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Chapitre 43. Un secret de plus en plus dur à cacher

Aujourd'hui, débute ma dernière semaine au cabinet. J'ai dû me lever relativement tôt, car j'avais rendez-vous chez la gynécologue pour un examen général. La date de l'échographie du second trimestre est fixée au vingt décembre et nous saurons si nous attendons un garçon ou une fille.

J'ai de la chance, les choses se déroulent plutôt bien pour le moment. Bébé grandit tranquillement, bien au chaud dans mon ventre, sans me faire trop de misères. J'ai l'esprit paisible et suis bien moins fatiguée. Par chance, j'ai pris peu de poids jusque-là, toutefois, il devient de plus en plus difficile de cacher mes formes.

La preuve encore ce matin. Impossible de boutonner un chemisier, sans parler de mes tailleurs jupes qui me donnent l'impression d'être une paupiette. Et je ne parle même pas des escarpins... ces abominables instruments de torture des petons. J'ai passé un long moment dans mon dressing, à me triturer les méninges pour savoir comment m'habiller, jusqu'à ce que je me décide à ressortir mes fringues cool, bien moins serrées et plus adaptées à mon état.

C'est ainsi que je me suis retrouvée à arpenter ce lundi matin les couloirs du cabinet, vêtue d'un jean stretch, d'un T-shirt oversize, d'un cardigan et d'une paire de baskets. Pour le coup, je dénote un peu au milieu du reste de mes collaborateurs au style plus BCBG.

— Sympa cette tenue, Maya. Je te préfère presque ainsi qu'en tailleur, me glisse discrètement Elias à l'oreille en haut de l'escalier.

L'idée potentielle de lui plaire encore me fait rougir et je m'empresse de gagner mon bureau pour lui dissimuler mon trouble. Il décide cependant de m'y suivre.

— Tu as enfin choisi d'engager une rébellion vestimentaire pour ta dernière semaine en ces lieux ? se moque-t-il en fermant la porte.

— Pas du tout, très cher. Simplement, je ne supporte plus d'être serrée dans mes fringues. Cacher notre petit secret à nos collaborateurs devient de plus en plus difficile.

— Tu n'as pourtant pas tant grossi que ça, il me semble. Ou alors, je ne te regarde pas assez, suggère-t-il en se grattant le menton.

Je pose mon sac, quitte mon duffle-coat et mon cardigan puis viens me poster devant lui. Je saisis ses mains et les appuie sur mon ventre désormais rebondi. Elias sursaute et sourit, au comble du bonheur.

— Bon sang, c'est qu'elle pousse bien notre progéniture. Bonjour, là-dedans.

Je souris à mon tour de l'entendre parler à notre bébé tout en caressant mon ventre. C'est la première fois que cela arrive. Il y a tellement de tendresse dans ses gestes, aucun doute qu'il sera un papa formidable pour cet enfant.

— Oui, en effet. Je songe à prévenir Charles, tu sais. Par égard pour la relation cordiale que j'ai entretenue avec lui toutes ces années, il me semble normal de l'informer. Tu en penses quoi ?

— Fais comme tu le sens, Maya. Ils finiront tous par l'apprendre de toute façon, dit-il sans détacher son regard de mon opulente poitrine. J'ai le droit de toucher au-dessus aussi ? me demande-t-il d'un air coquin.

— N'en profite pas pour essayer de me tripoter, voyou.

— Pas du tout, simple examen de routine pour m'assurer que tu es en pleine forme.

J'empoigne mes seins à travers mon T-shirt et les lui colle sous le nez en lui adressant un clin d'œil mutin. Il en reste contemplatif. Pour une fois, c'est moi qui l'ai mouché.

— RAS. Tout est en ordre, comme tu peux le constater. Reprends-toi, tu risques de baver sur ta chemise toute propre.

— Quelle sublime créature... chuchote-t-il pour lui-même.

Je claque des doigts et tire Elias de sa rêverie.

— La grossesse te va à ravir, Maya. Tu es la plus belle des futures mamans que j'ai croisée dans ma vie.

Il effleure ma joue du bout des doigts en soutenant mon regard puis il m'embrasse sur le front. Ooohhh, seigneur ! Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale tandis que je pique un fard. Un simple contact de sa part et me voilà tout émoustillée.

— Hum... euh... merci. Bon, je... je vais aller voir Charles, je suppose que ma remplaçante ne devrait plus tarder. J'espère qu'elle sera sympa.

