Chapitre 3.
C'est à cet instant, que toutes les filles du bataillon rentra toutes excitées dans la chambre.
Alors que ces dernières nous posaient plein de questions, je réussi à m'enfuir de la chambre en y laissant Marco seul. Je lui lança un sourire moqueur, amusé de la situation dans lequel je l'avais laissé seul y faire face. Je me faufila dans un long couloir où la tranquillité y était installée. Moi qui pensait être tranquille, c'était peine perdu quand je senti quelqu'un me sauter sur le dos.
-Alors Jean ? Avec Marco c'est holé holé ? Ricana la voix féminine derrière moi.
Je tourna mon visage et sans grande surprise, Maxim, une fille aux long cheveux noisette me regardait d'un air amusé. J'ai rencontré cette fille grâce à Eren disons. Notre rencontre a été assez étrange sur le moment, mais en y repensant c'est plutôt amusant. Cette fille m'avait complètement sauté dessus pour essayer d'avoir un rencard avec Eren. Oui oui... C'est à moi qu'elle avait demandé ça. Depuis, nous sommes inséparables. Je savais que je pouvais compter sur elle comme elle pouvait compter sur moi. Elle faisait parti d'une brigade peu connu aux yeux de tous mais elle a de grandes capacités. Il n'a pas fallu longtemps avant que le caporal le remarque.
-Max descends de là. Marmonnais-je.
Elle s'exécuta en continuant tout de même de rire de la situation gênante.
Nous marchions tranquillement l'un à côté de l'autre. Je répondais vaguement à chacune de ses questions par rapport à Marco. J'étais assez gêné, je n'osais même pas répondre alors elle profitait rapidement de la situation. Elle avait l'air heureuse de savoir que Marco m'intimidait autant. Après plusieurs minutes de souffrance, je vis Eren arriver au loin. Mon sauveur enfin ! Max se précipita dans les bras de ce dernier et les deux tourtereaux s'enlacèrent avec passion. Je passa à côté d'eux sans rien ajouter.
-Tu m'en diras des nouvelles, avec Marco hein Jean ! Me dit-alors Max en étant toute heureuse d'être dans les bras de son bien aimé.
Je ne pu m'empêcher de sourire puis je les laissa seuls pour de bon.
Plus tard dans la soirée, au moment du dîner, on rigolait tous ensemble. Nous avions été invités à manger un bon repas ce soir. Sasha était devenu folle en voyant l'énorme poulet grillé se poser sur la table. Eren mangeait comme quatre, le caporal n'avais rien pris. Maxim passait son temps à boire avec Armin. Elle était complètement bourrée hors que la soirée venait à peine de débuter. Pour ma part, je mangeais tranquillement ma cuisse de poulet en la savourant. Marco était assis juste en face de moi, je lui jetais souvent quelques regards indiscrets. Par surprise, il me remarqua alors je détourna sans hésiter mon regard en rougissant faiblement, mort de honte.
A la fin du repas, tout le monde était parti se coucher. Seulement, Maxim n'était pas du tout dans son état alors il fallait que je la remmène. Marco était encore là, il avait aidé les cuisiniers à ranger la salle. Après ça, il m'avait rejoins et m'avais donc proposé son aide. J'accepta sans hésiter, alors il m'aida à la mettre sur mon dos. Nous l'emmenions ensuite jusqu'à son dortoir. Elle n'arrêtait pas de dire n'importe quoi, elle riait sans arret. Le trajet a été long mais une fois arrivé, je la posa sur son lit. Elle s'endormit aussitôt puis Marco et moi partions de son appartement en refermant correctement la porte. Durant notre chemin pour rentrer chacun chez sois, je ne pu m'empêcher de le regarder du coin de l'œil. Ses cheveux volaient dans le vent, son regard étaient ébloui par les étoiles. Ce garçon me faisait sincèrement de l'effet. Oui, moi, Jean Kirschtein, avait enfin réalisé les sentiments étranges que j'éprouvais aux côtés de Marco. Cet homme si timide mais gentil et loyal. Quand je le regardais, j'oubliais totalement ce qui pouvait se passer autour.
« C'est pas vrai me voilà cul cul maintenant » Me dis-je en affichant un sourire sur mes lèvres.
-Jean ?
Marco me regardait d'une façon interrogative. Je n'avais même pas remarqué que je le fixais encore !
-Euh oui ? Répondais-je d'une voix gênée.
