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Discussions sur la route...

On dessela les chevaux puis nous montâmes dans la voiture.

- Allez, dis moi ce qui t'inquiète, dis-je dans un élan de gentillesse... ou de curiosité.

- Qu'est ce qui te fais croire que je suis inquiet ? s'étonna-t-il.

- Ça fait quasiment cinq ans qu'on se connaît, même si tu as changé, tu as toujours les mêmes mimiques, affirmais-je.

Il me regarda avec un air amusé et me souris.

- Tu m'épates, serais-tu plus attentive aux autres que ce que tu laisses penser ?

Je levais les yeux aux ciel en un geste ironique.

- Tu t'arrête sur les premières impressions que tu as des personnes ?

- Je ne te parlerais pas si c'était le cas, se justifia-t-il.

- Alors dis-moi pourquoi tu as l'air tendu ! Que contenait le paquet ?

- Tu es beaucoup trop curieuse, soupira-t-il.

- Non ! Je trouve que la situation est bizarre ! Je cherche juste à comprendre pourquoi. Tu aurais reçu ce courrier en toute normalité, remis par un facteur je ne t'en demanderais pas plus. Mais là l'homme qui m'a donné ce paquet était épuisé, il s'est écroulé devant moi !

- Alix ? fit Antoine.

- Oui ? répondis-je toute exitée.

- Tu ne sauras rien alors pose moi d'autres questions.

- Tu n'es vraiment pas drôle ! ronchonnais-je. Hum... qui était cet homme ? Celui qui m'a remit ton courrier.

Antoine me regarda d'un air... vous savez, celui qui dit : Cette pauvre fille... On ne la changera jamais...

- Je ne sais pas, je ne le connais pas, finit-il par répondre.

- Sais-tu pourquoi tu as reçu ce paquet ?

- Oui.

- J'ai mal formulé ma question... grognais-je.

- Sans aucun doute, dit-il amusé mais je ne dirais rien de plus là dessus.

- Ce colis contient un problème, non ? repris-je.

- Oui.

- Je pourrais t'aider ?

- Oui en restant cloîtrée à la villa.

- Hors de question. Personne ne me connait en ville, ils savent juste que je suis une touriste. Pas que je te connais. Et puis rien que le mot ''cloîtré'' me donne des boutons ! m'exclamais-je. Est-ce que le colis est précieux ?

- Oui.

- Si je le trouve, je peux le vendre ? demandais-je avec un immense sourire qui fit rire le jeune homme.

- Tu pourras toujours essayer. Je doute que ça soit concluant.

- Pourquoi cela ne serait pas concluant ?

Antoine soupira mais ne détourna pas son regard de la route.

- C'est ... compliqué, répondit-il.

Je le regardais conduire, c'est fou comme il pouvait avoir l'air concentré. C'était trop mignon ! Et jouer au questionnaire m'amusait beaucoup, même si je n'obtenais pas de réponse très satisfaisante.

- Alooors ! Que pourrais-je te demander ?

- Si ça ne me fatigue pas trop que tu me harcèle autant ? rit-il.

- C'est moi que tu fatigue ! m'ecriais-je outrée. Je m'epuise le cerveau à trouver des questions intelligentes qui me permettront d'obtenir des réponses correctes.

Je fis une légère pause avant de commencer mon monologue de tragédie.

- Mais toi, toi tu n'en as cure. Tu sais tout, ta curiosité est rassasiée et tu joue avec la mienne sans aucune vergogne. Mon pauvre coeur... démolis, piétiné... je frôle le malaise ! Je...

- A vrai dire ma curiosité n'est pas vraiment rassasiée.

- Ah oui ? répondis-je déçue qu'il m'est coupée en plein élan. Eh bien, tente toujours d'obtenir des réponses.

- Je voudrais savoir qui tu es vraiment Alix Charmel.

- Eeeuh... non. Je ne comprends pas ta question en fait, ajoutais-je.

