Dernier massacre
La nuit était pleine
La lune était sombre
Tom ombre se faufilait
Dans les dédales interminables.
Couloirs de la mort,
Elle était dans les murs,
Sous tes pieds, dans les pavés.
Et toi, avec puissance, tu tapais,
Tu courais sans t'arrêter
Vers le dernier massacre.
Celui qui mettrait fin
À cette peine qui te dévorait,
À cette rage qui te brûlait.
Alors quand tu le vis,
Capitaine, dans son habit blanc
Heureux, naïvement,
Tu respirais sa joie,
Pour en faire la rage
Qui le tuerait bientôt.
Il ne savait point
Que ton poing s'abattrait
Avec violence sur sa joue.
Surprise inattendue.
Et tu frappais de toute tes forces,
Pour le faire souffrir plus,
Pour qu'il ressente ta peine,
Pour qu'il ressente ta haine,
Et tu frappais sans t'arrêter.
Le sang giclait en gouttelettes chaudes.
Tu le sentais sur tes lèvres,
Tu le sentais sur tes joues.
Et la rage qui aveuglait tes sens
Ne parvenait pas à en saisir le goût.
D'un seul battement de jambes
La situation se renversa ;
Toi qui étais au-dessus,
Maintenant, étais en-dessous,
Et tu pouvais sentir
La griffure de ses ongles,
Les phalanges de son poing ;
Et tu pouvais sentir
Sa rage, à lui,
Son envie de vivre,
Bien trop forte.
Et, dans la nuit pleine,
Sous la lune sombre
Vos deux corps dansaient violemment,
En quête de la faucheuse
Qui prendrait l'ennemi.
Le fer fut de sorti ;
Jamais les claquement n'avait été si bruyant.
Bataille pour la mort,
Bataille pour la vie.
Et tu te débattais pour le punir,
Goûtant au sang qui pleuvait sur ta bouche.
Tu étais désormais animale,
Sans conscience totale.
Seules la peur et la force te guidaient
Vers la mort de ton adversaire.
Sans relâche, le combat continua
Jusqu'à l'aube et son soleil orangé.
Les rayons vous trouèrent de toute part,
Déchirant le voile qui vous aveuglait.
Et, dans un dernier cri les lames s'égarèrent,
Chacune dans vos chairs
C'était le dernier massacre
Autant pour lui que pour toi.
Et tu sentais la cruelle liqueur ;
Ton sang qui coulait de ton flanc
Répandant son pourpre dans l'océan.
Et tu sentais ton destin accomplis
En voyant le portail du paradis,
Et ton amour, jamais oublié,
Celui pour qui tu t'étais tant venger.
F I N
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