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De bonne qualité mais sans aucun style...

- Tu es vraiment impossible ! J'étais entrain de me faire un sandwich ! Je meure de faim et toi la seule chose que tu trouves à faire c'est d'essayer de me tuer ! gronda l'inconnu.

Il me tenait fermement le bras et je n'en menais pas large du tout. La prochaine fois je reste dans mon lit et j'attends que tout soit volé. 

- Qui... qui est-ce ? Comment connaissez-vous mon prénom ? bégayais-je tout de même.

- Oh ! Ça fait du bien d'entendre un peu de respect dans ta voix quand tu me parles, ricana-t-il en allumant la lumière.

L'éblouissement me fit voir plein de petits soleils et je crois que mes yeux s'agrandirent comme Donald Duck dans les cartoons quand je découvris l'identité de l'ex-cambrioleur. Pincez-moi, je rêve ! Ou plutôt laissez-moi rêver, je ne veux pas vivre dans un cauchemar ! Jamais je n'aurais pensé le voir là, jamais !

- Antoine ?! m'exclamais-je interloquée.

- Qui d'autre ? ronchonna-t-il.

- Mais tu as été aspergé aux perturbateurs endocriniens ?! criais-je.

Alors pour être plus claire, ces perturbateurs endocriniens sont des molécules qui seraient une des causes du crétinisme. Mon explication de la théorie est rapide, très rapide... mais mon but est surtout de faire comprendre à ce débile profond que le développement de son cerveau n'a pas du être complet tandis que sa maman l'attendait sagement. L'idiot international me regarda étrangement mais, alors qu'il ouvrait la bouche pour rétorquer, une exclamation retentit :

- Mon chéri ! Tu es enfin arrivé !

Nous nous retournâmes d'un coup pour découvrir Madame de Saint-Pern un grand sourire aux lèvres qui se précipita sur le jeune homme.

- Merci Alix de vous être occupée de mon petit fils ! C'est adorable de votre part de l'avoir accueillit.

- Mais de rien ! répondis-je avec un sourire crispé qui devait faire un peu faux.

Elle venait de me sauver du déversement de bave qui aurait eu lieu si Antoine avait ouvert la bouche pour me répondre. Je remerciais silencieusement le ciel de son intervention pour m'éviter de terminer dans un bain gluant. 

- Elle a même voulu m'offrir un vase, malheureusement un faux geste l'a conduit à s'écraser au sol, fit Antoine nonchalamment en s'adossant à la porte de la cuisine.

- Mais c'est le vase de l'entrée ! s'exclama la vieille dame en apercevant les débris.

- Oh je...

- Je pense que vous en avez assez fait, Miss Alix. Allez donc vous coucher, ordonna le jeune homme en insistant sur ma dénomination.

Il avait prit un tel accent sur le 'Miss' que je ne pus que comprendre la référence... notre dernière rencontre en Angleterre avait été plutôt folklorique. Son froncement de sourire pour se donner un air sérieux fit naître un rictus sur mes lèvres. Quel stupide vermisseau. J'aurais dû plus en profiter quand j'étais en position d'ouvrir ma bouche. Je ne pouvais rien argumenter et je n'avais qu'à leur souhaiter une bonne fin de nuit avant de regagner ma chambre. Je partis avec une démarche de reine - après tout on ne se refait pas- afin de conserver toute ma dignité. 

Mais pourquoi fallait-il que par mis tous les petits-fils existant dans en France et dans le monde fallait-il que ce soit Antoine celui de Madame Saint-Pern ?! Durant presque toutes mes années de lycées nous avions été dans le même institut. Un établissement réputé pour donner des cours aux enfants de familles fortunées. Je n'avais jamais comprit pourquoi Antoine y était inscrit, mais maintenant je comprenais mieux, sa grand-mère avait une vie tranquille. Cependant, il était toujours habillé de vêtements de bonne qualité mais sans aucun style. En cours, il avait l'aspect d'une asperge cuite. Grand et maigre, le corps dans réelle forme, il semblait plutôt totalement mou. Ses cheveux alors un peu trop longs et ses bras pendouillant ne lui donnait rien de très attirant. Le thème chimpanzé avait été au top avec lui ! C'était l'intello de base, le meilleur de la classe sans aucun doute. Mais dans les relations sociales il semblait comme... absent, plus que nul, le zéro pointé. Il n'avait pas d'amis et ne cherchait pas à s'en faire. Il était tout le temps seul durant les récréations et ne cherchais pas à parler à qui que ce soit. Kate et Camylle étaient vraiment gentilles avec lui et essayaient de ne pas le laisser trop seul. Elles avaient pitié de lui mais je savais que son inertie énervait Kate. Elle aimait les gens dynamiques. Avec Laura on avait vraiment du mal. Non en fait plus que ça, sa vue m'agaçait ! J'avoue lui avoir mené la vie dure parfois... souvent même... j'en ai un peu honte. Mais il nous le rendait bien avec ses répliques débiles -quand il daignait répondre et ce n'était pas gagné - et son air supérieur de monsieur-je-sais-tout-et-j'ai-les-meilleures-notes. Eleanor, la dernière de la bande, se contentait de hausser les sourcils avec désespoir. Je ne sais pas pourquoi il m'avait autant énervé au lycée, sans doute avons-nous des caractères trop opposés et cela crée des tensions naturelles. Il avait tellement l'air d'un chien perdu que c'était trop facile de s'acharner sur lui je l'avoue... en réalité il n'y a aucune raison concrète et j'ai beau chercher toutes les excuses je continue juste à m'enfoncer. 