Il ne put s'empêcher de sourire en voyant ma réaction. J'avais si honte ! Une énorme envie de m'enterrer quelque part me traversait l'esprit à cet instant.
-Tu veux allais boire quelque chose chez moi ? Me proposa-t-il en gardant son sourire aux lèvres.
J'accepta sans hésiter. Alors nous nous dirigions vers son logement qui n'étais plus qu'à quelques kilomètres de là où nous étions.
Une fois arrivé devant sa porte, il sortit ses clefs de sa poche puis ouvrit cette dernière en grand pour me laisser entrer en premier. Je m'exécuta en retirant ma veste ainsi que mes chaussures pour éviter de salir son sol. Il en fit de même puis se dirigea vers sa cuisine et sorti deux verres ainsi que du jus d'orange.
-Je suis désolé, je n'ai pas d'alcool. Me dit-il d'une voix innocente.
-Ce n'est rien, le jus d'orange me va bien. Répondis-je en lui souriant doucement.
Il me rendit mon sourire puis servi du jus dans chacun des verres. Il m'en passa un et nous trinquions sans aucun événement particulier. Nous buvions sagement sans dire un mot pendant que je regardais chaque coin de son appartement. Il me proposa d'aller nous assoir pour que se soit plus agréable à discuter ensemble, ce qu'on fit. Nous parlions de nos explorations que nous aillons pu faire chacun de notre côté, avant que nous se soyons connus.
Quelques minutes passa et nos verres étaient maintenant vides. Je lui tendis le mien comme il m'avait demander de le lui donner. Ses doigts effleurèrent les miens et je ressenti un violent frisson me traverser le corps. Par malheurs, il l'avait senti.
-Tu as froid ? Me demanda-t-il.
-Non non ! Ça va ne t'en fais pas. Répondis-je légèrement affolé.
Il me sourit puis se leva pour aller nettoyer les verres, me laissant seul quelques minutes. Il fallait que je reste calme mais avec le contact que nous venions d'avoir, j'ai tout de suite repensé à ce qu'il c'était passé dans la chambre de ressaisissement. Je m'imaginais de nouveau nos lèvres près de l'autre, ce qui me fit légèrement rougir. Il revint vers moi, me regardant avec ses yeux noisettes perçants. Je me releva pour être à sa hauteur. Le regardant droit dans les yeux, avec beaucoup de douceur. Puis, sans m'en rendre contre, je posa ma main sur sa douce joue pour venir la caresser avant de glisser mon pouce sur sa lèvre inférieur. Celui-ci fut très déstabilisé de ce contact mais ne me repoussa point, ce qui me surpris légèrement. Je me regardais faire, glisser de gauche à droite de façon lente mon pouce sur sa lèvres. Les miennes étaient entrouvertes, j'étais complètement submergés par la beauté que dégageait son visage. A ce moment, je n'avais qu'une envie : l'embrasser. Cette attitude n'étais pas du tout mon genre, mais Marco avait quelque chose de plus que les autres ce qui me faisait perdre le contrôle. Il posa ses mains sur mon torse en plongeant son regard dans le mien, comme s'il me demandait ce que j'attendais. Je ne put m'empêcher de sourire face à sa réaction, puis, sans perdre de temps, j'approcha lentement mon visage du sien en fermant petit à petit mes paupières qui n'attendaient qu'à être fermées. Plus je me rapprochai, plus je sentais son souffle accélérés et chaud se poser sur ma peau. Son parfum me caressait les narines d'une façon si douce et légère. Je posa mes deux mains sur sa taille pour venir le rapprocher contre mon torse, et être d'avantage en contact avec lui. A ce moment, je senti nos lèvres se toucher. Mon coeur battait la chamade, il ne pouvait plus se calmer. Mon corps était devenu chaud, si brûlant en peu de temps. Nos lèvres se caressait entre elles, elles ne voulaient plus se lâcher. Il passa ses bras autour de mon cou en resserrant son torse contre le mien. Je décida alors de passer une de mes mains sous son t-shirt, venant caresser ses abdominaux. Il frissonna fortement en sentant ma peau contre la sienne. Sans rompre le baiser, nous nous rapprochions de son lit qui n'était qu'à quelques pas de nous. Je le fis s'allonger en me plaçant au dessus de lui. Nos lèvres se décolèrent de quelques centimètres, nos souffles se mélangeaient, on ne faisait plus qu'un. Nous nous regardions puis je leva lentement son t-shirt une fois que ce dernier me hocha la tête pour m'en donner la permission.
Helona.
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