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Premier rêve




Bonjour !

On se retrouve enfin pour le premier chapitre de J'irai te chercher dans mes rêves : mini fanfic écrit pour la gagnante du concours 300 abonnés sur Wattpad : -woozis_ruby-

J'espère que l'histoire vous plaira 🤗

Elle m'a fait sortir totalement de la zone de confort déjà parce que je n'écris jamais dans le genre SF, mais aussi c'est la première fois que j'écrivais sur Seventeen, alors que c'est l'un de mes group préférés et surtout que Woozi est mon ult ahah 🤣

Je vous laisse découvrir tout ça 👀

Bonne lecture 😘

Camille 💙


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SF - SoonHoon : Hoshi x Woozi


« Lorsqu'on rêve tout seul, ce n'est qu'un rêve alors que lorsqu'on rêve à plusieurs c'est déjà une réalité. L'utopie partagée, c'est le ressort de l'Histoire. » - Helder Camara


☁️🪈🚝🌃⌚️





Alors que le bruit de la ville se calmait, Soon-young en profitait pour se faufiler dans un endroit secret, dans les bas-fonds de celle-ci. Là-bas, Soon-young se sentait bien plus à sa place, près des personnes qui lui ressemblaient un peu plus. Au fil des siècles, la société avait évolué. La majorité de la population avait péri face au réchauffement climatique. Mais les personnes de hauts rangs, de par leur intellect et de par leurs richesses, avaient su s'élever et survivre grâce à des inventions révolutionnaires. Aujourd'hui, l'humain ne dormait plus, ce besoin primaire avait été renié du quotidien, associé à la faiblesse.

Soon-young, pourtant, adorait dormir, surtout rêver. Dans ses songes, le temps d'un instant, il pouvait devenir la personne qu'il souhaitait être. Il n'avait plus besoin d'être productif, dans cette société toujours aussi capitaliste. Les faibles s'étaient installés dans la ville basse, près des égouts, tandis que les forts construisaient des tours toujours plus hautes, pour tutoyer le ciel, tels les dieux qu'ils pensaient être.

Soon-young faisait peut-être partie du monde d'en haut, mais il ne s'y sentait pas à sa place. Il préférait descendre après sa journée de dix-huit heures, avec la fatigue mentale d'être resté trop longtemps devant les nombreux écrans interactifs qui lui brûlaient la rétine. Dans les bas-fonds, Soon-young se rendait dans ce lieu particulier, caché de tous — enfin presque — Le Café des Chimères.

Quand il passa la porte grinçante du bar clandestin, Seungkwan, le gérant, lui sourit. Il était en pleine discussion avec l'un des clients habituels, le jeune Vernon, avec son sourire ravageur. Plus loin, derrière le bar, Hye-jin préparait un cocktail pour une jeune femme accoudée au bar, tandis que Changbin lavait quelques verres tout en matant Christopher, qui servait un café en salle. Soon-young salua tout ce beau monde chaleureusement. Tout était décoré avec soin pour qu'on se sente bien, entre les nombreux tapis, rideaux, le bois régnait en maître.

Ici, au Café des Chimères, il se sentait comme chez lui, contrairement à son appartement épuré et moderne.

— Comme d'habitude ?

La demande de Chris sortit Soon-young de ses pensées. Il hocha la tête avant de s'asseoir sur l'un des canapés en attendant. En attendant, il observa Vernon glisser un petit papier dans la poche du pantalon de Seungkwan ; ce dernier rougit. Soon-young le trouva attendrissant avec son teint rosé, ses grosses joues rondes.

— Ton cocon est prêt.

La voix chaude et grave de Christopher le coupa dans ses pensées. Il prit la peine de l'observer avant de voir qu'il lui indiquait une pièce à l'arrière du café derrière un rideau parme. Soon-young finit par tendre son poignet vers celui du barman et lui transféra une certaine somme d'argent. La révolution des puces implantées sous leur peau au niveau du poignet avait tout facilité dans cette société consommatrice.

Soon-young finit par s'engouffrer dans la pièce, laissant Chris de l'autre côté. Cette dernière baignait dans la pénombre, seulement éclairée d'une bougie. Au milieu du "cocon" se trouvait un lit, comme on en trouvait il y a plusieurs siècles, avec son sommier, son matelas, ses oreillers et sa couverture.

Le jeune homme entreprit de se déshabiller, ne gardant que ses sous-vêtements. Il déposa le reste soigneusement sur la chaise à côté du lit. À côté de lui, sur la table de nuit, une tasse de tisane bien chaude l'attendait. Il la but d'une traite, avant de la reposer et d'aller aux toilettes attenantes à la chambre. Il refusait que cette boisson ne réduise son expérience, malgré ses vertus nécessaires pour entrer en sommeil.

Quand Soon-young se glissa sous les draps, il soupira de bien-être. La sensation lui avait manqué. Il avait pris un forfait de quatre heures, cela lui laissait amplement le temps de remonter à la surface, de rentrer chez lui et de se préparer avant d'aller au travail.

Au bout d'un moment, il le sentit, cet engourdissement, le même qu'il avait vécu quelques mois auparavant pour la première fois. Soon-young se sentait partir, ses paupières se fermaient presque toutes seules alors que ses muscles se relâchaient. Petit à petit, les bras de Morphée vinrent le cueillir, l'emporter avec eux.

Le monde des rêves, enfin...

Cette fois-ci, Soon-young se retrouva dans un lycée. Les cerisiers étaient en fleurs. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas vu la nature comme ça, à part en rêve du moins. Il resta là, longtemps, à observer les pétales tomber une par une, se posant sur le sol en béton de la cour. L'établissement paraissait désert, rien d'anormal jusque-là. Il se promena à travers les couloirs, profitant de la lumière du jour contre sa peau et de l'air frais non pollué.

Au détour des corridors, Soon-young entendit une mélodie. Un air de clarinette. C'était doux et virevoltant à la fois. Le jeune homme se sentit attiré et suivit la mélopée ; il voulait absolument découvrir sa source. Quelle ne fut pas sa surprise quand il ne vit pas, dans la pièce de musique du lycée, un instrument volant et jouant tout seul, mais bien une personne au milieu de la pièce. En dix-neuf mois, Soon-young n'avait jamais croisé personne dans ses rêves. Qui était-ce ? Était-il comme lui ?

Tant de questions affluaient dans la tête de Soon-young bien trop remplie après cette journée de travail. Il décida de laisser tomber et de juste profiter. Ce n'était qu'un rêve après tout.

Le jeune homme continua de jouer de la clarinette, comme si Soon-young n'était jamais rentré. Ses cheveux blonds virevoltaient dans le vent. Ses yeux fermés, son teint pâle et ses lèvres rouges lui donnaient un air mystique, comme hors du temps.

Quand il eut fini, il reposa sa clarinette dans son étui avant de se tourner vers Soon-young.

— Bonne nuit. Je m'appelle Jihoon, et toi, mystérieux rêveur clandestin ?

Alors c'était un rêveur clandestin comme lui ?

— Bonne nuit. Je m'appelle Soon-young.

— Comment ça s'écrit ?

Soon-young trouva une partition de musique et un crayon au sol et griffonna son nom dessus.

— C'est drôle, ça pourrait se lire Sun-young et pas Soon-young. C'est décidé ! Je t'appellerai Sun à partir d'aujourd'hui !

— Oh, ok. Merci, j'imagine ?

Jihoon sourit. Il se retourna, fronça les sourcils et perdit son sourire. Pourtant, il n'y avait rien derrière lui.

— Désolé Sun, je dois y aller. À une prochaine fois !

— Mais- Attends !

Soon-young eut à peine le temps de prononcer ces mots que le jeune homme avait disparu, mais la trace de la connexion et de l'admiration que Soon-young avait ressenties, elle, était toujours palpable, comme une tension dans l'air.

Une voix au loin l'interrompit.

— Il est bientôt cinq heures, réveille-toi Soon-young, l'appela Christopher.

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