde dans l'état qu'il est ! 

Je pose les yeux sur mon beau-père, ma colère bouillonnant dans mes veines. Il est sérieux à me chercher de la sorte, lui ?

Jarod : - C'est vrai, j'avais oublié que je devais lui annoncer qu'un fête forraine s'installait en ville. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, c'est sa mère qui est partie, il est normal qu'il soit dévasté.

Fritz : - Il n'a que sept ans ! Tu aurais dû faire des métaphores, pour qu'il comprenne doucement. Et pas lui dire d'un coup qu'il ne la verra plus !

Jarod : - Parce que vous avez entendu ce que je lui ai dit ? Je n'ai pas prononcé une seule fois ce mot ni quoi que ce soit d'autre qui aurait pu le choquer !

Ma voix est redevenue rauque. Rien à voir avec la façon dont j'ai parlé à mon fils. Maintenant que ma femme n'est plus là, la méprise que j'avais à l'égard de ses parents revient au galop. Plus de filtres, à présent. Je regarde ma mère, et en une oeillade, elle comprend aussitôt. Elle soulève Kalle dans ses bras et s'éloigne de nous.

Maman : - Viens, un petit chocolat chaud va te faire du bien. 

Je n'entends pas la réponse de mon fils, mais il est entre de bonnes mains. Mon père reste à mes côtés, observant lui aussi Fritz.

Papa : - C'est quoi cette façon de parler à mon fils ? C'est quoi, ton problème ?

Fritz : - Ton fils est loin d'être un homme compatissant. Il est froid, il n'est un beau-parleur qu'avec les femmes. Notre fille est tombée dans le panneau à diverses reprises. 

On dirait que je ne suis pas le seul qui ait laissé tomber les barrières. 

Jarod : - Si je suis froid, c'est parce que je suis à l'armée. On nous apprend à nous battre avec nos sentiments. Mais ça n'a rien enlevé à l'amour que je portais à Aada, et mon fils, il est tout ce qui me reste. Kalle est le centre de mon monde.

Fritz : - Eh bien on ne dirait pas ! Parlons-en de cette foutue armée ! Elle a brisé ta famille ! Tu crois que le cancer est l'unique chose qui a tué Aada ?

Mallaury : - Fritz...

Mallaury s'accroche éperdument au bras de son époux, mais celui-ci se dégage de son emprise d'un mouvement sec. Il pointe un doigt menaçant vers moi.

Fritz : - Non, maintenant ça suffit ! J'en ai marre de fermer ma gueule. Aada n'est plus là, et c'est entièrement sa faute. L'armée passait avant tout, dès qu'il se faisait biper, il partait, laissant sa femme démunie avec leur enfant en bas âge. Chez qui elle venait se réfugier à ton avis, hein ?! Chez nous ! On a élevé ton propre fils comme s'il était le nôtre, tout ça parce que tu n'as pas été foutu de t'occuper de ta famille ! Pour s'allonger entre les cuisses de notre fille, c'était simple, mais pour être un homme, il faut se lever et assumer son rôle de père. 

Je regarde cet homme méprisant avec dégoût. Je savais qu'il ne m'aimait pas, alors que j'ai toujours fait passer le bonheur d'Aada avant tout. Ma carrière, elle m'encourageait à l'approfondir. Tout comme je le faisais avec la sienne. C'est ça, êtr eun véritable couple. S'aider dans toutes les étapes de la vie, surtout si elle mène à notre bonheur. Avant que je ne puisse répondre, c'est mon père qui prend les devants. En tant qu'ancien flic, il maitrisera plus facilement ses réactions que moi. Je suppose, du moins.

Papa : - Je t'interdis de parler à Jarod de cette façon. Aada était heureuse, ça se voyait sur son visage. C'est elle qui poussait son mari à partir sur le front, et tu sais pourquoi ? Parce que c'est sa vocation ! C'est ça qui l'aidait à avancer dans la vie, il a promis d'être fidèle à l'armée, tout comme dans son mariage. Jusqu'au bout, il a été là pour ta fille. Tu n'as pas le droit de lui balancer toutes ces horreurs à la gueule. Le chagrin nous a tous envahi, mais ce n'est pas une raison pour te défouler sur quelqu'un. Si tu veux un coupable, c'est ce putain de cancer qui a emporté une femme et une mère exceptionnelle !

Fritz : -  Tu le défends parce que c'est ta chair et ton sang, mais il faut se rendre à l'évidence : il a échoué dans son rôle de père !

Cette fois, je vois rouge. J'avance d'un pas, mais le bras de mon père se tend devant moi pour m'empêcher de combler la distance entre mon beau-père et moi.

Jarod : - Aada m'encourageait à aller sur le terrain ! Vous ne savez rien de notre vie, de ma vie, alors balayez devant votre porte avant de venir me faire chier ! Ma femme m'a trompée, elle me l'a avoué lors de son admission  à l'hôpital. Finalement, la chère petite fille prodige n'était pas aussi exceptionnelle que ça, hein ! Et malgré ça, j'ai continué de venir. Je l'ai constamment épaulée, alors qu'elle s'était réfugiée dans les bras d'un autre !

Enfin avouer ce putain de secret me fait un bien fou. Mais je m'attendais à quoi, à ce qu'il soit compréhensif ? Compatissant ? Que dalle, un pourri en restera un éternellement ! Et Mallaury qui demeure silencieuse... On sait qui porte la culotte dans le couple !

Fritz : - Bien. T'as échoué dans ton rôle de père mais également dans celui de mari. Tu as trente ans, ta vie est loin d'être terminée. Aada n'a pas eu cette chance. Tu devrais avoir honte, Jarod.

Parce qu'il croit qu'encaisser le décès de notre âme soeur, c'est une mince affaire ?! Je fixe Fritz avec toute la haine que je me connais. Je recule avant que ça ne dégénère. Je ne lui donnerai pas cette satisfaction. Si je le frappe, et Dieu sait qu'il le mérite, il va me faire chier avec la loi. Et Kalle a besoin de moi à ses côtés, pas d'un père derrière les barreaux.

Jarod : - Quand vous voulez vous réagissez, Mallaury. Parce que là, soit il devient gâteux, soit la mort d'Aada révèle sa véritable nature. Et s'il est ainsi au quotidien, je refuse que vous continuiez de voir Kalle. Allez vous faire foutre, tous les deux.

J'abandonne rapidement la pièce, mes poings me démangeant. Une main ferme vient agripper mon épaule, mon père continue de me soutenir même une fois le tête-à-tête terminé.

Papa : - Un con reste un con, fils. Laisse, t'as certainement pas besoin de lui.

Jarod : - Crois-moi, je me passerai de cette famille de dingues. Je les supportais pour Aada, maintenant c'est terminé. Il n'y aura que Kalle et moi, et c'est tout.

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