- D'accord, je reprends. Au lycée tu étais une peste insupportable, mais ça je crois que c'est ce que tu voulais que les autres croient, sinon tu n'aurais pas d'amis, ou des amis tellement superficiels... Ensuite tu es une sorte de mère-tigre pour tes amies, il ne faut mieux pas les approcher, sinon tu mords... ou griffe en fonction. Mais tu ne montre surtout pas ton attachement en société. Tu sembles drôle, même si j'ai encore quelques doutes sur le sujet. Et tu es... presque sympa avec moi. Je me suis d'ailleurs demandé plusieurs fois ce que je vous avais fait, au lycée. Sincèrement quand j'ai apprit que c'était toi j'ai... hésité à venir, la purée d'artichaut ne m'ait pas encore passée. Mais finalement tu es plutôt agréable. Alors ce que je voudrais savoir c'est ce qui se passe dans ta petite tête quand tu te mets à vouloir me faire boire du laxatif par exemple.

J'étais totalement abasourdie. Je me doutais qu'il observait les gens, qui ne le fait pas ? Mais à ce point là ? On dirait qu'il a presque fait une thèse sur moi ! Je le regardais fixement avec des yeux plus gros qu'un ballon de foot.

- Je... je... réussis-je à articuler.

Non mais vraiment ? Que voulez-vous répondre à ce genre de question. Si j'avais été gentille avec toi à Londres tu aurais pu me cerner plus facilement... Et puis avec Laura on avait trop peur que tu te venge. On était bien conscientes de ne pas avoir été agréables... mais on ne l'étais pas vraiment à part dans notre groupe de cinq. Et toi, toi le premier de classe qui avait l'air du parfait casse-pied, avec tes bagues tes lunettes, tes cahiers parfaitement en ordre... tu es tombé le mauvais jour au mauvais moment, et nous n'avons pas été justes.

Le portail de la villa me sauva. J'avais trop l'impression de m'embourber dans mes explications.

- Je vais l'ouvrir ! m'exclamais-je en sortant précipitamment sous les yeux étonnés d'Antoine.

Ça me rendait malade d'être mise à ce point devant ma méchanceté, en même temps c'est tout ce que j'avais mérité...

                              ***

J'observais le paysage depuis le balcon de ma chambre quand on toqua à la porte. J'allais m'avancer pour ouvrir à cette personne quand je me retrouvais face à face avec Antoine.

- Euh... Je... Je me suis permis d'entrer, bégaya-t'il.

- Je vois ça oui, soupirais je en retournant à ma contemplation sans rien ajouter de plus.

En même temps ce n'est pas comme s'il pouvait réellement sortir quelque chose qui m'intéresserait ! Quoique... Son analyse psychologique de tout à l'heure était plutôt bluffante.

- Dis, moi commençais-je au même moment où il ouvrait la bouche. Oh désolée, vas y.

- Non je t'en prie, ce que j'ai a te dire peut attendre.

- Je voulais te demander pourquoi tu ne fais pas psychologie ? La manière dont tu m'as analysée était... Intéressante.

- Alors j'avais raison pour ton profil ?

- Je n'ai pas dit cela...

- Je suis sûr que tu sais que j'ai raison ! Je suis le meilleur, le premier en tout tu le sais bien !

- Tu ne le penses pas ! Tu ne le dis pas avec assez de conviction pour que cela soit crédible ... Il va falloir que je te donnes quelques cours de narcissisme ...

- Je suis effectivement sûr que tu es passée maître dans cet art !

- Mmh ... Peut-être... En attendant tu n'as toujours pas répondu à ma question !

- Parce que je doutes que ces études m'auraient intéressées ... Je n'analyse pas tout le monde.

- Alors quels sont tes critères pour vouloir décrypter une personne  ?

- Qu'elle m'intéresse ...répondit Antoine avec un petit sourire amusé.

Levant les sourcils je l'observais quelques secondes, un peu moqueuse, avant de retourner à mon paysage.

- Tu voulais me dire quoi d'ailleurs ? Finis-je par dire après un silence.

- Ah oui ! Veux-tu aller te promener en ville ? Le dîner est dans un moment, et bien que je me doute que tu as déjà tout visité. Je me demandais si ça t'intéressait d'y aller avec quelqu'un qui connaît les lieux.