A son dernier séjour à Londres je fus étonnée de voir à quel point il avait changé, il était devenu beau ! En soit, au lycée il n'était pas moche... mais il semblait avoir  treize ans.  Alors que là, il était devenu un homme. Son corps s'était formé, il s'était beaucoup, énormément, musclé - et il y avait du travail -. Le terme d'asperge cramée ne lui convenait plus vraiment... Cependant, il ne faut pas croire que tout était basé sur le physique puisque cela ne nous empêcha pas, Laura et moi-même, de trouver tous les moyens de l'énerver lorsqu'il est venu chez nous à Londres. Nous lui avions préparé tout un cocktail de laxatif et autres petites surprises digne de moi. Mais, il avait dû suivre une thérapie avant de venir nous voir puisqu'il semblait préparé au vu du cinéma qu'il nous a fait un cinéma. Il ne m'a pas du tout laissée dupe. Il ne faut pas croire qu'on peut m'avoir si facilement ! Mais son changement ne faisait que m'exaspérer encore plus ! Autant avant j'avais le dessus et je le sentais largement, mais maintenant qu'il me dominait en taille et en muscle je commençais à rire jaune - comme les poussins -.  Je rageais encore du coup que j'avais largement loupé. Antoine avait été à deux doigts seulement d'avaler le doux laxatif pour lequel j'avais mis de tant de tendresse à le concocter.

Je tournais en rond dans ma chambre comme une lionne en cage. J'étais coincée ici avec lui et sa grand-mère. Autant dire que s'il arrivait quelque chose ça serait de ma faute et non de la sienne. Il allait pouvoir se venger... Je pouvais sérieusement m'inquiéter parce que même si je n'avais pas été une véritable horreur avec lui, je n'avais pas été une sainte non plus et à sa place je chercherais à obtenir a vengeance. Peut-être pourrais-je trouver une excuse totalement valable - la mort de mon lapin nain - pour rentrer chez moi ? Soudain je me rendis compte que nous étions au beau milieu de la nuit. La fatigue se rappela à mon bon souvenir et je m'écroulais sur le lit comme une énorme loque.

Le soleil me chatouilla dès les premières lueurs de l'aube. J'ouvris les yeux dans un soupir. On ne peut pas dire que j'avais beaucoup dormi. Soufflant avec exaspération je me retournais pour ne pas avoir de lumière dans les yeux et tentais de me rendormir. Quelques minutes après, enfin c'était mon impression, une personne entra dans ma chambre en faisant un raffut infernal.

- Debout ! Maintenant ! fit une voix d'homme que je reconnus rapidement.

- Dégage ! grognais-je en balançant un oreiller au pif.

- Je ne pensais pas que tu avais été si mal éduquée, ce n'est pas une façon de parler Alix Charmel. Grand-mère m'a dit que tu aimais visiter le pays. Ce matin elle n'a pas besoin de toi parce qu'elle est fatiguée. Lève toi.

- Ne vois pas le rapport... grommelais-je. La suite de ta phrase n'a aucun de sens. Alors va jouer avec tes Barbies. 

- Je ne vais pas te mettre moi-même dans la douche pour que tu te lèves ! s'exclama le jeune homme agacé.

- Tu as perdu ta nounou ou quoi ? m'écriais-je en me redressant d'un coup. Je ne suis pas là pour m'occuper de toi ! 

Levant les yeux au ciel je réussis à me mettre debout sous le regard goguenard d'Antoine. Quel vieux mec ! Il profitait de la faiblesse dans laquelle me mettais mon terrible manque de sommeil pour s'acharner sur moi ! 

- Sors de ma chambre corps de lâche, dis-je en le poussant dans le couloir.

- Tu as un quart d'heure maximum, Je t'attends en bas, m'informa-t-il sèchement. 

Renonçant à discuter je m'enfermais dans la salle de bain. Après tout, comme notre cher Général de Gaulle - Gégé pour les intimes - disait : "La France a perdu une bataille ! Mais elle n'a pas perdu la guerre ! ". 

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