Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

La porte du Paradis


PDV Alix :

J'attrapais mon sac à main et sortis de la villa. J'avais décidé d'aller à pied jusqu'au centre de Florence puisqu'il faisait beau et que ce n'était pas loin. Les pans de ma jupe voletaient avec la petite brise qui rafraîchissait agréablement en cette chaude journée. C'était bienfaisant de porter des robes quand le soleil tapait fort. Les alentours de Florence étaient éblouissants. La campagne verdoyait et de grands arbres bordant la route faisaient don aux promeneurs d'une ombre presque salvatrice.

J'arrivais rapidement au centre de Florence. Je devais attendre Giorno devant le campanile de Giotto qui était la tour de l'église Santa Maria del Fiore autrement dit, la cathédrale de Florence, située place du Dôme. Non loin de situait la porte du Paradis. J'aimais bien le nom de cette porte... Comme si en passant par là nous pouvions atteindre l'Eden. Elle est magnifique avec ses panneaux en or qui représentent différentes scènes de la Bible. Au coin d'une rue j'aperçus une pharmacie. Ce qui, immédiatement fis remonter un souvenir. Nous y étions allé avec Law, lorsque nous étions à Londres. Nous avions voulu nous renseigner sur les laxatifs pour l'arrivée d'Antoine quand Kate l'avait invité pour une soirée... ou pour rendre Alex jaloux... selon le point de vue. Une envie de revivre le bon vieux temps me prit soudain et je m'engouffrais dans la boutique.

Je ne réfléchis pas trop et demandais à la pharmacienne le produit qu'il me fallait. Une légère culpabilité me prit alors que je payais. Mais elle fut vite remplacée par une légère colère et une forte envie d'embêter Antoine... Juste pour qu'il se rappelle, lui aussi, du bon vieux temps... histoire de l'agacer un peu comme il réussit si bien à m'agacer...

Je sortis de la pharmacie et contemplais la place du Dôme sur laquelle j'étais retournée.

- Alix !

Je me retournais vivement surprise par l'interpellation.

- Excusez-moi de mon retard.

- Oh, ne vous inquiétez pas.

- Venez, fit le jeune homme en attrapant ma main pour me tirer dans sa direction.

J'eus un léger mouvement de recul avant qu'il n'ajoute :

- Nous avons perdu assez de temps avec mon incapacité à être à l'heure. Il faut que vous rencontriez ce tiramisu que je vous ai promis.

- Ne vous culpabilisez pas trop Giorno, vous étiez tout juste à l'heure.

Le jeune homme me fit un petit sourire avant de m'entraîner à sa suite. Il me fit passer par toutes les plus petites et adorables rues du centre historique de Florence. Je ne savais pas où donner de la tête. Mon regard passant d'un bâtiment à l'autre tout en essayant de me concentrer sur les explications que me donnait mon ami. Les six siècles sous les Médicis vers le XVè siècle avaient été d'une créativité artistique extraordinaire. Les dômes rouges et les tours colorées surplombaient la ville de leur hauteur majestueuse.

Il nous fit bientôt nous arrêter devant un tout petit café qui n'avait même pas de terrasse...Mais vu la largeur de la rue il aurait été difficile d'en mettre une. En fait il ne ressemblait même pas un à café. La porte était une arche. Il fallait pousser un lourd rideau de velours émeraude pour entrer dans une pièce très longue. Deux petites tables y étaient disposées ainsi qu'un long bar. Il n'y avait pas la place de plus. Il semblait y avoir une porte derrière ce bar. Sans doute la cuisine. Le plafond en bois sculpté, décoré de plusieurs couleurs, dont le rouge et or, était en forme de dôme. Un escalier emmenait les visiteurs à l'étage où il y avait sans doute d'autres tables. Mais Giorno après avoir commandé du thé et deux tiramisus me tira vers une petite porte. Un éclat de lumière fort me fit plisser les yeux. Nous étions revenus à l'extérieur. Autant l'intérieur donnait un air mystique, presque ecclésial autant l'extérieur... Le jardin des fées. Des fleurs odorantes poussaient de partout, donnant par leur seule présence un air de peinture de maître à cette cour.

C'est à ce moment que je m'aperçus que nous n'étions absolument pas dans un endroit clos, mais sur une terrasse donnant sur une rue piétonne. Mais les buissons de fleurs nous cachaient tellement bien que ça donnait l'impression d'être dans une bulle.

