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❥ Chapitre 19

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISES D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEURE, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). Les quelques fautes que vous rencontrerez sont laissées exprès pour éviter toute reproduction copiée/collée⚠️

- - - - - PDV Eerika - - - - -

Je laisse volontiers Jarod et ses fameux beaux-parents discuter. En les voyant, on peut difficilement penser qu'ils sont à l'origine du malheur actuel du père de cette famille. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences... Contrairement au militaire, ils ont été réticents sur le fait de me confier Kalle. En tant qu'ange, je ne peux mentir, il est donc impossible pour moi de faire du mal à qui que ce soit. Je suis, comme dirait le père Noël, la perfection incarnée, caractéristiquement parlant. Je ne me prends pas pour un être parfait, aucun ne l'est, au contraire. Nous avons tous nos défauts, et le fait que Jarod se sente bien en ma présence, qu'il se confie facilement et qu'il me fasse aveuglément confiance alors que nous venons de nous rencontrer prouve que son coeur est emplit de bonnes intentions, qu'il est pur. 

Et ce n'est clairement pas le cas de ces deux affreux personnages. Une femme aux traits marqués par la fatigue et un homme aussi fermé que le plus précieux des coffres à trésor. Si je n'étais pas aussi polie, je dirais qu'ils ont également un balai là où je pense. 

Kalle : - Comment tu connais mon papa ?

Je baisse les yeux sur le petit qui s'est arrêté pour m'attendre. Je lui souris une fois à sa hauteur, tandis que nous marchons à présent côte à côte.

Eerika : - Eh bien, quand il est allé voir ta maman, j'étais là.

Kalle : - Ah oui ? Tu connais ma maman ? Tu étais à l'école avec elle ?

Aïe, mince, il ne comprend pas que je parle du cimetière. Il est vrai que pour les enfants de son âge, la réalité est triste à comprendre. Je m'accroupis devant lui pour qu'il se stoppe et m'écoute attentivement.

Eerika : - En fait, je suis de retour en ville après un départ un peu... tumultueux, il y a deux ans. Je n'avais plus vu ton papa depuis longtemps, j'ai appris que ta maman était partie pour un monde meilleur, alors... J'ai voulu voir si tout allait bien pour vous.

Kalle : - Mais je t'ai jamais vue.

Eerika : - Parce que je ne suis jamais venue me présenter. Je restais... à bonne distance.

Je l'ai peut-être croisé plus petit, qui sait. Je viens quasiment tous les ans à Helsinki, j'adore le charme de cette ville, il n'y a que l'année dernière où je n'ai pas voulu partir en mission. Rudolf ayant été malade, j'ai travaillé d'arrache-pied pour qu'il soit prêt pour Noël, je devais également me reposer. D'où mon année soit-disant "sabbatique", comme l'appelle Valterri. Pour lui, si on ne travaille pas, on se repose forcément sous nos lauriers. Ce qui n'était pas mon cas, mais qu'importe, j'ai appris à le laisser parler sans réagir. 

Kalle : - Tu nous surveillais ? 

Eerika : - Non, je vivais ma vie autrement. Comme quand tu étais avec ton papa et ta maman.

Kalle : - Maman n'est plus là maintenant. Tu es là pour prendre sa place ?

Je secoue la tête, lui souriant.

Eerika : - Non. Comme ton papa a dit, personne ne pourra jamais remplacer ta maman. Je sais qu'elle veille sur toi, qu'importe où elle se trouve. Tu veux me parler d'elle ?

Kalle : - Non.

Je hausse les sourcils. C'est la première fois que je fais face à un enfant si pressé de terminer une discussion.

Eerika : - Pourquoi ?

Kalle : - Parce que je n'ai pas envie.

Eerika : - Tu as mal ici ?

Je pose doucement ma main contre le haut de son petit torse, à travers sa veste. Ses yeux clairs me fixent, ces derniers se remplissant bien vite de larmes. Cela ne dure que quelques secondes, avant qu'il ne repousse furieusement mon bras.

Kalle : - Me touche pas !

Eerika : - Ne t'énerve pas, tu...

Kalle : - Ne parle pas de ma maman !

