Londres, vendredi 1er juillet 2016, 

Je devais vraiment me dépêcher. Mes valises étaient encore ouvertes et les vêtements dépassaient dans tous les sens. Ma chambre était dans un état... Je soupirais avec désespoir, pourquoi maman m'avait trouvé ce job ? Cet été j'avais prévu de rester avec mes amies à Londres ou de voyager un peu toutes les cinq, mais là j'allais devoir le passer toute seule avec une vieille dame. Le seul avantage est que j'allais quand même voyager, puisque nous allions en Italie. Ma mère avait pensé que ce travail allait me plaire parce qu'on allait là bas. Mais bon comment lui faire comprendre que la compagnie d'une femme âgée ne m'enthousiasmait pas plus que ça ?

- Alix ! Tu vas rater ton avion ! cria Alex du bas de l'escalier.

C'était lui qui allait m'emmener à l'aéroport avec Kate car mes autres adorables amies avaient disparues avec les véhicules. Que dire face à tant d'amitié ?

- Tu y arrives ? me demanda Kate en faisant irruption dans ma chambre.

- Oui, oui ça devrait être bon. Comme tu le vois j'ai presque finit. répondis-je.

- Super ! J'espère que tu avoir un agréable séjour, et que tu vas nous revenir toute bronzée ! rit mon amie.

- Je serais toujours plus bronzée que toi ! répliquais-je taquine.

Depuis qu'elle était avec Alex mon amie était rayonnante. Je crois qu'elle n'avait plus quitté son sourire. Elle ressemblait à un rayon de soleil. Ce couple était adorable.

- Alex ! Tu peux venir m'aider à descendre les valises d'Alix, s'il te plait ? demanda Kate.

En moins de temps qu'il faut pour le dire nous nous retrouvâmes tous les trois dans la voiture en direction de l'aéroport.

- Si ça ne va pas ou quoique ce soit d'autre tu nous écris, appelle... Enfin n'importe quoi pour nous avertir, me recommanda Kate au Terminal.

Ils me dirent au revoir, puis je me retrouvais seule. J'allais devoir aller jusqu'à Paris avant de décoller pour Florence. Ville qui était autrefois connue pour être décadente et pleine de vices... Où est-ce que j'allais me retrouver ?!

J'eu le temps de m'ennuyer fermement avant d'atterrir.  A Paris une voiture m'attendait pour me conduire chez mon employeuse. D'ailleurs j'ai oublié de préciser en quoi consistait mon job. Je dois avouer que je n'en savais pas trop. Pour faire court j'allais servir de secrétaire.

On me déposa devant un hôtel particulier tout à fait adorable. Si bien entretenu qu'on ne doutait pas de la fortune de la propriétaire.

- Veuillez me suivre, mademoiselle, me demanda un homme.

La maison était décorée avec goût, de nombreux tableaux anciens embellissaient les murs blancs du couloir. Les lourds tapis anéantissaient le moindre son. Tout respirait le calme et la tranquillité... De quoi me faire peur. Moi qui aimais la musique, les fêtes et les couleurs vives...

L'homme qui me conduisait à travers cette demeure frappa à une porte avant de se tourner vers moi :

-Entrez, madame vous attend.

Mon stress augmenta d'un coup. Qu'allais-je découvrir ? J'entrais dans une jolie petite pièce bleue pâle, un bureau où une vieille dame avec un petit visage rond et souriant me regardait pénétrer dans la salle. Elle avait un visage presque poupon qui amenait tout de suite la sympathie.

- Mademoiselle, je suis contente de vous voir arriver maintenant, commença-t-elle avec un charmant sourire. Cela vous dérange si nous partons demain au lieu d'aujourd'hui ? Je me sens un peu trop fatiguée pour entreprendre un voyage maintenant. Cette chaleur est vraiment assommante.

- Non pas du tout, répondis-je étonnée de mon employeuse, moi qui pensais avoir une vieille grincheuse...

- Allez donc vous promener, faire les boutiques, c'est ce que les jeunes de votre âge adorent faire, non ?

- Exactement madame, accordais-je en souriant.

- Je vais demander à ce qu'on vous prépare une chambre. Pour le travail pour lequel je vous ai embauchée, il ne sera pas très compliqué. J'aime écrire des lettres à mes amis, vous m'aiderez à les rédiger car ma main tremble un peu trop maintenant pour avoir une belle écriture. Mais le plus important sera de retranscrire mes mémoires. Je ne sais pas pourquoi mais une soudaine envie de raconter ma vie m'a prit, m'expliqua-t-elle en riant.