Chapitre 8
Point de vue: Kakashi.
- Kakashi, chuchota-t-elle, Kakashi, pourquoi?
Rin était devant moi, les larmes aux yeux et sa voix était si douce et remplit de souffrance. Je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer, elle souffrait et j'en étais la cause. Ma main enfonçait dans sa poitrine, elle prit mon bras entre ses mains et je sentis son mon coeur ralentir. D'un seul coup, Rin baissa la tête, ses cheveux changèrent de couleur et quand elle releva la tête, Ako me regardait avec incompréhension. Elle se mit à pleurer également, ses traits se crispaient et je voulais retirer ma main de son corps, mais elle m'en empêcha. Je la suppliais de me laisser faire.
- Il va se passer quelque chose d'important Kakashi.
- Comment ça? Pleurais-je.
Elle se mit à sourire et elle disparu. J'hurlais son prénom mais tout était blanc autour de moi. Je courus aussi vite que je le pouvais afin de les retrouver toutes les deux mais personnes...
Je sursautai, j'étais perdu, je ne savais plus où je me trouvais. Je m'assis essayant de reprendre mon souffle. Je regardais autour de moi, voulant savoir où je me trouvais. J'étais dans ma chambre, j'entendis une respiration calme et régulière. Je baissai donc mon regard et vis Ako dans un sommeil profond. Elle était allongée sur le dos, nue, ses cheveux cachant son merveilleux visage. Avec délicatesse, j'écartai ses mèches et l'embrassai sur la tempe. Elle se mit à sourire sans pour autant se réveiller.
Le soleil commençait à montrer le bout de ses rayons, je décidai donc de me lever. Je pris une bonne douche afin de me remettre les esprits en place et quand je m'habillais je me mis à détailler Ako. Elle était si belle, que jamais je ne pourrais me lasser de faire cela. Je m'installai sur le bout du lit et se fut à cet instant qu'elle se réveilla. Elle se tourna vers moi souriante, je m'allongeai près d'elle afin de la prendre contre moi. J'aimais tellement la sentir contre mon corps, je me sentais en sécurité. Elle fit pour baisser mon masque mais je l'en empêcha. Elle fut surprise et s'éloigna donc de moi, je ne voulais pas qu'elle remarque que j'étais attristé dû à cette nuit agitée. Elle remit ses vêtements sur sa peau si douce et sans défauts, rien qu'à l'admirer une envie sévère envahit mon corps tout entier. Elle se mit à souffler, mais je ne parvenais pas à comprendre sa signification. Je me levais et m'approchai d'elle, avant qu'elle ne puisse enfiler son haut, je pus toucher son épiderme chaud, et caressai ses bras du bout des doigts, je la sentis frissonner mais elle se recula.
- J'ai fais quelques choses de mal? Me demanda-t-elle soucieuse.
- Bien sûr que non, qu'est ce qui te faire dire cela?
- Tu ne veux même pas que je regarde ton visage et puis..
- Et quoi Ako? La coupais-je.
- Cette nuit tu n'as pas arrêté de répéter le prénom de Rin, avoua-t-elle tristement.
- Oh.. Je.. Je vais prendre l'air, on se voit tout à l'heure d'accord?
Elle ne me répondit pas et préféra me tourner le dos. Je claquai la porte et me retrouvai très vite dans les rues de Konoha. Le soleil chauffait et je devais avouer que cela me faisait beaucoup de bien.
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas fais ce cauchemar auparavant. Je le faisais chaque nuits, mais depuis que j'ai rencontré Ako, je ne rêvais que de cet ange venu prendre soin de moi. Mais le naturel revient au galop et je devais avouer que cela me chamboulait sérieusement, bien plus qu'avant. Surtout qu'à cet instant, Ako apparaissait à la place de Rin, qu'est ce que cela signifiait? Je marchais sans réellement faire attention à mon chemin, quand je relevai le regard, je me trouvai devant le cimetière où se trouvait Rin et Obito. Je pris sur moi avant d'entrer vers les tombes. J'allais tout d'abord devant la stèle où Obito reposait avec son clan. Je restais silencieux, fixant cette statut et je me remis à repenser à tout ses souvenirs partagés. Je n'avais jamais profité complètement de cet ami, qui je pensais être mon ennemi.
Ensuite, j'allai me recueillir sur la tombe de Rin. Je ne pus retenir une larme, je me souvenais de chaque détails de sa mort. Je lui avais ôté la vie et je ne parvenais pas à me le pardonner. Je savais pertinemment que c'était ce qu'elle avait voulu mais avec cet acte, j'avais cessé de vivre. Je m'agenouillai devant sa pierre tombale et caressa le marbre du bout des doigts, ainsi j'avais l'impression de revenir tant d'années en arrière. Une larme coula sur ma joue et mon masque et je dus fermer les yeux afin de me contenir. Quand je sentis que l'on m'attrapa l'épaule. Je sursautai et me retournai. Ako me fixait et je chassai les larmes d'un revers de la main et lui souris. Elle m'ignora presque et se contenta de s'avancer vers ce qui restait de Rin. Elle s'accroupit et lu ce qui était inscrit. Elle caressa les lettres inscrit sur la pierre et elle se tourna vers moi, le regard vide.
- Tu l'aimais n'est-ce pas? demanda-t-elle presque en reproche.
- Oui... Je l'aimais...
- Et c'est encore le cas... affirma-t-elle.
- Ne dis pas cela Ako, je t'ai toi, je...
- Arrête Kakashi, me coupa-t-elle. Je ne peux pas faire le poids avec elle, tu l'aime tellement je...
- Non Ako, je t'aime toi, Rin c'est du passé, même si cela fait parti de moi! Hurlais-je.