Et il part aussitôt en courant. Il est rapide, je dois bien l'admettre ! Il est encore très touché par la disparition de sa maman, et c'est parfaitement normal à son âge. Un enfant aura toujours besoin de sa mère, de ses parents. Le deuil pour lui est inconcevable, je vais devoir tenter une autre approche. Je le rattrape bien rapidement, son cri se faisant soudainement entendre dans tout le couloir. Il alerte ainsi plusieurs infirmières qui viennent à notre rencontre.

? : - Que se passe-t-il ? demande l'une d'elles.

Kalle : - Je la connais pas ! 

? : - Madame, est-ce que c'est votre fils ?

Eerika : - Non, je suis une amie de son père qui a été admis ici tout à l'heure. Jarod Harding.

? : - Laissez-nous le ramener auprès de son père, dans ce cas.

Eerika : - Attendez, j'ai besoin de lui parler et de...

Kalle : - Noooon, lâche-moi !

Je lève aussitôt les mains quand Kalle se met à hurler plus fortement. Il se met tout à coup à taper des pieds alors que je le regarde sans comprendre.

Eerika : - Mais enfin Kalle, je ne te veux aucun mal, je suis une amie de...

Kalle : - Je veux ma maman !!!

Il se met ensuite à sangloter, frotter ses petits yeux de ses poings serrés. Je mords l'intérieur de la joue, voir un enfant pleurer m'est insupportable. J'esquisse un pas en avant, mais les deux infirmières m'empêchent radicalement de l'approcher.

? : - Restez en arrière, madame. Il ne semble pas être enclin à la conversation avec vous.

Eerika : - Mais enfin, je dois le ramener à son père, il l'attend, et...

? : - Nous allons nous en occuper.

Je m'apprête à protester, lorsque des pas retentissent dans mon dos, suivis d'une voix affolée.

? : - Mais enfin, que se passe-t-il ici ?!


- - - - - PDV Jarod - - - - -

Campant sur ma position, droit comme au garde à vous, j'affronte le regard de Fritz qui est à deux doigts de me fusiller sur place. Ni lui ni Mallaury n'a la possibilité de répliquer que le hurlement de Kalle nous parvient brusquement. Aussi rapide que l'éclair, nous fonçons tous les trois dans le couloir à la recherche d'Eerika et de mon fils. C'est au bout d'un second corridor que nous les retrouvons, deux infirmières entre eux.

Mallaury : - Mais enfin, que se passe-t-il ici ?!

Kalle nous repère aussitôt, et s'échappe des bras du personnel soignant pour courir vers nous. Il évite ses grands-parents avant de venir vers moi, se jettant contre mes jambes.

Kalle : - Je veux maman !!!

Il est littéralement en larmes. Ne comprenant pas, je regarde Eerika, Mallaury s'étant déjà approchée d'elle.

Mallaury : - Que lui avez-vous dit ?

Eerika : - Rien du tout, il m'a demandé comment je connaissais Jarod, je répondais simplement à sa question !

Fritz : - Est-ce que tu as simplement vu dans quel état il est ?!

Le tutoiement alors qu'il ne connait aucunement Eerika, ça me plaît pas. Kalle peut être dur, même avec son propre père, alors avec une inconnue qui débarque de nulle part, il y  a de quoi être perdu.

Jarod : - Fritz, Mallaury, ne vous en prenez pas à elle. Kalle, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je le soulève dans mes bras pour qu'il soit à ma hauteur. Son regard reste baissé, évitant superbement le mien.

Jarod : - Kalle ? 

Kalle : - Elle m'a dit qu'elle t'avait plus vu depuis longtemps. Qu'elle a appris que maman était partie. Et qu'elle voulait voir comment tu allais.

Intérieurement, je remercie Eerika de ne pas lui avoir parlé de Noël. Si elle met les pieds dans le plat directement, il risque de se braquer, et pas qu'un peu !

Jarod : - Et c'est pour cette raison que tu as hurlé ?

Kalle : - Non. Je veux pas qu'elle remplace maman.

Eerika : - Kalle... Je t'ai dit que ce ne sera jamais le cas...

Mon fils s'accroche éperdument à moi, alors que mes beaux-parents congédient les infirmières. Puis Fritz me pointe d'un index accusateur.

Fritz : - Tu vois le résultat ? Une autre femme n'a rien à faire dans ta vie, Jarod !

Si mon coeur n'était pas déjà en miettes, là, il vient de l'atomiser. Alors quoi, je n'ai plus le droit de refaire ma vie sous prétexte que je suis déjà père ?

Jarod : - Je pense que j'ai passé l'âge des sermonnages, vous ne croyez pas ?

Fritz : - On ne dirait pas ! D'où sort cette Eerika au juste ? Pourquoi ne l'avons-nous jamais vue auparavant ?!

Jarod : - Je n'ai aucun compte à vous rendre, me semble-t-il vous l'avoir déjà dit.

Fritz : - Dans ce cas, nous allons récupérer Kalle sur le champ. Nous l'avons récupéré plus tôt à l'école pour venir te voir, mais à présent que nous nous sommes assurés que tout allait bien, nous pouvons repartir.

Il avance vers moi, bras tendus. Mes sourcils se froncent et je serre fortement mon fils contre moi. Il ne va pas m'en priver de la sorte !

Jarod : - Il est loin d'être l'heure de dormir. Je vais l'emmener déjeuner, et il passera l'après-midi avec moi.

Fritz : - Ce n'est pas ce qui était convenu ! 

Jarod : - Je crois que nous avons assisté à la même audience. J'ai le droit de l'avoir dans la journée, de faire des activités avec lui.

Tous les deux échangent un regard.

Fritz : - Je crois que nous allons devoir revoir certaines clauses avec notre avocat ! 

Jarod : - Trop tard, le juge a rendu son verdict. Kalle, est-ce que tu veux repartir avec papy et mamie ou papa ?

La réponse ne se fait pas attendre. Mon fils enroule ses rbas autour de moi, et je contourne les parents d'Aada.

Fritz : - Jarod ! Il repart avec nous !

Jarod : - Arrêtez cette guerre inutile, bon sang ! Vous aviez une fille également, vous savez que là, il est inhumain de me séparer de lui, alors que je fais mon maximum pour l'aider à surmonter la perte de sa mère. Vous ne l'aidez aucunement en agissant ainsi... Venez le récupérer pour dix-neuf heures. Je ne rechignerai pas.

Fritz : - Et ton boulot ?

Jarod : - Ils se passeront de moi.

Une étrange lueur passe dans le regard de mon beau-père. Je n'y fais pas plus attention que ça et me retourne, observant Eerika. Elle qui est si joyeuse d'habitude, affiche une moue plus adorable que triste. Je lui fais signe de me suivre.

Eerika : - Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée.

Jarod : - Au contraire. Rentrons, je veux vous parler à tous les deux.

Je continue d'avancer dans le couloir, lorsque j'entends parfaitement la belle blonde s'adresser à Fritz et Mallaury.

Eerika : - Votre âme est tellement noire que je ne décèle aucune parcèle de lumière dans votre aura. Comment pouvez-vous vous regarder dans une glace ? C'est un père qui tente de prendre soin de son fils, seul, délaissé par sa conjointe. Vous devriez l'aider, et non pas l'enfoncer ! C'est l'homme le plus droit que je connaisse, il est prêt à tout pour rendre Kalle heureux, vous n'avez strictement aucun droit de faire ce que vous faites ! Quel genre de monstres êtes-vous ?

Stupéfait de l'entendre parler ainsi à mes beaux-parents, non sans surprise puisqu'elle n'a peur de rien, je me retourne pour la voir leur faire face. Eux aussi sont ébahis qu'une inconnue puisse s'adresser à eux de la sorte. Je redresse le menton en attendant qu'elle me rejoigne, sans jamais quitter Mallaury et Fritz des yeux.

Jarod : - Dix-neuf heures. Pas avant. Laissez-moi profiter de mon fils. J'en ai besoin.

Je me remets en marche au moment où Eerika arrive à ma hauteur. Je me penche pour lui murmurer à l'oreille.

Jarod : - Merci, mais ça fait deux fois que tu sauves la demoiselle en détresse...

Eerika : - Jamais deux sans trois, alors ! Je déteste l'injustice, Kalle a le droit de renaître de ses cendres aussi. Et pour ça, il a besoin de toi. Pas d'être loin de toi.

Je demeure sur place en la regardant s'éloigner. Elle me comprend sans même que je n'ai besoin de parler, comme si... Elle savait exactement ce que je ressentais. Est-ce qu'elle serait mon ange gardien ?



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