Je me retournais rapidement vers lui et faillis tomber dans ses bras.

- Avec plaisir ! répondis-je avec enthousiasme tandis que je récupérais mon équilibre le rouge aux joues.

Antoine m'emmena d'abord sur le port. Qu'il était beau à la lueur du soleil couchant ...
Le port, pas Antoine !! Quoique les dernières lueurs du soleil l'avantageaient pas mal, maintenant que j'y pense... Non ! Non, non, non je ne ne pense pas à ça ! J'admirais juste le reflet de l'astre sur les vieilles pierre du port et sur la mer plate et calme. Je sentais qu'Antoine fixait mon profil et je finis par le tourner vers lui avec un regard interrogateur.

- C'est beau n'est-ce pas ? demanda-t-il.

Je lui répondis par un petit sourire et un hochement de tête. Ce gars me ... me... il... Enfin, il ....

-Alix ?

Je sursautais, Antoine agitait une main devant mon visage avec un air inquiet.

- Ça va ??

- Euh... Oui, oui. Je réfléchissais ... C'est tout.

- Je ne savais pas que cela faisait partie de tes compétences, se moqua-t'il.

- Blague refusée. Trop commune. fis-je d'un ton pincé.

- C'est vrai... désolé je ne suis pas très doué... Pour chasser ce malaise, je t'emmène autre part ! Je t'aurais bien fait visiter un peu plus le port, il y a des endroits tout à fait magique, mais ce lieu me rappelle trop ma honte, déclara-t'il théâtralement.

J'éclatais de rire devant ses mimiques et le suivis. En fait je du même courir pour le rattraper. Je suis loin d'être petite, mais lui a de trop grande jambe.

Après avoir admiré une magnifique fontaine magique et le bâtiment qui lui faisait face Antoine m'invita à boire un verre, ce que je ne pus refuser vu la chaleur qui régnait encore en ce début de soirée.
Tandis que nous discutions je ne pus m'empêcher de remarquer les coups d'œil que lançaient certaines femmes à Antoine et je sentis une sorte de colère monter en moi. Si elles croyaient qu'elles avaient une chance ces pauvres femmes ! Enfin elles en avaient sans doute plus que moi ...
Mais qu'est-ce que je racontais ?? Je divaguais complètement ! Depuis quand le fait d'avoir une chance ou pas avec Antoine m'intéressait ??
Je relevais la tête légèrement confuse et tombais sur le sourire du jeune homme. Ma confusion augmenta encore plus devant ce ... Vous savez ce sourire masculin qui contient tant de charme qu'on ne peut s'empêcher d'en tomber, follement, éperdument amoureuse. Entendons- nous bien, je parle évidemment du sourire, le gars devant moi ne présente réellement aucun intérêt. Mais il avait ce truc dans son sourire....

- Alix ? m'interpellait Antoine en secouant encore sa main devant mon visage. Tu réfléchis encore ?! Fais attention ça va devenir une habitude !

Devant mon visage surpris il se reprit vite :

- Désolé, encore une blague trop commune ? Il faut que je trouve encore un endroit ?

Il m'attrapa la main et m'entraina hors du bar, tandis que je croisais encore les regards à la fois charmeur, pour Antoine, et dégouté des femmes quand elles remarquaient ma présence à ses côtés. Je scrutais un instant le visage de mon compagnon et ne vis qu'un sourire qui m'était adressé. Ce n'était pas possible, il ne remarquait rien ??! Personnellement j'avais une envie de toutes les frapper. Il ne serait jamais avec elles puisque ...
Mais qu'est-ce que je racontais ? Je me faisais peur avec de telles pensées.
Récapitulons :
- Je n'aime pas Antoine.
- Ce n'est pas mon ami.
- je travaille pour sa grand-mère.
- Il est pénible !
- Il est drôle, gentil, attentif et a un de ces sourires... Et ses yeux !
Oh mon Dieu ! Il fallait que j'aille dormir, je devais être un peu fatiguée ou alors je devenais complètement folle !

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