Je lus en elle de la peur et de la déception, je lui faisais du mal en lui avouant que je l'aimais. Mais à présent, je l'aimais elle, j'aimais Ako plus que ma propre vie et je ne voulais pas avoir de secrets pour elle, c'était un respect que je lui consacrais, je devais lui confier toutes mes peines, mes peurs, mes craintes et mes erreurs. Pour moi c'était cela l'aimer de tout mon coeur, plus que ma propre vie.
Je fis pour m'approcher d'elle, j'avais vraiment besoin de la serrer contre moi mais elle recula de quelques pas.
- Non, je ne veux pas, laisse moi tranquille, cria-t-elle.
- Ako?
- Je dois réfléchir à tout cela, je suis vraiment désolée...
Et elle partit sans se retourner, ce n'était pas possible, elle allait me laisser seul et je ne pouvais pas le supporter.
Alors que j'étais dans mes pensées le plus profondes, j'entendis mon prénom. Je me tournai vers ces cris et découvris le capitaine Yamato. Il paraissait grave mais surtout essoufflé. Il s'arrêta devant moi après une course effrénée, il s'appuya sur ses genoux à l'aide de ses mains afin de reprendre son souffle. J'attendis qu'il se remettre afin qu'il m'explique ce qu'il lui prenait.
Point de vue: Ako.
Je marchais sans me retourner, il venait de m'avouer qu'il l'avait aimé et je savais pertinemment qu'il l'aimait encore, rien que la mort ne les avait séparé. Je tapais dans un caillou qui traînait par là, essayant de mettre un mot sur mes sentiments. Il m'avait dit qu'il m'aimait, il m'avait dit ces trois mots qui me faisaient peur. Et je devais avouer que cela était plus que plaisant, au fond de moi, j'avais envie de répondre à cette expression, mais mon corps ne s'en sentait pas encore capable, surtout que je devais oublier avant ce jour où je partirai avec ce monstre afin de lui prouver à quel point je tenais à lui.
Le monde m'entourait, mais je ne leur prêtais pas attention. Certain me saluaient mais je ne répondais pas, j'étais bien trop absorbée par ses paroles, par ce qu'il venait de m'avouer, de la douleur que j'avais ressentis quand il m'avait affirmait qu'il avait pu l'aimer. je savais que c'était du passé, mais pour moi cela signifiait beaucoup. je pestais contre ce cailloux quand je percutai quelque chose. Je relevai les yeux et découvrit Naruto, le visage vierge, sans expressions, ce qui ne lui était pas habituel. Je compris rapidement qu'il savait. Son regard à mon égard était différent et presque attendri. Je fis pour l'éviter mais m'empoigna et me demanda du temps. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé à cet instant, mais je me suis sentie obligée de lui en laisser, du temps. Il avança vers un banc et j'entrepris donc de le suivre. Il s'y installa et me fixa, comme pour que je fasse la même chose, ce que je fis. Il s'appuya sur ses genoux à l'aide de ses coudes et fixa le vide. Moi, pendant ce temps, je le détaillais, un instant je crus voir Minato devant moi. Sa chevelure blonde, sa façon de se tenir, il lui ressemblait tellement.
- Tu es donc ma grande soeur, dit-il sans me regarder.
Sa phrase me sortir de ma rêverie et la vérité revint me frapper sur le coin de la tête. Je ne dis rien, le laissant s'exprimer. Il se tourna vivement vers moi, le regard remplit de colère.
- Pourquoi tu n'es pas venu me voir? S'énerva-t-il.
- Je ne savais pas qui tu étais..
- Que j'étais ton petit frère?! Hurla-t-il. Je... Je ne peux croire.. Je me croyais tout seul et maintenant tu...
- Oh non, pas de ça Naruto, le coupais je, Je ne peux pas...
- Tu ne peux pas quoi? Voir que je suis là, que tu n'es plus toute seule?
- Je n'ai pas de famille, je n'en ai jamais eu... m'énervais je à mon tour.
- Tu n'as pas honte de prononcer ces paroles? Nos parents auraient tout fait pour toi! Avoua-t-il ému.
- Ils ont donné leur vie pour te sauver, pas pour moi, dis-je le regard vers le sol.
- Ils se sont sacrifiés pour le village, pour tout le monde, mais surtout pour que nous ayons un bon avenir, ne les trahis pas.
Je savais au fond de mon âme qu'il avait raison. Je le détaillai et je me sentis bête, j'avais toujours rêvé avoir une famille et maintenant que je pouvais en avoir une, je fuyais. Il tendit la main vers moi et se mit à sourire. Je fixais ce membre et me sentis fuir, mais je devais arrêter, il ne me restait plus beaucoup de temps et je devais vivre du mieux que je le pouvais. Ce geste était un renouveau, un changement radical, ce que j'avais toujours voulu. Je me mis à lui sourire timidement et déposai ma main dans la sienne. Il resserra ses doigts autour de ma paume et se mit à me sourire de plus belle. Sa joie de vivre était si contagieuse et agréable. Je commençais à apprécier cela. Kakashi m'avait totalement changé et je m'en rendais compte de plus en plus.
Alors que Naruto entrouvrit les lèvres, j'entendis mon prénom au loin. Je tournai donc la tête et vis Kakashi. je lâchai aussitôt la main de Naruto et me mis sur mes deux jambes. Il fallait que je pars, je m'excusai auprès de lui et partis avant que mon amant n'approche. Je ne pouvais pas encore lui parler, je ne parviendrai pas à lui avouer que je voulais être exclusive, que je voulais être la seule à hanter ses esprits, même si je comprenais que cela était presque impossible.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro