" Shikamaru, Sai est venu me trouver pour m'informer qu'un homme, étranger, s'était introduit chez lui, alors que lui et Ino n'étaient pas chez eux.
Mais Inojin et Shikadai s'y trouvaient et se sont fait attaquer.
Inojin a été retrouvé inconscient. Quand à Shikadai, il a été enlevé par cet inconnu.
J'ai tout de suite envoyé Kiba et Shino à leur poursuite.
Dès que nous aurons plus d'informations je te préviendrai."

Il avait envie de hurler, de déchirer ce foutu parchemin. D'abord Temari, et maintenant Shikadai.
D'abord sa femme, et maintenant son fils.
D'abord son amour, et maintenant sa vie.

Le silence régnait dans le bureau du Kazekage. Kankuro et Gaara se regardèrent avant de reposer leur attention sur leur beau-frère. Choji tentait de voir la moindre expression sur le visage de son ami. Mais rien, ce message était-il si banal que ça?

Shikamaru enroula le parchemin, avant de le ranger dans une des poches intérieur de sa veste.

« Je rentre à Konoha.»

Le brun fit dos au Kazekage, et s'avança vers la porte.
Mais il n'eu même pas le temps de poser sa main sur la poignée de porte, il se fit saisir au col par Kankuro.

« Comment ça tu rentres à Konoha ?! T'as une mission ici! Qui a-t-il de plus important que de retrouver Temari?!»

Pourquoi n'y avait-il aucune émotion dans ses yeux. Merde! Temari était si peu importante à ses yeux. Sa sœur, sa grande sœur, la personne qui avait comblé ce manque de ne pas avoir de mère.
Kankuro resserra son emprise sur Shikamaru.

« Pour quitter Suna, et donc ta mission.»

Toujours très calme, Gaara tandis sa main vers le Nara. Celui ci ne compris pas.

« Tu dois te justifier.»

Le marrionettiste tourna la tête vers son frère, puis son regard dériva sur la veste de son beau-frère. Il lâcha violemment Shikamaru, qui manqua de se cogner contre la porte.
Le manipulateur d'ombres regarda l'endroit où il avait rangé le parchemin.
Il hésita, sorti le rouleau de sa poche et s'avança vers le grand bureau de Gaara, qui était bien plus ordonné que celui de Naruto.
Une fois entre ses mains, le roux prit connaissance du message.

«Bien, maintenant permettez moi de me retirer.»

Une fois encore, le Nara se dirigea vers la porte. Choji voulu intervenir pour comprendre ce qu'il n'allait chez son meilleur ami, mais le Kazekage le devança.

« Tu ne comptais rien nous dire?»

Le stratège s'arrêta.

« Nous sommes pourtant concernés. Peut-être pas en tant que dirigeants de Suna. Mais en tant que famille si.»

Kankuro ne comprit pas, de quoi parlait son petit frère?
Quand à Shikamaru, il ne bougea pas.

« C'est tout à fait normal que tu veuilles retourner à Konoha, pour retrouver Shikadai. Mais Naruto à écrit qu'il a envoyé Kiba Inuzuka et Shino Aburame.»

Shikamaru était toujours face à la porte.

« J'ai manqué à beaucoup de mes de mes devoirs familiaux. il inspira profondément, Je n'ai pas le droit de l'abandonner à nouveau.»

Elle en avait assez, le regard de l'homme en face d'elle l'énervait, ses faux sourires l'agaçaient et ses compliments l'écoeuraient.

« Pourquoi ne voulais guère parler?
- Avez-vous cru que je répondrai à toutes vos questions si facilement ?
- Rien n'est facile dans ce monde, donc non. Mais il est vrai que je me complique la tâche avec mes principes.
- Ceux de ne pas vous en prendre à une femme.
- Exact.»

L'homme se leva et vint au côté de Temari toujours assise. Il lui présenta sa main pour l'inciter à se lever, ce qu'elle fit, sans son aide. Son air froid et hautain la faisait paraître tellement confiante malgré la situation dans laquelle elle se trouvait.

« Je les comprend de plus en plus.» murmura l'homme.

L'ex-kunoichi regarda l'homme, elle fronça légèrement les sourcils, l'incompréhension de lisait sur son visage fatigué.