Giorno tira ma chaise en bon gentleman afin de me permettre de m'asseoir, puis s'installa en face de moi. Un silence gênant prit place. Enfin pour moi. Je ne savais absolument pas quoi dire. Lui, semblait me dévisager, un air amusé dans les yeux.
Heureusement le serveur arriva avec notre commande, me sauvant de ce moment qui me faisait me sentir de moins en moins à ma place. C'était étrange pourtant puisque j'appréciais réellement le jeune homme... Il était amusant, attentionné, délicat  et même courageux.
Le tiramisu qui fut déposé devant moi avait été généreusement saupoudré de cacao. Giorno me fit un petit signe de tête pour m'inciter à le goûter. Je ne me fis pas prier plus longtemps et empoignait ma cuillère avant d'entamer le gâteau.
Il était crémeux à se damner. Une saveur de paradis.
Je crois que je viens de me rendre compte à quelle point la nourriture peut être orgasmique.
La saveur fondait dans la bouche ...
J'interrompis ma dégustation quand je sentis un contact sur mon visage. Giorno venait de remettre une petite mèche de cheveux qui tombait devant mes yeux. Quand il vit que j'avais ouvert les yeux, il me fit un petit sourire.

- Je ne pensais pas qu'une simple recette italienne, quand bien même fut-elle la meilleure, pouvait sublimer autant un visage, fit-il.

Attendez, il vient juste de me dire que mon visage était beau lorsque je mangeais ? Non parce que si c'est un compliment il est vraiment étrange...

Giorno dû voir mon inquiétude puisqu'il éclata de rire :

- Il fallait bien un jour que je vous dise que vous étiez belle quand même... Mais c'est vrai que je m'y suis pris assez bizarrement ...

- Il ne faut pas me le dire, je risquerais de m'enorgueillir, et si je deviens imbue de ma personne plus personne ne voudra m'adresser la parole... Et ce sera de votre faute ...

Ce fut la seule chose que j'arrivais à dire. Un peu inutile je l'avoue mais la situation était gênante.

- Giorno, vous ne m'avez jamais parlé de votre famille. Vous ne m'avez jamais vraiment parlé de vous en fait ...

- Peut-être parce qu'il n'y a rien de très intéressant ... J'ai une famille tout à fait normale ... Mes parents habitent à Milan et j'ai une sœur qui est mariée avec trois enfants.

- Mais c'est déjà intéressant !

- Jamais aussi intéressant que ce que vous pouvez raconter Alix ... répondit il avec un clin d'œil. Et vous ? Comment est votre famille ?

- J'ai trois frère dont deux plus petits que moi. Ma famille habite principalement à Paris en France. Avez-vous toujours habité Florence ?

- Très longtemps oui. Mes parents sont partis à Milan seulement depuis deux ans. Mais sinon j'ai beaucoup voyagé. J'aime voir de nouveaux paysages, partir à l'aventure ! Ce serait bien si vous pouviez venir avec moi une fois au moins !

- Avec vous en voyage ? Et où voudriez-vous aller ?

- Si vous veniez avec moi je vous emmènerais faire un tour du monde ! C'est le voyage le plus long que je connaisse.

- Vous dites cela mais vous ne connaissez pas l'étendu de mon mauvais caractère ! répliquais je en riant.

- Votre visage d'ange ne peut pas laisser penser que vous avez un aussi mauvais tempérament. Vos grands yeux sont un puits d'amabilité.

- Ne vous moquez pas de moi ce n'est pas très gentil !

- Je ne pourrais jamais me moquer de vous Alix ! Vous me fait penser à ... Tenez, regardez. Quand je l'ai trouvé j'ai tout de suite pensé à vous.

Le jeune homme se leva et se dirigea vers moi. Un moment la panique me prit mais il ouvrit la main pour me révéler un adorable collier de perles.

- Il est aussi beau que vous de l'extérieur, et je suis sur qu'il vous représente parfaitement. Regardez sa blancheur parfaite... Il représente une douceur et une candeur adorable !

Le jeune homme passa derrière moi pour attacher le collier à mon cou. 

- N'étiez-vous pas un cygne dans une vie antérieure ? 

J'éclatais de rire. Juste avant que mon regard se pose sur un des passants. Ou plutôt le passant que je ne voulais pas croiser. Il me fixait, le visage froid, ne reflétant aucune expression. Il avança d'un pas, je tournais mon visage vers Giorno avec un grand sourire.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro