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Vol.

Des frissons parcoururent mon corps en l'imaginant m'embrasser le cou. Je le sentais si proche...

Mais ma raison se réveilla soudain. Ce n'était pas convenable. Il ne pouvait rien se passer entre nous. D'abord parce que je ne voulais pas qu'il se passe quelque chose, en ensuite parce que je ne croyais pas aux sentiments. Ce genre de trucs étaient la parfaite démonstration de la faiblesse humaine... et je n'avais aucune envie d'être faible. Je me retournais pour dire à Antoine de retourner se coucher mais une main se plaqua sur ma bouche étouffant mon cri d'horreur.

Un homme aussi grand que gros me bâillonna et me prit sur son épaule comme un vulgaire paquet.

Je ne sais pas qui a eu l'idée de la mode du bâillon, mais elle est réellement stupide ! Cela abîme ma bouche ! Et puis depuis quand cela empêchait-il de crier ?

J'inspirais un grand coup et préparais mes cordes vocales le plus rapidement possible. Je ne pus, hélas, qu'émettre un pauvre miaulement sans aucun chic. Furieux que j'essaye de faire du bruit mon ravisseur me balança sur son autre épaule. Hoquetant, le souffle coupé et légèrement assommée par ce changement de côté, je vis pendant un instant quelques étoiles emplirent mes yeux… c'était très joli ! Avant que je ne puisse réagir il me lança et j'atteris durement sur un sol froid et tout a fait désagréable.  Je n'arrivais plus à suivre le cours de l'action.

Un courant d'air froid vint bientôt m'envelopper tandis que la camionnette se mettait en route. Mes muscles étaient complétement contractés. J'avais peur. J'avais froid. Et si Antoine pouvait se réveiller en ayant une subite illumination ça pourrait m'arranger... un peu quand même...

Mes ravisseurs prirent un tournant un peu brusquement et mon corps partit se cogner contre la paroi opposée. J'allais être défigurée... enfin j'allais être bleue. Enfin mon dos allait sans doute prendre une teinte bizarre puisque je m'étais pris une sorte de grande barre de fer. Je ne savais pas qui était l'auteur de cette farce, mais il allait m'entendre !

Le conducteur freina d'un coup et m'envoya bouler contre la tôle. Quelques secondes après les portières s'ouvrirent et une ombre imposante me fit face.

Instinctivement je tentais de me reculer. Mon dos me faisait souffrir tandis que je rampais sur le sol de la camionnette. Mais qu'esperais-je ? J'étais coincée, acculée comme un gibier.

L'homme m'attrapa a la cheville et me tira sans ménagement jusqu'à lui. Étouffant un gemissement, j'essayais de me débattre mais l'homme m'assena une gifle qui ne me permit pas de continuer.

Je retenais mes larmes le plus possible. Je ne comprenais rien a ce qui m'arrivait. Qu'est ce qu'on me voulait ? Où était Antoine ?

*Pause*

Alors oui... je n'ai pas comprit l'intérêt de ma dernière question ! Si j'avais pu y réfléchir a l'instant présent je serais sûrement revenue sur ma décision ! Sans aucun doute même ! Me demander ce qu'attendait Antoine pour venir me sauver... aucun intérêt ! Aha si j'avais pu je serais pliée en deux de rire ! Mais là j'étais plutôt pliée en deux sur le dos d'un malfrat et ça n'avait rien de joyeux !

*Fin de la pause*

Je me fis à nouveau balancer, mais cette fois-ci au fond d'une pièce tout à fait lugubre. Tout en reprenant mes esprits je me rendis compte que le sol était en terre battue... ça craignait un peu...

Avec le peu de lumière que laissait passer la porte, je pus apercevoir un vulgaire matelas... si on pouvait appeler ça comme ça.. avec un gémissement je me bougeais pour aller m'allonger dessus. Quand mon dos pu enfin s'étendre je lâchais un soupir de douleur et les larmes coulèrent sur mez joues. Dès que j'en aurais la force je me lèverai pour leur demander de me laisser partir... ou plutôt leur hurler de me laisser partir...

Je ne me reconnaissais pas... je me sentais si épuisée... pourtant ce n'était pas mon genre de me laisser abattre ainsi...

La porte de ma chambre s'ouvrit en grinçant. Ouvrant lentement les yeux je vis un homme qui m'observait.

- Lève toi, m'ordonna-t-il en italien.

Je le regardais sans rien dire et refermais les yeux.

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