À l'évocation de cette dernière, le visage d'Elias s'assombrit.

— Quelque chose ne va pas ?

— Méfie-toi tout de même, si elle te pose des questions. Ne lui dévoile rien de personnel.

Cet avertissement ne me dit rien qui vaille. Il semblerait qu'Elias la connaisse déjà et pas en bien a priori.

— Dois-je savoir quelque chose de particulier à son sujet ?

— On en discutera une autre fois, tu veux bien ? Je dois me rendre au tribunal aujourd'hui.

— Aucun problème. Bon courage pour ton audience.

Je l'embrasse sur la joue et il quitte mon bureau, la mine renfrognée. Je me demande bien ce qu'il me cache...

Je traverse le couloir pour rejoindre Charles et je toque à la porte pour m'annoncer avant d'entrer. Il est tout seul pour le moment.

— Oh bonjour, Ambre. Comment vas-tu ?

— Bien, merci. Et vous ? Ma remplaçante n'est pas encore arrivée ?

— Elle ne devrait plus tarder. Toujours décidée à nous quitter à la fin de la semaine ? me demande-t-il en s'appuyant sur le rebord de son bureau.

— J'en ai bien peur, oui. Je suis désolée, Charles.

— Bah, j'aurais tout de même essayé de te retenir. J'espère que ton projet se concrétisera. Encore que, pugnace comme tu l'es, tu y arriveras, j'en suis certain.

Ses mots gentils me touchent et une grosse larme dévale ma joue. Je me ressaisis pour ne pas pleurer devant mon futur ex-patron.

— Merci, Charles. Vous n'imaginez pas à quel point votre soutien me réconforte. Je vous avoue que par moment, le poids de cette décision me pèse un peu.

— Tu peux encore changer d'avis, bien que, te connaissant, je suis persuadé que tu as dû mûrement réfléchir à ce sujet.

— Oui, mais entre-temps, la situation a évolué...

Le regard interrogateur de Charles se pose sur moi.

— Que se passe-t-il ? Tu as un problème ?

— Il faut que je vous confie quelque chose. Je sais que je peux compter sur votre discrétion. Au début, je ne voulais pas l'ébruiter, mais je... je suis enceinte.

Charles manque de tomber à la renverse, tellement la révélation l'ébranle.

— Quoi ? Depuis longtemps ?

Je suppose qu'il doit se demander s'il va bientôt être grand-père ou non.

— Environ quatre mois et il n'est pas d'Antoine.

— Mon fils fera-t-il un jour de moi un papy-gâteau ? soupire-t-il.

— Je suis désolée, Charles. J'aurais aimé pouvoir vous offrir cette chance. Toutefois, ne désespérez pas. Peut-être qu'un jour Antoine sera capable d'autocritique et trouvera une femme courageuse avec qui fonder une famille.

— Je n'en mettrais pas ma main à couper, cela dit l'espoir fait vivre, ajoute-t-il en riant dans sa barbe. Comment te sens-tu ? Est-ce que tu es bien épaulée ?

— Ne vous inquiétez pas, tout se passe bien pour le moment...

Des coups donnés à la porte interrompent notre conversation.

— Entrez.

Une grande brune élancée aux yeux bleus, à la tenue impeccable et au sourire étincelant, se joint à nous. Elle doit avoir sensiblement le même âge que moi.

— Ah, bonjour, Agathe. Nous vous attendions. Je vous présente Ambre Jaeger, notre collaboratrice que vous allez remplacer. Ambre, voici Agathe Garnier, notre nouvelle juriste.

Elle s'approche et nous échangeons une franche poignée de main. Je repense à l'avertissement d'Elias la concernant. De prime abord, elle a pourtant l'air sympathique.

— Vous verrez, Agathe, vous vous intégrerez très vite à l'équipe et je ne doute pas une seconde qu'Ambre saura vous transmettre toutes les informations nécessaires pour que vous puissiez reprendre les affaires en cours après elle sans difficulté.

— Je n'en doute pas non plus. J'ai déjà entendu parler de son professionnalisme à plusieurs reprises, répond-elle avec un sourire carnassier.

Comment est-ce possible ? Je n'ai jamais croisé cette femme auparavant. D'un coup, je comprends mieux l'avertissement d'Elias. Dans quelle mesure auraient-ils pu converser à mon sujet, surtout s'ils ne sont pas en bons termes ? À moins qu'elle compte d'autres collaborateurs du cabinet dans ses connaissances...

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