« Qui commencez-vous à comprendre ? »

L'homme sourit, lui attrapa le poignet et l'attira vers lui. De sa main libre il agrippa les cheveux blonds de Temari et les tira un peu en arrière, lui offrant ainsi une jolie vue sur son cou dégagé.

Incapable de se débattre, elle ne pouvait que subir les caresses de l'homme qui semblait avoir l'âge de Shikamaru.
Il frotta le bout de son nez contre le cou pâle de la dame qu'il tenait dans ses bras, avant de le lui embrasser.

Tous cela était plus de l'ordre du désire que de l'ordre de l'amour.

Mais il la lâcha brusquement, presque horrifié de ses gestes.
Il s'écarta d'un pas et inspira profondément comme pour se calme, comme pour reprendre contenance.

D'un regard il invita son second à le rejoindre.
Ce dernier prit délicatement le bras de la blonde.

«Allons y, vous devez être fatiguée par ces questions. Mais il vous serait tellement plus simple d'y répondre. il lui tourna le dos. De toute façon je serai vous faire parler.
- Sans utiliser la torture ?»

Il ne répondit pas et se contenta de lui sourit.

L'humidité dans les couloirs rendait les dalles poisseuses et glissantes. Fatiguée, Temari tentait tant bien que mal de ne pas tomber. Le froid lui rongeait la peau.

Elle aimerait être chez elle dans son lit bien au chaud alors que la pluie tomberait dehors, entendre Shikadai jouer à sa console alors qu'elle lui interdisait à partir d'une certaine heure. Et... Et elle aurait aimé que Shikamaru dorme à côté d'elle avec sa fâcheuse manie de la serrer dans ses bras l'empêchant de dormir.
Ces souvenirs si chers et pourtant pas si incroyables, la réchauffaient tout en lui brisant le coeur à la fois.

Ils arrivèrent rapidement au bout du couloir, terriblement sombre. Seul la lampe tenue par l'homme devant elle éclairée le sol.

Arriver devant sa cellule, Temari remarqua une forme dans un coin. Impossible pour elle de savoir ce que c'était.

« Ouvre! »

Le garçon qui la tenait toujours au bras, la lâcha et s'avança tout en prenant la clef de la cage, il l'inserra dans la serrure.
Le son de la grille quand elle s'ouvrit fit grinçait des dents l'ex-kunoichi.

« Ah, oui, c'est vrai. J'avais complétement oublié de vous dire que, dorénavant, vous avez un compagnon de cellule. »

L'homme éclaira le fond de la petite pièce.

Les yeux de Temari s'écarquillèrent.

Non...

Elle voulu s'avancer, mais on la reteint.

Pitié... Non...

« Je vous l'avais dit que je trouverai un moyen de vous faire parler.»

Non... Pas lui...

« Je ne m'en prend pas aux femmes, c'est vrai. Mais ça. En me dérange pas de m'en prendre un petit garçon.»

Pas mon Shikadai...

Prise de terreur et d'inquiétude, elle se dégagea​ violemment de l'emprise de l'homme et se précipita vers son garçon.
Elle prit son fils, mutilé, dans ses bras. À genoux, elle le serait de toutes ses forces contre son cœur.
Inconscient, Shikadai respirait à peine.

« Ce n'est qu'un enfant! s'étrangla-t-elle.»

L'homme rit.

« Pardon, c'est vous qui me faites la remarque! Pouvez me dire combien de personnes avez-vous tué, dont des enfants ?»

Temari caressa le visage de son petit.

« Ou encore, combien de familles avez-vous détruite?»

Elle embrassa le front de son fils.

« Combien de personnes avez-vous rendu malheureuses?»

La grille de referma dans un bruit déchirant. Accentuant la dureté de ces mots.

« Mais, ce n'est pas les réponses à ces questions qui m'intéresse. Non, répondez plus tôt à la première question que je vous avez posé, " Qu'elles sont les techniques les plus secrète du clan de votre très chère mère ?»

... Oui je sais je suis très très très en retard, mais comme je l'ai expliqué dans le commentaire que j'ai envoyé à tous ceux qui me suivent je n'aime plus vraiment cette histoire mais je la continu (car je sais que c'est chiant de ne pas savoir la fin)

Et je suis longue aussi parce que j'ai beaucoup d'idées de One-shot qu'il faut que je mette en place
Donc merci à ceux et celles qui ont lu ce chapitre et le commentaire !